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« L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »

Interview / mardi 26 mai 2009 par Gersande Bignon
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Alors que de nombreux débats sur notre société font rage (diversité, statistiques ethniques, identité nationale), Latifa Zoubir nous livre un témoignage sans langue de bois sur son « intégration » à la Française.

Interview avec Latifa Zoubir, auteur de Je m’appelle Latifa. Une intégration à la Française, paru en avril 2009 aux éditions Denoël.

Vous traitez de votre « intégration » dans votre livre ? Au regard de votre parcours de combattante, ce mot ne vous gêne-t-il pas ?

« On peut effectivement parler plus d’exclusion que d’intégration. Je dirais même que c’est plutôt un problème d’assimilation. On peut se grimer en Français parfait, avec la coupe de champagne, boire du vin ou manger du porc, il y aura toujours quelqu’un pour nous rappeler que l’on est des enfants d’immigrés. Le modèle d’intégration à la Française est un grand leurre qui ne fonctionne pas. »

Comment réagissez-vous lorsqu’un Yazid Sabeg est nommé commissaire à la diversité et à l’égalité des chances ?

« Avec cette nomination, il s’agit encore de mesurettes qui ne changeront rien, sauf activer la haine. La plupart de ses mesures ont déjà été préconisées par le ministère de la Ville, avec à sa tête Fadela Amara. On a créé ce terme de diversité pour ne pas parler d’égalité. La diversité, c’est pour faire diversion. Le problème est l’absence d’une réelle politique sociale. Et je ne vois pas ce que minorité visible veut dire. Minorité visible de quoi, de qui ? Je ne suis pas une minorité visible. Je suis un être humain qui vit sur cette planète. À l’heure où l’on parle de mondialisation, c’est surprenant que l’on nous renvoie constamment à nos origines. Le vrai problème en France est que l’on regarde d’abord l’apparence et ensuite la compétence. C’est ce contre quoi je me bats. »

« Minorité visible de quoi, de qui ? Je ne suis pas une minorité visible. Je suis un être humain qui vit sur cette planète »

Si un ministère de l’Identité nationale avait existé au temps de l’arrivée de vos parents en France, auriez-vous été une fille de la République aujourd’hui ?

« Nos parents n’avaient pas pour idée dans les années 70 de rester en France. Le gouvernement les a appelés pour participer, à un moment donné, au développement du pays. Leur pays de cœur reste leur pays d’origine, duquel ils ont émigré. Le problème est qu’effectivement il n’y a eu aucun suivi les concernant. Ils se disaient que c’était possible pour leurs mômes, qu’ils pourraient quand même profiter de l’école républicaine. Malheureusement, nos parents ont vu que c’était pire qu’à leur époque. Avant, ils se prenaient le racisme en pleine face. Aujourd’hui, le raciste ne dit rien et nous prend pour des curiosités anthropologiques en nous regardant de haut. Je ne pense pas que la création d’un ministère de l’Identité nationale soit une avancée. »

Vous avez été membre de Ni Putes Ni Soumises. Fadela Amara devait préfacer votre livre. Est-ce plutôt un bien ou un mal qu’elle ne l’ait pas fait ?

« Peut-être que c’est un mal parce que j’aurais eu dix fois plus de publicité, même si j’avais été controversée parce qu’associée à Fadela !! Mais après tout, je n’appartiens à aucun parti politique. Je suis un individu, un électron libre. J’ai été déçue par Fadela Amara, parce que c’est quelqu’un en qui j’ai espéré. Je pensais qu’elle aurait eu ce côté grande sœur, qui continue de me soutenir. Ça ne s’est pas passé. Je pense qu’il s’agit d’un concours de circonstances, je ne lui en veux pas. »

« Le modèle d’intégration à la Française est un grand leurre qui ne fonctionne pas »

Pensez-vous que les jeunes des banlieues, des quartiers aient une vraie chance de monter dans un ascenseur social ?

« Non. Franchement, avant d’avoir un culot monstre et de se battre comme des malades, il faut dire ce qui est : pour monter dans un ascenseur social, je pense qu’il va falloir que nous créions notre tour nous-mêmes pour nous faire monter les uns, les autres. Pour ma part, l’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné. C’est, selon moi, la meilleure manière de traduire le livre. »

Après votre expérience malheureuse au Mouv’, est-ce que le service public a, selon vous, encore un sens aujourd’hui ?

« Bien sûr qu’il a encore un sens, mais il faut le niveler par le haut. Il faut avoir de belles et hautes ambitions pour lui. Je ne pense vraiment pas qu’il faille beaucoup d’argent pour faire de belles choses. Tout est une question de volonté. C’est comme Nadir Dendoune qui a monté l’Everest sans jamais avoir pris de cours d’escalade. On a là la preuve que l’humain peut faire des choses extraordinaires. »

Vous dédiez ce livre à vos parents et à tous les parents d’enfant d’ici et d’ailleurs. Est-ce que c’était important de le faire ?

« Oui, c’était important. Quand je vous ai dit que nos parents avaient beaucoup souffert, mais n’avaient jamais rien dit, c’était aussi une manière de leur dire : « finalement, on n’avait pas entendu vos souffrances et l’on s’est rebellé ». Dans mon cas, j’ai rejeté en bloc mes origines alors que c’est ce que j’ai de plus riche. C’est mon héritage. Aujourd’hui, plus personne ne pourra me reprocher d’être musulmane, d’origine marocaine, d’aimer ma culture, mes valeurs et mes traditions. Pas toutes évidemment : si ce sont des traditions archaïques, je m’insurgerai toujours. »

À lire ou à relire sur Bakchich.info :

C’est dans l’air. Crise financière, bourses en berne, pouvoir d’achat en déshérence et le discours du l’identité nationale ressurgit…
Yazid Sabeg, nommé fin décembre Haut-Commissaire à la Diversité, installe ce lundi un comité de réflexion pour se pencher sur les moyens de mettre en place les mesures sur la diversité.
Le ministère a démenti étudier la possibilité de créer un fichage sur la couleur de la peau… Pourtant, en 1996 déjà, les RG n’hésitaient pas à balancer des généralités sur la « violence des jeunes Africains (…)
Latifa Zoubir, Je m’appelle Latifa. Une intégration à la Française, éd. Denoël, 2009.

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8 MESSAGES

Forum

  • Je tire mon chapeau à Latifa
    le vendredi 2 avril 2010 à 23:14, Le Gaby a dit :

    >Je pense que l’expérience de Latifa est une réussite, elle a su se trouver. Pas forcément la voie qu’elle envisageait quand je l’ai fréquentée il y a une dizaine d’années.

    A lire ce qu’elle dit j’ ouvre les yeux et je me dis combien y a t il de Latifa, de Moussa, de Rachid, ou de Fatima en France qui souffrent de ne pouvoir exprimer le malaise qu’ils et elles ressentent dans notre France qui se déshumanise à grand coup de mondialisation … Le modèle que nous suivons tous est il accessible à tous et à toutes ??! Il n’y a pas de réponse , la réponse c’est à vous de la chercher, c’est je crois ce que Latifa a découvert. Je regrette que son chemin ait été semé de leurres et d’embuches, pourtant ce sont ces épreuves qui aujourd’hui ont renforcé Latifa et qui lui ont permis de nous apporter ce vibrant témoignage : il y a malheureusement trop de méfiance et de jugement de valeurs ( sur l’origine ethnique) ici bas et je ne crois pas que les choses s’améliorent de nos jours…

    L’espoir c’est de comprendre qui nous sommes alors en paix avec nous-mêmes nous pouvons être , et devenir…

    Gabriel

  • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
    le mercredi 27 mai 2009 à 23:51, Didier a dit :

    "…La vrai cause c’est que l’etat ne joue plus sont role dans l’education et la formation…" Ah bon Robert, c’est l’état qui doit éduquer les enfants ? Et les parents alors ? Je connais un jeune de 20 ans, en terminal, qui vient de cesser le lycée. Evidemment il n’ira pas aux épreuves du bac et il va se retrouver paumé. Non seulement les parents ne l’ont pas aidé à s’orienter, ou au moins à maintenir un certain niveau de motivation, mais en plus ils ferment l’appartement lorsqu’ils sont au travail. Le jeune reste dehors, à la rue. Le dialogue est totalement rompu avec le père qui ne veut plus entendre parler de lui. Un peu comme un chien dont on veut se débarrasser, on le laisse sur le bord de la route.

    L’école s’occupe de la formation, mais ce n’est pas suffisant si l’éducation par les parents n’existe pas.

    Il faudrait un organisme d’assistance sociale qui s’occupe de la famille entière pour éduquer à la fois les parents et les enfants. En fait le plus dur ce n’est pas l’éducation des enfants, c’est celle des parents qui doivent admettre de se remettre en cause.

    On peut avoir une idée de comment cela pourrait se passer avec l’exemple simpliste de Super Nanny où les parents changent leur comportement et où ça fini toujours bien.

    Mais dire à un adulte qu’il s’y prends mal pour éduquer ses enfants est un message difficile à faire passer.

    C’est plus simple pour les parents de prétendre que tout ces malheurs c’est à cause du racisme et des barres d’immeubles. C’est vrai que ce contexte vicieux est très handicapant. Mais c’est un très bon pretexte pour finalement laisser de coté l’éducation des enfants en se disant que c’est l’école ou la rue qui s’en chargera.

    Si j’étais au gouvernement, je proposerai une loi qui interdirait définitivement la construction d’habitations de plus de 1 étage ! Tout devra être construit à l’horizontal. Ainsi, terminé les problèmes de ghettos, de bruit, de voisins, d’entassement à la verticale. Il faut prendre toute la place disponible en surface. C’est sûr que c’est plus cher à construire, à entretenir, et surtout à déplacer les habitants dans les transports collectifs…. Les tours d’habitation encore en état seront progressivement transformées en lieux de travail. On peut rêver !

    Cela n’empêchera pas les populations de se regrouper selon leur ethnie ou leur origine, et de former des quartiers identitaires comme on peut le voir dans n’importe quel pays, et où les habitants construisent des repères sociaux et culturels qui leur permettent de forger leur identité et d’entretenir les traditions. C’est dans la nature humaine, chacun de nous se sent attaché à une identité collective, si si… en cherchant un peu chacun peut trouver. Cette identité est même revendiquée et défendue tout au long de notre vie par nous même, de façon volontaire ou implicite. C’est elle qui nous dicte notre façon de vivre, et par exemple notre façon d’éduquer nos enfants. Cela à l’insu de notre plein gré, en quelque sorte, on fait, on pense et on se comporte comme l’ont fait nos parents. C’est un genre d’automatisme, ou de reflexe, collectif.

    Lorsqu’on essaye de mélanger les ethnies dans les barres d’immeuble, de façon aléatoire selon la disponibilté des logements et l’origine des occupants, ça se passe souvent mal au départ. Les plus tolérants qui ne supportent plus des voisins agressifs finissent par s’en aller. Les espagnols et italiens des années 50 ont été remplacés par les africains et les magrébins qui ont l’air de relativement bien s’entendre.

    Donc ce n’est pas dans le lieu d’habitation que peut se faire l’intégration, puisqu’à terme les ethnies s’y regroupent. C’est même pire, un danois jette de l’huile sur le feu et enfonce le clou en disant "L’intégration des Musulmans dans nos sociétés occidentales est impossible" ( http://www.drzz.info/article-30363030.html ). Je ne suis pas certain qu’il devrait employer le terme Musulman… En Bosnie-Herzégovine les musulmans sont-ils occidentaux ? Bref, on va laisser ce terme là, que j’ai mit entre parenthèse dans la citation suivante de ce danois : "Ma propre expérience est que les (musulmans) ne comprennent pas notre façon toute occidentale de gérer les conflits par le dialogue. Ils sont élevés dans une culture comportant des figures d’autorités et des conséquences externes à l’individu et très bien définies. La tradition occidentale, qui utilise compromis et introspections comme principaux outils pour gérer les conflits tant intérieurs qu’extérieurs, est considérée comme une faiblesse dans la culture (musulmane). Dans une large mesure, ils ne comprennent tout simplement pas cette façon plus douce et plus humaniste de traiter les affaires sociales." J’aurai remplacé "musulman" par "arabe" dans le sens ethnique du terme tel que c’est expliqué dans wikipédia ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Arabe_(ethnie) ). Cela englobe donc une population ayant une identité linguistique et culturelle commune allant de l’Arabie à la Mauritanie. Dont par exemple les berbères qui se seraient bien passé de l’islamisation et qui voudraient bien ne pas être musulmans.

    Donc les arabes nord africains ont immigré en Europe et un psychologue danois nous dit que l’entente sociale avec les occidentaux n’est fondamentalement pas possible.

    Autre citation plus explicite : "Dans la culture occidentale et dans d’autres cultures non (musulmanes), comme en Asie, l’agressivité ou une brusque explosion de colère sont vues comme comportements que l’on regrette par la suite et dont on aura honte. C’est complètement l’inverse dans la culture (musulmane). Si quelqu’un bafoue votre honneur - ce que j’appelle en tant que psychologue la confiance en soi – il est attendu de vous que vous démontriez votre agressivité, et souvent également, que vous vous vengiez tant verbalement que physiquement. Ainsi, l’agressivité vous donne un statut inférieur dans nos cultures, mais un statut plus élevé dans la culture (musulmane)….. c’est une culture excessivement forte et une culture très fière. C’est certainement un attribut qui peut garantir la survie d’une ancienne culture à travers le temps… Malheureusement, une culture forte et fière rend également ses membres presque incapables de s’adapter à d’autres valeurs."

    Lorsque les premiers immigrés sont arrivés pour travailler en France à partir des années 1950, les français ont ressentie cela et ont fait en sorte de "mater" cette agressivité et cette fierté. Pas question de se laisser marcher sur les pieds n’est ce pas ? Déjà les colons français en Afrique du nord avaient bien préparé les mentalités en faisant comprendre aux arabes qui sont les plus intelligents.

    Les français sont maintenant politiquement corrects, c’est dans l’air du temps. Mais dans le fond, les mentalités n’ont pas changés. Les français imbus de leur personne tenteront vainement de faire changer le comportement des arabes fiers d’eux même. Nous sommes aussi têtus les uns que les autres. Cela semble être gravé dans nos gênes. Et le français sait ce qu’il veut, et il l’obtient, surtout quand il se sent agressé ou insoumis : révolution française en 1789, resistance et reconquête du pays en 1945. L’arabe est un conquérant prédateur qui s’approprie ce dont il a besoin, et cela a commencé en Arabie, bien avant Mahomet. Et cela s’est terminé au 8ème siècle avec Charles Martel ! D’où vient cette mentalité arabe ? Je vous invite à lire au moins le chapitre 2 du livre "L’islam et la psychologie du musulman" ( http://islam.romandie.com/get/2217/IslamServier1923.pdf ). Ce livre date de 1923, et selon notre propre culture on pourrait le prendre soit comme le fondement du racisme en France, soit comme un simple livre historique, à vous de juger. En tout cas c’est un best seller dans les blogs !

    Maintenant la France et l’Europe sont en paix avec elles même, démocratie oblige, et avec ses voisins. Tout le monde a baissé la garde, il n’y a plus de service militaire car il n’y a pas besoin de défendre les frontières. Mai 68 a révolutionné les esprits : laissons la jeunesse se construire elle même, cessons les crises d’autoritarisme, soyons plus cool….

    La volonté de conquête des arabes semble être toujours présente, et le dernier territoire à conquérir ce sont les esprits des occidentaux qui se sont donc endormis sur leur lauriers. Les français resistent, comme ils savent le faire. D’ailleurs ils ne se rendent même pas compte qu’ils résistent, ils le font par reflexe. Alors on dit que l’ascenseur social est en panne.

    • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
      le mercredi 3 juin 2009 à 10:55

      C’est quoi cet argumentaire digne du FN ? C’est qui ce pseudo sociologue de reference danois réactionnaire et raciste ? c’est quoi ces conseils de lecture crypto islamophobe ? On touche carrément le fond des chiottes avec l’invocation Charles Martel et de super Nanny !

      Ce commentaire est une suite d’ineptie et de contre vérité a propos des religions et des pseudo intention des gens, essayant de semer le doute, la peur et le rejet de la différence dans l’esprit déjà étriqué des Français a ce sujet est tout simplement scandaleux !

      Robert

  • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
    le mercredi 27 mai 2009 à 13:51, Ploufplouf a dit :
    "L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier". C’était déjà le titre d’un bouquin d’Aziz Senni et Jean-Marc Pitte de 2005 sur le même thème. Les choses ne changeront donc jamais…
  • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
    le mercredi 27 mai 2009 à 11:39

    Il est vrai et c’est un fait que ce n’est pas toujours évident, que certaines réticences et a priori persistent chez certains en fonction des couleurs de peaux mais dans tout les cas même pour un Français "blond au yeux bleux" fils d’ouvrier l’ascenseur social ne marche plus depuis longtemps et il y a des très grande chance de se retrouver lui aussi ouvrier non qualifié sans que pour autan le racisme, la xenophobie ou la discrimination en soit la cause… La vrai cause c’est que l’etat ne joue plus sont role dans l’education et la formation et que la reproduction sociale des elites n’as jamais aussi bien marché ce qui "barre" forcement la route a ce qui veulent monter quel que soit leur couleurs ou leurs appartenance religieuses…

    Je trouve que c’est tres facile de dire j’ai pas reussis car je suis comme si ou comme ca, je connais un fils de harki illettré devenu chirurgien et un fils de chirurgien qui n’as jamais réussi a passer la deuxième année de médecine.

    Oui l’ascenseur sociale marche aujourd’hui beaucoup moins bien qu’hier pendant les 30 glorieuses, mais c’est pareil pour tous et les seuls arrivant a le prendre pour monter sont ceux qui ont une motivation, une persévérance et une capacité de travail hors du commun et pas seulement l’envie de s’élever socialement.

    Il faut arrêter de toujours être dans la victimisation et dans la revendication identitaire, cela ne fait que créer des tensions entre les gens de même conditions alors que le probleme de la reproduction sociale n’as rien d’exclusif aux "minorités" mais a la grande majorité de la classe ouvrière…

    Robert

  • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
    le mardi 26 mai 2009 à 07:54, Nadia a dit :
    Même au tribunal,quand vous êtes d’origine immigré ( bien que Française),on vous rapelle votre indentité en vous posant la question "êtes- vous Algérienne ? De victime ,vous passez trés vite au rôle de coupable. Un Arabe c’est forcément coupable !
    • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
      le mardi 26 mai 2009 à 15:44, blablablietblablabla a dit :

      Bizard,ça fait 40 ans que je vis en France j’ai jamais eu

      de problème de racisme ,je suis basané,nom et prénom

      Arabe,peut-être que vous attirez les cons.

      Et pourtant je vis dans une région ou tout les immigrés

      européens(italien,espagnole,portuguais)et qu’ils sont

      réputés assez raciste et bien non. C’est pas comme à

      Paris qui sont trés trés ouvert,peut-être dans les

      années 70 là oui ça craigné dans les villages du midi,

      là c’était du racisme ,c’est simple dans les bals

      en été quand ils voyaient un Arabe ou un noir ils lui

      tombaient tous dessus,mais maintenant ya plus de racisme.

      • « L’ascenseur social était en panne. J’ai pris l’escalier, mais il était condamné »
        le mercredi 27 mai 2009 à 22:45, Nadia a dit :
        @BLABLABLIETBLABBLA Le racisme Républicain et Institutionnel est bien plus douloureux.Vous n’avez que 40 ans ,vous n’êtes à l’abri de rien.Heureusement que tous n’ont pas subit des discriminations ,sinon une guerre civile aurait eu lieu. Le Racisme est sournois ,pervers, difficile à dénoncer.En général,ceux qui le subissent ,sont les citoyens les plus fragiles.Ceux qui ont réussi sont beaucoup moins exposé aux racisme ,puisqu’ils ont la chance d’avoir les armes pour se défendre.N’oubliez pas que nous sommes pas tous née sous une bonne étoile et que nous avons tous des parcours de vie différent. Il est vrai que les Français de souches subissent aussi le violence ,et la délinquance de certains.Le problème sont les amalgames,les bons payent souvent pout les mauvais. Une question : "Parquer les mêmes populations dans des cités éloignés des villes,cela s’apelle comment d’aprés vous ?
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