Vous pensiez tout savoir du vote de nos lois cette année ? C’est oublier que nombre d’entre elles sont réstées dans les cartons de l’Assemblée car peu présentables. Bakchich les a détérrées.
En toute bonne foi, saluons le travail de nos chers députés en cette fin de cession parlementaire. Eux qui, pressés comme des citrons par Sarko, font la loi à la cadence d’ouvriers du textile. Pour ne pas perdre le fil, les plus hardis vont jusqu’à concocter leur propre frichti législatif. Des propositions de loi qui s’empilent dans les tiroirs de l’Assemblée, hors de tout agenda, et auxquelles vous avez échappé. Ces pépites parlementaires de l’année, promises aux combles du Palais-Bourbon, Bakchich les a déterrées. Rendre à César ce qui est à César, contre cette « presse des années 30 » qui vivote sur l’antiparlementarisme primaire, voilà notre devoir !
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Les hommes perdus à jamais, reste l’amour des bêtes pour se consoler. Les députés qui s’émeuvent devant 30 millions d’amis, ça existe et ça pond des lois. Le député UMP Jean-Philippe Maurer a eu une bien belle idée. Appliquer aux violences infligées aux animaux la même sentence que pour un abus d’alcool au volant. Direction la cellule de dégrisement avec un « un stage sur le comportement animal ».
Plus fleur bleue avec les pur-sang arabes qu’avec les Algériens, l’inénarrable Lionnel Luca a proposé que soit modifié « le statut juridique du cheval, en le faisant passer d’animal de rente à animal de compagnie ». L’équité aux équidés. Aux malotrus qui abusent de leur toutou la tête dans la gamelle, la députée UMP Muriel-Marland Militello agite le hochet lady (gaga) Bardot. Elle propose de « lutter contre la diffusion des images montrant des sévices sexuels commis sur des animaux ». La chèvre de monsieur Séguin va pouvoir souffler.
Toutes ces âmes charitables devraient faire la chasse aux sorcières des députés Le Fur, Benoit et Grall. Leur crime de sang ? Une loi qui permettrait « l’attribution, en lot ou prime, d’animaux vivants dans le cadre des manifestations sportives et folkloriques régionales traditionnelles ». Du langage technique qui cache une guéguerre débutée lors d’un tournoi de lutte bretonne. Les organisateurs avaient remis un bélier vivant au vainqueur du concours, peu au goût d’une association de défense des animaux. Jusqu’à se crêper le chignon à l’Assemblée. C’est dire, pour des Bretons…
Le jeu de lois débiles des députés, une enquête à découvrir exclusivement dans Bakchich Hebdo 34
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C’est très bien de chercher à protéger les animaux ! C’est qui est le plus désolant dans tout cela, c’est d’être obligé de prévoir des lois pour protéger un animal des conneries de l’homme !
Je ne suis pourtant pas un extrémiste, j’ai juste un chien depuis maintenant 13 ans mais cet article méprisant en me donne qu’une envie… ne plus lire les infos présentent sur votre site internet !!!!