Le 5 juillet est "jour de fête" pour les nostalgiques de l’Algérie française. En particulier pour les anciens de l’OAS qui ont (presque) tout obtenu de la République.
Quatre ans après la loi du 23 février 2005, qui avait osé promulgué "le rôle positif de la colonisation", on aurait pu croire que c’en était fini des réminiscences. Malgré le retrait de l’alinéa polémique de l’article 4 par Chirac en 2006, on s’aperçoit qu’un arsenal législatif est finalement passé quasi incognito. Zoom sur l’article 13 où “Peuvent demander le bénéfice d’une indemnisation forfaitaire les personnes de nationalité française (..) en relation directe avec les événements d’Algérie pendant la période du 31 octobre 1954 au 3 juillet 1962, de condamnations ou de sanctions amnistiées, de mesures administratives d’expulsion, d’internement ou d’assignation à résidence, ayant de ce fait dû cesser leur activité professionnelle”. En clair, cette loi bénéficie aux anciens de l’OAS qui ont du cesser de travailler pour s’être opposé aux forces régulières !! De Gaulle en mangerait sa casquette.
Une association et un homme ont particulièrement oeuvré. Philippe de Massey, français de métropole, ancien engagé volontaire dans les parachutistes en Algérie. Il a, pour le compte de l’ADIMAD - Une association créee par le général Salan et défendant les anciens de l’OAS- battu le pavé pendant quatorze ans pour obtenir des allocations substancielles. Il nous a accordé un entretien.
A lire ou relire sur Bakchich :
C’EST MARRANT, ça….
Je poste sur "Bakchich" depuis sa création, et JAMAIS je n’ai été censuré…Je sais pas, 30, 40 commentaires, et toujours édité…
Mais là VLAN, trois de mes commentaires censurés d’un coup en 24 heures ! Deux sous cet article et un sous celui concernant la condamnation pour violences de l’autre sordide personnage…
"Bakchich" a délocalisé son service de modération à Alger OU QUOI ?
C’EST QUOI CE PLAN ?????
Le 5 juillet est une fête nationale en Algérie, la date de la libération du peuple algériens après plus d’un siècle de colonialisme.
Les OAS peuvent se branler, ils ne referont pas l’histoire.
Tu m’étonnes que c’est la fête !
Quelle fierté d’être Algérien aujourd’hui, quand on regarde comment, après avoir chèrement acquis sa liberté (quelle fierté d’avoir été libéré sur décision politique alors que sur le terrain l’humiliation était totale !), on a su prendre en main avec autant de réussite sa destinée !
Non, franchement, pas besoin de réécrire l’histoire…celle-ci s’affirme très bien par elle-même dans sa vérité enfin dévoilée, année après année…
Non messieurs, le 5 juillet n’est pas un jour de fête pour les "nostalgiques de l’Algérie française".
Le 5 juillet 1962, l’Algérie algérienne fêtait son indépendance toute neuve. Des centaines de milliers d’européens d’Algérie, arrachés à leur terre natale s’entassaient dans les camps de réfugiés en France de métropole. Les Harkis se préparaient à subir l’un des pires génocides de notre histoire.
Le 5 juillet 1962 à Oran, le FLN a massacré des milliers d’européens qui n’arrivaient pas à partir. Des milliers. En avez-vous jamais entendu parler ?
Ce même jour, les harkis et leurs familles réfugiés en ville, étaient sommairement exécutés pour les plus chanceux. Les autres étaient rassemblés pour être tués plus tard, après d’atroces tortures. En avez vous jamais entendu parler ?
Ce même jour le général Katz, Gouverneur militaire d’Oran je crois, recevait l’ordre de de Gaulle de n’intervenir sous aucun prétexte pour porter secours aux civils pourchassés. Il restera sourd aux appels au secours des malheureux.
Le lendemain, le Lieutenant Roger Degueldre chantait la marseillaise face au peloton d’exécution.
Moi, ce jour là, j’étais dans un camp de réfugiés du coté de Marseille, avec toute ma famille. L’Algérie, nous y sommes tous nés. Nous l’avions quittée le 26 juin. Nous n’y sommes jamais retournés.
Non messieurs, le 5 juillet n’est pas un jour de fête.