Cette semaine, JF Probst ressort de vieilles lettres du placard. Il compare l’Etat d’Israël d’aujourd’hui à celui de 1968. Année durant laquelle Ben Gourion et le général de Gaulle se sont échangés des courriers pour évoquer leur relation.
« Cet échange de lettres qui date de décembre 1968 entre Monsieur Ben Gourion et le Président de la République Française est un chef d’œuvre d’intelligence et de bonne volonté de part et d’autre. » (1’36)
« Vous verrez que quand des grands hommes veulent bien réfléchir, veulent bien méditer, et veulent bien surtout agir, décider, avec une diplomatie qui va vers les sommets et non pas vers les embrouilles… » (2’34)
Vous trouverez la lettre en dessous.
Je ne sais pas trop où M. Probst à été pêcher cette idée que Netanyahu voudrait la paix.
Chez Obama, peut-être ? [Info-Palestine] - Obama décrit Netanyahu comme un « homme de paix »
Mais Obama fait de la politique, il ne faut pas toujours croire les hommes politiques.
Sans la guerre, Israël aurait la guerre civile, car depuis Ben Gourion le mythe d’une culture juive exclusivement ashkénaze a vécu.
Il n’y a pas que les hommes qui ont changé, il y a aussi les réalités.
Merci du cadeau Monsieur Probst.
Qu’est-ce qui a changé depuis décembre 1968 ?
Du côté israélien ,rien, les mêmes arguments avec la pathologie en plus car Ben-Gourion, lui ne croyait pas à la propagande qu’il avait élaborée.
Du côté français, tout, si le Kaiser Sarkoko lit la réponse de de Gaulle , il va encore rétrécir et on a des chances de ne plus le retrouver.
Les propos de de Gaulle qui ont fâché Ben Gourion sont dans cette conférence de presse : http://www.dailymotion.com/video/x98x6c_charles-de-gaulle-27-novembre-1967_news à déconseiller
Je défie M. Probst de démontrer que la création de l’entité sioniste au profit d’une minorité de gens juifs ou se croyant de vieille ascendance trimillénaire juive (alors qu’ils sont peut-être descendants de Khazars) était éthiquement défendable
Et ce quand , juridiquement, la Charte de l’ONU ne permettait pas de voter, avec entre autres des voix achetées par les sionistes (1 million de dollars de l’époque !) une recommandation non prescriptive qui ne recueillit même pas 24 voix « libres » sur 56 au dire du père pourtant toujours sioniste des nouveaux historiens juifs israéliens Benny Morris.
Rien n’autorisait, même la Shoah encore mensuellement exploitée sur les télés jusqu’à l’écoeurement, à tuer, violer, voler expulser les habitants arabes légitimes de 1947 en partie descendant de Juifs, comme le dominateur Ben Gourion lui-même l’avait écrit en 1936.
Alors que d’admirables sionistes pacifiques comme Buber, Magnes et quelques autres, acceptaient, eux, d’être citoyens légitimement minoritaires en Palestine de la Méditerranée au Jourdain.