Dieu, qu’on est con, voilà quinze jours, je me réjouissais de la nouvelle situation à Kinshasa. Quel malheur ! Voilà qu’à peine le calme revenu et les élections passées, nos amis congolais n’ont rien trouvé de mieux qu’engendrer exactions et fusillades avec leur cortége tragique de dizaines de morts. Que de misère , et quelle peine pour les amis et les familles du Congo au regard de tant de gâchis ! Ce ne sont pas ces stupides déstabilisations qui amèneront vers Kin’la belle des investisseurs sérieux.
Il n’y a pas que l’Afrique Centrale pour faire péter le déconomètre, comme dirait Grand JacquO.
À Paname, capitale de nos cousins gaulois, la campagne bat son plein et les couillonnades sont nombreuses. C’est un régal et un plaisir largement partagé que de revoir Patrick Balkany, le célébrissime maire de Levallois, acteur vedette dans le film Maréchal-Schuller, se pousser du col à côté de Lucette Michaux Chevry et de SarcokO, en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre.
Les pitreries de Madame Ségolène Royale de Villepinte, nouvelle pucelle de France, toute gorge déployée, chantant la marseillaise et agitant la bannière tricolore, valent aussi le détour… Nationalisme quand tu nous tiens ! Il y a du progrès par rapport au match au stade de France où les Jospin et autres Hollande ne daignaient pas bouger leurs fesses lorsque des jeunes surexcités sifflaient l’hymne français.
Avec SégogO patriote et SarkocO nationaliste, il est à prévoir que les petits français préféreront Besancenot, Bové ou Buffet… et encore plus et tant mieux, Bayrou. Vive les B !
Parce que les meilleurs observateurs savent bien qu’en France au mois de mai la probabilité de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour est très forte. Il faut dire que la reconstitution de la ligue dissoute des O, lors de la crise des banlieues en flammes et du rejet violent du CPE, n’attire pas vers la bande à SarcokO : il n’y aura pas de rupture avec GalouzO, AlliO, BorloO, JacquO ! Avec le fils d’hongrois Nicolas qui veut devenir roi des Gaulois, on continue comme avant, avec les mêmes. On ne change pas une équipe qui perd !
Frères et sœurs d’Afrique observez attentivement la politique en France, pour beaucoup votre ancienne mère patrie, car vous risquez de bien vous marrer. Si au second tour au lieu de Le Pen contre Ségolène, ils ont BayroO contre SarkO, alors cette fois-ci c’est le grand seigneur de l’Oubangui, Valéry Giscard d’Estaing qui va devoir « s’échprimer » : en tout cas s’il vote SarkocO avec Pasqua et Chirac, ce sera avec ceux qui l’ont « échterminé », politiquement en 1981. Rien ne va plus mesdames et messieurs, les jeux sont faits…