Liberté égalité fraternité ou plutôt privilèges, opacité et favoritisme ? Le journaliste Olivier Toscer revient sur le contraste entre le discours et les réalités de notre douce France.
« La France est-elle une république bananière ? » On croirait un titre un peu provoc’, histoire d’attirer l’œil au détour d’un étalage puis au fur et à mesure des pages, force est de constater que la question se pose. Entre les pouvoirs exorbitants du chef de l’État, sa mainmise sur la justice et les contre-pouvoirs, la puissance des réseaux, etc. Un refrain nous revient en tête, « et moi, et moi, et moi, j’y pense et puis j’oublie. » Qu’est-ce qui est le plus choquant au final, le discours ou la réalité ? L’écart entre l’image de la démocratie de nos fameux Droits de l’Homme ou les privilèges, encore en 2009, de la France d’en haut ?
Olivier Toscer cible « le pouvoir de nomination du chef de l’État » comme « le socle de cette République bananière ». C’est vrai qu’avec 600 nominations directes, le Président « verrouille » tous les lieux de pouvoir. Démonstration.
Il voulait en finir avec la Françafrique. Sarkozy l’a promis mais l’a-t-il fait ? Le journaliste du Nouvel Obs revient sur ces plaintes compromettants des chefs d’État africains mais classés sans suite. Raison d’État ou impunité ?
La police, les politiques, les magistrats, tout est verrouillé mais reste encore les médias. Sont-ils suffisamment présents ?
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Et encore, je ne serais pas étonné que Sarko convoque le Parlement en assemblée plénière pour modifier la Constitution afin de pouvoir devenir le premier président élu à vie
Amusant, non ?
C’ est combien un passeport ?
Dire que le fait que le parlement puisse s’opposer à une nomination au CSA serait de la poudre aux yeux sous pretexte que le parlement est du même bord que le Président est stupide.
Il faut aller au bout de la logique ! Ca voudrait dire qu’il faut supprimer le Parlement lorsque celui-ci est du même bord que le Président et le gouvernement. En résumé, si pas de cohabitation, mise en sommeil du Parlement.
Je repète : stupide.