Sale journée pour Franck Ribéry. Il a dû déclarer forfait pour les prochains matchs de l’équipe de France. Et l’OM, son ex-club, a été perquisitionné par les flics marseillais. Un dossier que Bakchich a déjà dépiauté.
Cela faisait longtemps que le plus grand club du monde n’avait pas eu la visite des poulets. Mais en même temps, cela se sentait. L’enquête des flics marseillais sur les conditions d’arrivée et de départ de Franck Ribéry de l’OM a lentement progressé, sous l’oeil avide du parquet.
Et ce lundi 5 octobre, comme l’a révélé La Provence, les limiers en ont profité pour saisir quelques menus dossiers, souvenirs de l’époque Pape Diouf, notamment les documents relatifs au passage de Ribery au club, de 2005 à 2007.
Comme l’avait narré Bakchich, la plainte déposée en mai 2008 par l’ex-agent du Ch’ti, Bruno Heiderscheid, s’est muée en enquête préliminaire en mai 2008.
Avec une litanie de chefs d’accusations, « faux, usage de faux escroquerie au jugement » qui visent tous ceux qui de près ou de loin, ont eu à toucher aux transferts de Ribéry depuis 2005.
Soit par ordre d’apparition, l’ancien président de l’OM Pape Diouf, l’ex secrétaire général du club et fidèle du Pape, Julien Fournier, l’avocat Jean-Jacques Bertrand et les nouveaux agents du joueur, Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès.
Pour comprendre le maelström Ribery, rien de tel qu’un petit rappel.