Salauds de jeunes ! Trois quarts des Français, selon un sondage, trouvent les jeunes des 15 à 25 ans « individualistes, intolérants et égoïstes ». On redoute une guerre des générations.
C’est vrai : on se demande bien pourquoi les jeunes en veulent à leurs parents et vice-versa ! Car enfin : les sexas vont passer l’arme à gauche en laissant à leurs enfants un monde de rêve : du chômage à gogo, une planète bien climatisée, une dette publique confortable, de magnifiques décharges nucléaires, des guérillas locales religieuses distrayantes, des masques sur le nez pour parler au voisin qui tousse… et les jeunes font la fine bouche ! Ah, les ingrats !
Le problème des sexas aujourd’hui au pouvoir partout, dans les entreprises, les banques, les parlements, c’est de s’accrocher à leurs parachutes dorés et leurs assistances médicales car ils savent que leur temps est compté et leurs prostates défectueuses. En voyant un jeune s’approcher de leur fauteuil, ils montrent leurs appareils dentaires en grondant : « Regardez-moi ce jeune égoïste et intolérant qui veut me mettre à l’hospice ! Dégage ou je mords ! ».
Les sexas ont pourtant laissé de bons exemples à leurs enfants, à l’image respectable de Charles Pasqua éduquant son fils Pierre. Des modèles de probité candide, de refus de l’égoïsme, de sens de l’intérêt collectif. Les gosses ne voulaient plus lire Sartre, Vian ou Camus ? Peu importe : on les a collés devant la télé où ils peuvent s’instruire en écoutant Drucker et Ardisson. Ils ne voulaient plus écrire de belles lettres d’amour ? On leur a fourni les SMS. Ils ne voulaient plus déjeuner en famille entre papa et maman ? On leur a donné trois sous pour le McDo. Ils ne voulaient plus se préserver au plumard ? Le pape leur a procuré l’argument fatal : la capote est dangereuse.
Dans tous les actes de sa vie finissante, l’ancien soixante-huitard a montré l’exemple. Et oublié cette chanson du mois de mai : « Amusons-nous, faisons les fous ! La vie passera comme un rêve ». Il a donné raison à cet écrivain de droite (Jouhandau ?) qui voyant défiler les manifs rue Soufflot murmurait : « Vous finirez notaires ».
Un article sans grand intérêt qui oublie que les vieux actuels… 1/ ne sont pas une catégorie homogène et un nbre de plus en plus important en chie plus que certains djeun’s actifs :la lutte des classes Arthur tu connais ?
2/ Les djeun’s, symétriquement, n’ont plus que mépris pour les vieux qui ne conduisent plus assez vite - ils respectent mêmes les limitations de vitesse ces cons ! - ne sont pas dans Fesses-book et pour certains d’entre eux - 600 000 - se permettent de vivre au crochet des jeunes actifs avec 600 euros par mois - les rats - !
Allez Arthur cultive toi un peu avant de balancer des banalités de café du commerce comme "un vieux con de droite" et médite cette pensée : "la jeunesse n’est pas un âge de la vie mais un état d’esprit" Salut VIEUX !