Jean-Hugues Matelly était chef d’escadron de la Gendarmerie nationale. En mars 2010, il s’est fait radier des cadres par décret présidentiel, pour avoir critiqué la fusion de la gendarmerie nationale avec la police. Entretien.
Jusqu’en mars 2010, Jean-Hugues Matelly était chef d’escadron de la Gendarmerie nationale. Mais le zélé, qui mêlait son travail de gendarme à la recherche, a osé critiquer ouvertement la fusion de la gendarmerie avec la police. Il s’est donc naturellement ( !) fait sanctionner par… Nicolas Sarkozy lui-même. La peine ? Radié ! Matelly est le premier officier de l’armée de la République à subir cette sanction, pour « manquement au devoir de réserve ».
Dans un livre qui paraît jeudi 7 octobre aux éditions Jean-Claude Gasewitch, L’Affaire Matelly, Jean-Hugues Matelly raconte comment il vit cette histoire, lourde, revient sur les séances au tribunal, les discussions avec son avocat Me William Bourdon (Matelly a porté plainte), et sur les soutiens des médias et de ses anciens confrères. Car Matelly n’a pas encore perdu. Le jugement du Conseil d’Etat doit tomber fin octobre ou début novembre. Annulera-t-il cette radiation absurde ?
Un autre mystère subsiste : qui, au sein de l’institution, a conseillé à Nicolas Sarkozy de se débarrasser de ce gendarme en chef adepte de la liberté d’expression ?
Un autre mystère subsiste : qui, au sein de l’institution, a conseillé à Nicolas Sarkozy de se débarrasser de ce gendarme en chef adepte de la liberté d’expression ?
Pas besoin de donner de conseils à Grincheux. N’a t’il pas donné l’ordre de piétiner les journalistes, de leur cracher dessus.
Un général qui a voulu dire tout haut ce que nombre de ses confrères disaient tout bas, a été lui aussi " appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
Tsarkozy de Nagy Bocsa, ne supporte pas qu’on lui résiste.
Il n’y a que sa cour à l’échine souple, qui le trouve irrésistible.
Je pense que quand le remaniement tant attendu ( par les médias) aura eu lieu, les bouquins vengeurs vont fleurir.