De l’art subtil d’escamoter en beauté une enquête un peu gênante pour Sarko Ier
Voici une bien belle leçon de justice en faux-semblant que vient d’administrer Philippe Courroye, le procureur préféré de Sarko Ier, dans l’affaire de l’appartement de Neuilly. L’ancien juge terrible de la galerie financière vient en effet d’étouffer – mais très intelligemment – ce dossier qui, avait défrayé la chronique au début de l’année, sensible pour l’Élysée. L’acquisition par Nicolas et Cécilia d’un magnifique duplex de l’île de la Jatte dans leur bonne ville de Neuilly, avec un rabais de 300 000 euros par rapport au coût du marché aurait pu être une épine gênante dans le pied non pas du Président (immunité oblige) mais au moins dans celui de sa future ex-femme, non protégée des foudres de la justice. Ouf ! le bon proc’ vient de réussir la prouesse d’enterrer cette l’affaire tout en sauvant sa réputation d’indépendance à laquelle il tient tant. Un tour de force exécuté en trois temps.
Premier mouvement : ouvrir le dossier. Sitôt nommé à Nanterre au printemps dernier, Courroye se saisit courageusement de la plainte d’un particulier pour ouvrir une enquête préliminaire. Il n’y était nullement obligé : le plaignant n’était pas fondé à porter l’affaire en justice. La plainte de ce particulier, résidant du XXème arrondissement de Paris et donc nullement contribuable de Neuilly était même légalement irrecevable. Courroye aurait donc parfaitement pu s’asseoir dessus en respectant scrupuleusement le code de procédure pénale. Deuxième temps : confier l’affaire à des flics de confiance. Pour diligenter son enquête, Courroye saisit un service de police des plus sûrs. Non pas la PJ de Nanterre, la plus proche de Neuilly mais les fidèles flics de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), l’équipe d’enquêteurs avec laquelle il travaillait en confiance lorsqu’il sévissait au pôle financier.
Dernière astuce : faire semblant d’enquêter. La BRDE a commencé par entendre le plaignant, un certain Marc Salomone, 56 ans, homme de ménage le soir et procédurier obsessionnel le reste du temps. Une audition d’abord gentillette menée par un aimable commandant… qui s’est terminée par un incident quand le commissaire du service a fait irruption dans la salle d’audition pour faire consigner sur PV « le crime » de Salomone, celui d’avoir prévenu certains journalistes de son petit rendez-vous Château-des-rentiers. Une mention idéale pour faire passer un plaignant de bonne foi pour un dangereux activiste anti-Sarko et achever de le décrédibiliser ! Puis les flics de la BRDE sont également allés interroger la promotrice immobilière octogénaire à l’origine du rabais, la désormais célèbre madame Lasserre, qui faisait la pluie et le beau temps sur le marché immobilier de Neuilly à l’époque. Une audition sans risque puisqu’elle n’allait évidemment pas dénoncer un cadeau qu’elle avait elle-même offert, sauf à se retrouver accusée d’abus de bien social.
Enfin, les enquêteurs sont allés poser quelques questions de pure forme avec le vendeur effectif du duplex des Sarko, alors employé du groupe Lasserre. Là encore sans risque d’entendre des horreurs. D’abord, à l’époque, le sieur Xavier Mellone s’était contenté d’effectuer les visites de l’appartement avec Cécilia, sans avoir son mot à dire sur le prix. Ensuite, celui-ci est aujourd’hui le propriétaire d’une agence immobilière ayant pignon sur rue à Neuilly. On le voit donc mal prendre le risque de heurter sa clientèle sarkozyste en jouant le rôle de la balance… L’enquête s’est donc arrêtée là. Les artisans ayant réalisés, à la demande du couple Sarko mais aux frais de la bonne madame Lasserre, de somptueux travaux dans l’appartement de l’île de la Jatte, n’ont même pas été entendu. Les flics ont peut-être eu du mal à les retrouver, puisque la plupart d’entre eux ont fait faillite. Mais dans ce cas, il leur aurait suffit de demander les nouvelles coordonnées aux journalistes, puisque plusieurs d’entre eux avaient retrouvé leur trace au printemps dernier…
Visiblement, le bon procureur Courroye, sûrement soucieux d’une justice rapide (et efficace pour l’Élysée), a préféré clore les débats au plus vite.
Nouveau scandale dans le neuf-douze Laplanche ancien directeur de la sem 92
Viens d’acquérir une ristourne de 40 % sur une maison vendu par le domaine, à Malmaison
(700 000 euros la ristourne !!)
source le Canard
J’ai halluciné en lisant cette perle du livre de Yasmina Reza quant à l’affaire de l’appartement de Sarkozy.
Yasmina Reza commente insinument l’article, en le qualifiant "d’infamant et de dérisoire" et nous fait pleurer en décrivant un Sarkozy "affecté par la mise en cause de sa probité".
Cette brave dame de la gauche de DSK ,vous savez le caviardé récompensé par Sarkozy…
Semble ignorer que Sarkozy a fait ses classes avec les pires mafiosos du RPR-RPF de cette belle république.
Et plusieurs sujets abordés dans le livre du collectif Victor Noir Sarkozy ou le destin du brutus ne font aucun doute sur les affaires de corruption auxquelles Sarkozy est liés.
Quand on parle d’un homme qui a pour maître à penser et pour témoin Pasqua avec lequel on échange un siège de Président du régional des hauts de Seine contre une immunité parlementaire.
Quant on a été dans la même bande des Longuet, Shuller, Balkany, Pasqua, Estroni et j’en oublie On évite ce genre de juger ceux qui font leur travail pour dénoncer cette corruption.
Quand un Président sans complexe envers la corruption , place au gouvernement un Santini mit en examen pour abus de biens sociaux et un directeur de Cabinet au ministères des finances ayant eut un redressement fiscal, et qu’on s’appelle Yasmina Reza soit disant fille de gauche, on évite de juger un article d’infâmant et de dérisoire.
Les cireuses du pouvoir à la Yasmina Reza, il y en a à foisson , on comprend que leurs plumes servent à descendre ceux qui font leur travail sans faire de concessions avec les politiques.
PAGE 98-99
Il vient nous voir à l’arrière de l’avion. Visage pâle et fatigué. La visite à Madrid a été en partie gâchée par un article INFAMANT ET DERISOIRE DU CANARD ENCHAINE. (Une fois de plus je constate qu’il est plus affecté par la mise en cause de sa probité que par la possible nuisance électorale..
*(d’après la presse étrangère DSK serait le fameux G, à qui Yasmina Reza dédicace son livre..)
Eh les potes ! Nous v’là revenus au bon temps de l’UDR. Il ne manque qu’une milice façon SAC, et l’affaire est complète.Quand on connaît le goût des Français pour la politique-magouille, le régime risque de perdurer pour quelques décennies. Si ça se trouve, c’est comme ça que la plèbe aime être traitée.
A vomir !