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Ligue 1

Bordeaux-OM, Du gâchis

30 août 2010 à 08h05
Pour le premier choc de l’année en Ligue 1, entre le champion sortant et son prédécesseur, nulle euphorie ni nouveauté.

Bon gré mal gré, Jésus aura attendu 33 ans pour faire pleuvoir les miracles. Mais jamais en terre girondine. Peu de chances dès lors que l’OM mette fin à la disette de victoire qui la frappe depuis 1977 au Parc Lescure (devenu Jacques Chaban-Delmas) de Bordeaux, terre de mauvais accueil des Girondins de la ville. Aucune victoire depuis 33 ans. Et 2010 ne changera pas la donne. Ni pour le plus grand club du monde. Ni pour ses fans. Ni pour les téléspectateurs, cloîtrés devant Canal Plus, en ce pluvieux dimanche soir parisien.

Et les mauresques n’égaient pas toujours les nuits.

Pour le premier choc de l’année en Ligue 1, entre le champion sortant et son prédécesseur, nulle euphorie ni nouveauté. Reconverti en commentateur, l’ancien attaquant Dugarry continue à gâcher.

Sa salive d’abord, quand il s’agit d’ânonner les informations lues plus tôt dans la journée au sein des colonnes de l’Equipe, rituel de tous les consultants/présentateurs de foot, toutes télés confondues.

Sa crédibilité ensuite. Pertinent dès lors que les Girondins ne jouent pas, l’ex joueur bordelais s’abîme sitôt son équipe favorite sur le terrain. Compassion pour le défenseur Savic, dépassé à la moindre accélération (1ere minute). Frappé de cécité quand l’arrière latéral Chalmé descend l’attaquant marseillais André Ayew (4e minute). Retors au moment de louer les qualité de combat de Brandao, rustique attaquant brésilien qui malmène les défenseurs bordelais (12e minute). Un à zéro pour Marseille. Lucien Gonzague (Lucho Gonzalez pour les profanes et hispanophones) a ouvert le score.

Chronique d’une victoire inespérée et de la longue agonie de Dugarry ? Entre deux actions marseillaises, Laurent Paganelli, homme de terrain de Canal à l’accent chantant moque le dernier joujou technique de la chaîne cryptée. "La palette 3D", où des images virtuelles permettront de visualiser une phase de jeu sous un angle différent, en pivotant autour de l’action. Façon Matrix donc. Un gri gri sans doute destiner à combler les vastes moments d’inanité auxquels se livrent les commentateurs.

Et vient le tournant du match. Où Duga renoue avec son jeu. 34e minute. Expulsion d’Edouard Cissé, milieu marseillais. "Sévère" juge l’ancien joueur qui enfourche son dada. L’arbitrage. En supériorité numérique, Bordeaux va revenir. Et l’ami Christophe, dans les 60 minutes du match, aura tout loisir de gloser sur les errances de l’homme en jaune.

Le reste est écrit. Bordeaux revient à deux minutes de la fin. 1-1. Bon prince, l’ex international se souvient qu’il est passé par Marseille, désormais entraîné par son ami Didier Deschamps. "Marseille a été supérieur". Sans triompher. Dugarry Brillant, dans ses critiques de l’arbitrage. Bordeaux-OM. Encore du gâchis.

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