A la tête de ce merveilleux royaume, qui a inventé la colonisation migrante, trône un roi dont nul n’ose saper l’autorité.
Il est un royaume invisible et migrant, qui, tous les quatre ans, apparaît un mois durant. S’impose au monde en général et à un pays en particulier. Voire le colonise pendant six semaines, focalise les yeux de la planète sur lui, avant de le laisser exsangue, ivre et heureux. Quand il le peut… Ou qui affiche un souverain mépris pour ladite nation où il a daigné faire halte. Et, à la tête de ce merveilleux royaume qui a inventé la colonisation migrante, trône un roi dont nul n’ose saper l’autorité. Pas même les États des G8, G20 ou autres puissances émergentes de la scène internationale. Pas même l’ONU qui compte moins d’adhérents que la tentaculaire Fifa.
L’association et son patron, Sepp Blatter, ont bloqué les principales villes d’Afrique du Sud, imposé les stades à rénover et n’ont guère bourse déliée. Se sont goinfrés sur les revenus télé, marketing, sponsoring. Et ont vu l’Afrique du Sud leur tailler des lois sur mesure. Du jamais vu encore, et surtout pas dans les Coupes du monde française ou allemande.
Une coupe réglée mais pas encore pleine pour Blatter. Qui souhaite se représenter à la présidence de la Fifa en 2011. Sepp ne se lasse pas de ses cueillettes.