Le procès des transferts douteux du club de foot du Paris-Saint-Germain s’est ouvert pour un mois devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Le procès des transferts suspects du Paris Saint-Germain a débuté lundi 15 mars devant le tribunal correctionnel de Paris. Comparaissent Laurent Perpère et Francis Graille, deux anciens présidents du club, ainsi que des agents de joueurs, le PSG et Nike France.
En revanche, le groupe Canal+ (ancien proprio et gros bailleur de fonds du club) ainsi que ses dirigeants échappent aux poursuites, faute de preuves. Idem pour sa filiale controversée Sport+ qui gérait des transferts et des droits sportifs.
La responsabilité pénale des joueurs eux-mêmes a aussi été écartée, quand bien même ils ont pu profiter des revenus non imposés générés par la fraude.
Au programme jusqu’au 14 avril : du faux et de l’usage de faux, de l’exercice illégal d’agent de joueur, des dissimulations de salaires et des surévaluations dans le cadre de transferts suspects entre 1998 et 2003.
Les accusés risquent de la prison -à l’instar de Rolland Courbis- et des sanctions financières, mais l’enjeu sera aussi une éventuelle condamnation à rembourser plusieurs millions d’euros présumés soustraits au fisc et à la Sécurité sociale.
L’éventuelle douloureuse serait présentée à Canal+, qui est partie civile. La Fédération française de football et la Ligue de football professionnel sont également parties civiles, ainsi que la Sécu.
Une affaire que Bakchich a suivie de près :