Les départs se succèdent frénétiquement au cabinet de Rachida Dati. Après le directeur de cabinet, c’est aujourd’hui au dir cab adjoint de claquer la porte…
Quinze, seize, dix-sept, dix-huit… On finit par en perdre ses calculs tellement le nombre de départs au sein du cabinet de Rachida Dati est soutenu. Après le départ de Patrick Gérard, directeur de cabinet, c’est aujourd’hui au tour du « dir cab adjoint », Hervé Machi de prendre ses clics et ses clacs et de dire : « Basta » !
Travailler avec le garde des Sceaux ne semble pas de tout repos… Mais un courageux s’est dévoué pour prendre la relève : le procureur de la République de Poitiers, Frédéric Fèvre. Quel homme ! D’ailleurs, il connaît bien le ministère de la Justice pour avoir été le conseiller chargé de l’organisation judiciaire quand Dominique Perben était garde des Sceaux, sous la présidence Chirac.
L’ambiance n’est plus à la fête place Vendôme… Fini le tapis rouge, le champagne et le bling-bling ! « On essaie tous de se recaser à gauche, à droite », raconte l’un des membres du cabinet. Le message est passé. Et Nicolas Sarkozy l’a noté, lui qui avait reçu Rachida Dati, il y a une semaine au Château. Le remontage de bretelles avait d’ailleurs été sévère pour la garde des Sceaux.
Depuis, le président, lassé par Rachida Dati, n’a pas souhaité la revoir en tête-à-tête. « Nicolas Sarkozy n’en peut plus », raconte un visiteur du soir. « Elle fait bourde sur bourde ». La dernière en date qui a déclenché la colère du chef de l’État : les déclarations de sa ministre après l’interpellation musclée de Vittorio de Filippis, journaliste à Libération, PDG et directeur de la publication du quotidien de juin à décembre 2006. « Il était fou de rage », soupire un de ses proches.
L’Élysée a donc aussitôt fait paraître un communiqué pour désavouer sa ministre et appeler à une « enquête dans les plus brefs délais ». Hier, en Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy en a remis une couche, furieux de la gestion de ce dossier sensible. À ses yeux, ce n’est pas Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, qui a fauté, mais bien Rachida Dati.
On l’avait compris, les relations sont loin d’être au beau fixe entre le Palais et la place Vendôme. Et le remaniement approche…
À lire ou relire sur Bakchich :
Facile de la virer pour Sarkozy, quand elle a fait passer pour Sarkozy les réformes les plus dures, la carte judiciaire, la majorité pénale à 13 ans, les fous enfermés à vie etc
Dati a servi à Sarkozy de relayer et de faire appliquer son futur programme répressif cher au front national, il suffit de réoucouter la vidéo en off, où Sarkozy compte détecter les futures délinquants dès le berceau.
Fréderic Lefébre n’a fait que rappeller un des projets de Sarkozy
Tu m’étonnes qu’il est énervé XD
Personnellement ces gaffes à répétitions sont une des seules choses qui me réjouit ces derniers temps, elle va nous manquer je vous dis. Ca me rappelle la grande série de Bachelot à l’écologie.
M’enfin, il est clair que, comme MAM, comme Christine Boutin ; pour moi, Dati va virer en Janvier. Il va pu rester beaucoup de femmes au gouvernement à ce train là… ils vont devoir mettre des couettes à Dominique Perben ^^
Je doute qu’ils mettent Dati au placard, mais contrairement à Timothee je ne pense pas qu’elle reste au gouvernement. Car, autant sa novlangue est efficace en campagne, autant elle n’arrive pas à faire illusion sur le long terme. je la vois bien ressortir à Paris pour les Européennes. Ils auront besoin de femmes pour adoucir leur image de mafieux ;) .
l’accouchement remettra les choses en place…
Ce serait dommage que Madame Rachida soit encore au travail à son 8ème mois de grossesse. Elle a droit à un repos bien mérité !
et sera une manière élégante de virer DATI de la Justice.
Mais… qui donc est le père … ?…