Exclusivité ! Après les informations publiées par Le Figaro, un sociologue du CNRS tord le cou à l’idée que les caméras de surveillance feraient chuter la délinquance de rue.
Sous l’effet de la démultiplication des caméras, la maison Poulaga est-elle « condamnée à voir fondre ses effectifs » comme l’a écrit hier dans ses colonnes Le Figaro ? Dans un contexte de crise sociale, les syndicats policiers apprécieront.
Bakchich revient sur la délicate question de la vidéosurveillance dans un entretien mené avec Frédéric Ocqueteau, directeur de recherches au CNRS, sociologue au CERSA (Centre d’études et de recherches de science administrative), membre de l’Observatoire national de la délinquance (INHES - Ministère de l’Intérieur).
Bakchich : Selon les chiffres annoncés par le ministère de l’Intérieur et révélés par Le Figaro dans son édition du lundi 23 mars 2009, trois cents communes auraient recours à la vidéosurveillance, soit près de 350 000 caméras publiques et privées fonctionnant dans toute la France. Avec des résultats apparemment spectaculaires, car, apprend-on, cet outil aurait permis « de faire reculer la délinquance de rue de 58% à Orléans, de 50% à Epinay-sur-Seine (93), de 48% à Cannes, de 40% à Avignon, de 27% à Strasbourg, de 20% à Lyon ». Quelle interprétation faites-vous de cette annonce ?
Frédéric Ocqueteau : C’est la propagande pro gouvernementale habituelle de ce journal, mais il n’est pas le seul. Le problème est le suivant : tant qu’un journaliste ne fera pas l’effort d’expliquer à ses lecteurs les mécanismes d’imputation causale entre l’érection d’une caméra dans l’espace public d’une ville et son impact sur des comportements dans la rue, il n’aura pas fait son travail. En revanche, s’il prend le temps d’expliquer comment, dans chaque ville qui se serait équipée, quel comportement malveillant a été ciblé, quel suspect les agents municipaux ont observé, à quelle heure et pourquoi ils l’ont fait, ce qu’ils ont exactement enregistré, et comment les équipes de rondiers sont intervenues pour interpeller le « délinquant de rue » en question surpris en flagrant délit, là l’effort de pédagogie aura servi à quelque chose.
J’ai, pour ma part, plutôt tendance à penser que l’efficacité d’un dispositif de vidésosurveillance à composante sécuritaire devrait plutôt se mesurer à une augmentation du nombre de suspects surpris en flagrant délit par les agents municipaux plutôt qu’à leur diminution, lié à un prétendu effet d’inhibition constaté parmi la population « vouée à passer à l’acte ». Les quelques études sérieuses disponibles à ce sujet montrent en effet qu’avec une bonne campagne de pub locale, un impact inhibiteur peut être mesuré, mais elles montrent aussi qu’il n’est toujours que temporaire s’il n’est pas pérennisé par un couplage à d’autres mesures de prise en charge préventive n’ayant rien à voir avec les caméras.
Bakchich : Selon l’Intérieur, le nombre de communes sous protection vidéo devrait même rapidement atteindre les cinq cents en France. Michèle Alliot-Marie a promis de faire passer ce nombre de 20 000 à 60 000 d’ici la fin de l’année 2009. Est-ce à dire que le gouvernement veut surtout inciter les communes et autres acteurs publics à s’équiper ? Est-ce à dire que l’intérêt opérationnel n’est plus à démontrer ? Est-ce une affaire de « gros sous » ?
Frédéric Ocqueteau : Je pense plutôt que la présente annonce sert plusieurs desseins simultanés. L’Etat s’attribuerait un mérite ressortant du seul effort d’équipement des collectivités territoriales, en faisant croire que les élucidations des affaires augmenteraient. C’est peut-être un ressenti local, mais il faut également convenir qu’un maire a toujours besoin de rassurer sa population et de « communiquer » de la même façon qu’on le fait au niveau national. Il faut toujours prouver que l’insécurité dans la rue recule, et qu’on aura donc toujours eu raison de demander au public un effort fiscal plus conséquent pour investir dans de nouveaux dispositifs de surveillance. Pour l’instant, la stratégie est gagnante sur les deux plans. Et l’Etat peut multiplier par dix ou par cent le quota des caméras utiles, cela ne lui coûte rien en termes de budget national.
J’ai gardé le souvenir d’une municipalité comme La Rochelle ayant naguère fait appel à une expertise scientifique totalement indépendante ayant conclu à l’inanité d’un investissement en équipement de caméras pour la ville, répondant à l’émotion passagère suscitée par le festival du week-end vespéral des Francofolies. On n’a pas voulu donner crédit à cette étude à la méthodologie trop sophistiquée, car la municipalité avait évidemment une autre idée en tête. Résultat : à ma connaissance, il n’est pas un seul marchand de caméras fournissant à la fois l’audit et le dispositif aux municipalités qui ait conclu au moindre coût d’une autre solution moins sécuritaire que la caméra. Et c’est normal, car s’il fallait se baser sur la science pour agir politiquement et lui faire endosser des décisions qui ne sont que des leurres quand on cherche autre chose, où irait-on ? Il n’y a vraiment que les rêveurs du CNRS pour imaginer des choses aussi naïves. Heureusement que la criminologie appliquée va mettre un terme à toutes ces rêveries.
Bakchich : Ce sont donc les taux d’élucidation qui explosent, c’est-à-dire davantage d’auteurs identifiés. Pour autant, peut-on en déduire que l’installation d’équipements vidéo a de facto multiplié le taux de réussite policière ?
Frédéric Ocqueteau : J’allais y venir. Du côté police nationale, on grince des dents car les usages municipaux investis dans les caméras ne concordent pas toujours avec les attendus de la police judiciaire, et les espoirs mis dans les caméras. Or personne en France n’entend méditer comme il convient, c’est-à-dire rationnellement, ce cri d’alarme du directeur de Scotland Yard à Londres qui fit état l’an passé d’une contre performance spectaculaire dans le pays au taux de densité des caméras par tête d’habitants le plus élevé au monde : « 4% d’élucidations de mieux », c’est-à-dire d’identification d’un vrai suspect, et non pas le menu fretin des pauvres diables dont la justice classe sans suite les affaires !… C’est tout simplement tromper le monde que d’évoquer une explosion des élucidations ! J’ai été auditionné par la commission du Sénat chargée de plancher sur une nouvelle réglementation de la vidéosurveillance et cherchant à en comprendre l’efficacité. Les honorables venaient de recevoir le matin même cette information du chef de Scotland Yard. Tout se passa pour eux comme si la comparaison était illégitime : la police française n’a, semble-t-il, rien à voir avec la police britannique.
De toute façon, nul n’est pour l’instant capable d’établir un lien systématique en France entre vidéo surveillance et arrestation d’un suspect dans l’espace public, puisque l’origine des signalements policiers n’est pour l’instant jamais référé à la détection d’une caméra, sauf si elle gérée par l’Etat lui-même, comme à la préfecture de police. Et cela se comprend : imaginez qu’un chercheur vienne démontrer que l’augmentation des taux d’élucidations dans « la délinquance de rue » serait imputable aux caméras du maire de la ville. Bonjour le drame national sur les excellentes performances de notre police nationale.
Pour l’instant, il me semble que le message politique de la Direction générale de la police nationale (DGPN) consiste plutôt à nous persuader que les « caméras » dans leur ensemble, sont efficaces. Or, dit ainsi, c’est tout simplement indécidable. C’est vrai et c’est faux. A mes yeux, le problème n’est tout simplement pas là, et les arguments d’autorité ne sont nullement impressionnants.
En revanche, à l’Observatoire national de la délinquance (OND) qui n’a pas produit d’étude rigoureuse sur le sujet, on entend les arguments des maires de droite et de gauche à ce sujet… Il est intéressant de comprendre comment ils en ont été convaincus du bien fondé de s’équiper, mais également de comprendre les arguments de ceux, de moins en moins nombreux, qui résistent encore à l’aimable pression de l’Etat central.
Bakchich : « Sur cinq ans, affirme la Place Beauvau, le volume de la délinquance a diminué presque deux fois plus rapidement dans les espaces vidéoprotégés ». Est-ce à dire que les caméras dissuadent certains délinquants de passer à l’acte ?
Frédéric Ocqueteau : Je ferai la même réponse. Tant qu’on ne nous aura pas expliqué les modalités du protocole mis en place pour le démontrer, cette prétendue diminution spectaculaire restera un argument d’autorité magique. Aucune étude un peu rigoureuse de ce genre n’est parvenue à ma connaissance. De deux choses l’une. Ou bien on me la signale, en tant que membre de l’OND par exemple, et quand j’en aurai pris connaissance, je reviendrai vers vous pour faire amende honorable ; ou bien, elle n’est qu’un aggloméré de données disparates et incomparables, et je crains que personne ne veuille prendre le risque de les montrer à la critique indépendante.
Nous restons encore dans un pays immature en matière de transparence des chiffres, quoique beaucoup de progrès aient été accomplis ces dernières années pour améliorer la situation… Quoiqu’il en soit, la magie peut avoir des effets de renforcement de crainte sur les craintifs de nature, elle n’opère pas sur ceux qui s’en défient ou ceux qui sont déterminés à la braver, serait-ce pour démontrer l’inconsistance des caméras.
Toutes les recherches dans l’espace public qui ont essayé de mesurer l’impact d’un changement des comportements dans un espace vidéoprotégé comparé à un espace qui ne l’était pas, ont au mieux démontré un effet de déplacement de certains petits délinquants d’un espace à l’autre (ce qui prouve une certaine efficacité quant à l’impact), au pire, pas d’effet du tout. Cela dit, mettons-nous à la place d’un maire qui devrait expliquer que l’investissement dans ses caméras dont il a équipé son centre ville pour répondre aux industriels et commerçants riches a provoqué un effet de déplacement de petites frappes sur l’espace de commerçants périphériques moins bien lotis…, le contribuable en tirera lui-même les leçons : il faut généraliser partout ou arrêter les dégâts. Je veux dire que les maires, de gauche ou de droite, une fois équipés… sont condamnés à vendre le succès du dispositif à leur électorat le plus fidélisé. Ou alors, ils doivent communiquer sur des phénomènes un peu plus subtils ou moins grossiers, reconnaître des réussites et des échecs relatifs…
Bakchich : S’ils étaient inquiets au départ, les administrés de ces communes réclameraient aujourd’hui plus de caméras. Qu’en pensez-vous ?
Frédéric Ocqueteau : Tant qu’on fera croire aux gens qui ont besoin de le croire, que multiplier les caméras dans l’espace public provoquera une diminution mécanique des agressions et un apaisement général du climat, ils apporteront leur soutien. Mais il faudra faire de plus en plus preuve d’imagination pour les convaincre de ne pas douter, quand ils constateront par eux-mêmes qu’une agression n’a enclenché aucune réaction institutionnelle sur le moment… Tout simplement parce que, sauf exception, la réactivité des forces publiques et privées ne sera jamais suffisamment rapide pour contrer certaines déterminations, spectaculaires en matière d’agressions bien que rarissimes sur le plan des risques de victimisation.
J’entends bien qu’une agression spectaculaire justifiera toujours une pression à la couverture générale de l’espace, car pour les foules sentimentales, l’émotion n’a rien à voir avec la raison. Il serait bon que le politique cesse de jouer là-dessus, ce jeu là étant infiniment dangereux à la longue. Il n’y aura jamais assez de caméras !…
Bakchich : A ce propos, on note un glissement sémantique. On est passé du vocable « vidéosurveillance » à « vidéoprotection ». Est-ce anodin ?
Frédéric Ocqueteau : Non, bien sûr, c’est de la « com »… Mais en l’espèce, je trouve que ce nouveau terme est mieux en phase avec la réalité des investissements politiques locaux et nationaux dans cette technologie, que le terme de « vidéosurveillance » qui n’effarouchait plus personne… Non pas que cela fasse plus crédible, mais si j’emploie moi-même cette terminologie depuis longtemps, c’est pour signifier qu’il y a bien d’autres usages à trouver à ce genre d’outils. On a vu par exemple certaines catégories de population les plus rétives s’en emparer, dans certains établissements scolaires périphériques notamment, pour en faire une pédagogie collective à l’égard des enseignants, des élèves et de leurs parents.
Bakchich : Donc, l’affirmation : « moitié moins de crimes et délits commis dans les rues du fait de la vidéosurveillance ! » vous paraît, du moins scientifiquement, un effet d’annonce ?
Frédéric Ocqueteau : Oui…, mais on n’est plus à ça près. Le problème, c’est que même la gauche ne sait plus tellement communiquer autre chose à cet égard… Quand elle critique les statistiques du gouvernement, elle tombe dans le même travers que ce qu’elle dénonce. Pour l’opposition, soit elles sont manipulées, soit elles sont vraisemblables quand elles annoncent l’échec de l’équipe en place. On n’en sort jamais… En revanche, on observe des différences de pratiques parmi des municipalités de droite ou de gauche au moment de s’équiper de caméras… On note en général toujours plus de mauvaise conscience à le faire chez ces dernières. Il faut y vaincre plus de résistances idéologiques qu’au sein des premières, chez qui le langage de la loi et de l’ordre est comme un réflexe naturel. Ce qui a changé, c’est que même les communes de droite pauvres ont du apprendre elles aussi à ne plus tout attendre de l’Etat central.
Propos recueillis par Nicolas Beau et Louis Poirier
A lire ou relire sur Bakchich.info
Venez découvrir le dernier épisode de la web-série DIONNE !
WWW.DIONNE.FR
Paris, dans un futur proche… La ville est quadrillée par les caméras de surveillance. Chaque ville, chaque appartement, sont reliés en un réseau baptisé : SECUVISION. Le taux de criminalité est proche de zéro… Car, qui oserait enfreindre la loi désormais ?
Un journaliste a déjà fait "l’effort d’expliquer à ses lecteurs les mécanismes d’imputation causale entre l’érection d’une caméra dans l’espace public d’une ville et son impact sur des comportements dans la rue", cf un article du Monde Diplomatique de septembre 2008 intitulé "Sous l’oeil myope des caméras" dont je ne reprendrais pas l’argumentaire au risque de le dénaturer (référez-vous au lien qui suit s’il vous intéresse) mais simplement la conclusion provenant d’une source "autorisée" comme on dit…
"M. Mick Neville, responsable du bureau des images, identifications et détections visuelles (Viido) de la police métropolitaine de Londres (Scotland Yard) [au sujet de l’efficacité de la vidéosurveillance en termes de lutte contre la criminalité] : « Un fiasco complet » (The Guardian, Londres, 6 mai 2008)
PS : Et comme souvent je me pose cette question simple…à qui cela profite ?
Sachant qu’en France, le chiffre d’affaires des entreprises de vidéosurveillance est passé d’un peu plus de 350 à 751 millions d’euros entre 1996 et 2006 (+ 111%). (Source : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/09/LE_BLANC/16297 dans le même numéro)
Il serait intéressant de voir quelles entreprises vont s’emparer de ce marché en pleine expansion…
Ton post est le parfait stéréotype de ce que l’interviewé dénonce : les réponses rapides, binaires, machinéennes : oui/non, bien/mal, utile/inutile…
Au passage, ta dernière remarque m’a fait glousser… Je crois que ce sont justement les abrutis, ceux-la même qui tombent dans des conclusions attives (caméras=moins de délinquence) et souhaitent des réponses toutes faites (magiques, comme écrit l’interviewé). Il est critiqué dans l’article EXACTEMENT ce que tu dis a posteriori dans ton commentaire. ’Il prend les gens pour des abrutis’, je ne trouve pas pour ma part mais sûrement t’es-tu senti visé ….
Intéressant ; j’aimerais bien avoir l’avis de ce Chercheur sur la délocalisation de la stat publique :
"Pour l’abandon du projet de déstructuration de la statistique publique, dont l’Insee,
en guise de compensation à la fermeture de sites militaires.
Sans concertation préalable, la Présidence de la République et le gouvernement ont décidé au cours de l’été de créer un « Pôle National de la Statistique Publique » à Metz. Présenté comme une création et un regroupement, ce projet est en fait un démantèlement d’activités déjà existantes, qui vise à compenser la fermeture des casernes de Metz. Nous protestons contre cette décision précipitée qui menace l’efficacité et la qualité du service statistique public, indispensable au débat démocratique. La délocalisation est une atteinte à l’efficacité de la statistique publique
L’implantation régionale de la statistique publique est déjà une réalité. Les 2/3 de son personnel travaillent en région pour répondre aux besoins d’expertise des territoires, assurer le suivi des enquêtes et faire bénéficier la production statistique de leur connaissance du terrain. Ces implantations se justifient donc pour des raisons d’efficacité vis-à-vis des acteurs locaux.
Les autres agents de la statistique publique sont implantés en région parisienne pour les mêmes raisons d’efficacité vis-à-vis de leurs interlocuteurs nationaux : demandeurs de statistiques et d’analyses au sein des ministères, fournisseurs de données, partenaires pour la conception et l’exploitation des enquêtes, ainsi que les médias, relais auprès du grand public d’éléments indispensables au débat démocratique.
Il serait incohérent et dangereux d’imposer une délocalisation de tout ou partie des services par une décision prise dans l’urgence et sans concertation avec les utilisateurs et les acteurs de la statistique publique.
La délocalisation menace la qualité du service statistique public
La production de statistiques de qualité repose sur le savoir-faire d’un personnel spécialisé. La délocalisation exposerait le service statistique public à de nombreux départs d’experts en poste, comme l’illustre l’exemple de l’institut de statistiques britannique déplacé de Londres au Pays de Galles. À ces pertes sèches de compétences, longues à reconstituer, s’ajouteraient de sérieuses difficultés de recrutement liées à une perte d’attractivité des carrières. Au final, c’est bien la qualité et la fiabilité du service rendu qui seraient altérées durablement.
Des coûts financiers et humains importants pour des bénéfices non démontrés
Une délocalisation entraînerait des coûts financiers importants : aménagement de nouveaux locaux, dédommagement des agents qui accepteraient de se déplacer, remboursement des frais de transport pour les nombreuses réunions de travail, etc. Et que dire des coûts humains ? Des familles seraient éclatées du fait de l’impossibilité pour le conjoint de retrouver un travail équivalent sur place.
Aucune évaluation rigoureuse des bénéfices de la délocalisation n’a été engagée pour justifier de tels coûts !
Le système statistique public a pour mission d’éclairer en toute indépendance les grands débats de la société en produisant des chiffres fiables et des études économiques et sociales objectives. La défense du service statistique public et de son personnel est donc un acte de sauvegarde du débat démocratique. C’est pourquoi les organisations et personnes signataires de cet appel se joignent au Comité de Défense de la Statistique Publique pour :
demander l’abandon du projet de délocalisation, qui signifierait un démantèlement du service statistique public ;
solliciter le soutien et la signature de tous les citoyens et de tous les élus, partenaires sociaux, entreprises, associations, chercheurs et journalistes utilisateurs du service statistique public."
Pourquoi "monsieur" ? Votre visiblement brillant cerveau vous indique le sexe des personnes qui écrivent ici avec un pseudo non sexué ? Ensuite, j’ai écrit : "j’aimerais bien avoir l’avis de ce Chercheur sur la délocalisation de la stat publique :"
Si j’ai écrit cela, c’est que j’aimerais bien avoir l’avis de ce Chercheur. Oui, je me répète, mais je sens qu’avec vous, il y a besoin.
Il se trouve que l’on peut avoir envie ou besoin d’un avis pour nourrir notre réflexion sur un sujet et il se trouve que nous pouvons nous interesser à un sujet sans avoir de lien personnel direct avec le dit sujet.
Mais au vu de vos considerations grotesques, ce n est pas la peine que je poursuive, vos capacités étant ce qu elles sont, il ne faut pas vous faire courir le risque d’une inflammation du petit pois.
Après la sécurité de l’emploi, la sécurité du lieu de travail !
Ce genre de post est une crachat à face des salariés du privé !
Vous êtes bien sur Paris. Et bien quittez l’INSEE et trouvez-vous un job dans le coin. Vous êtes tellemeent compétent, ça ne devrait pas poser de problème.
C’est pas un nid c’est juste que :
1/ Votre premier long commentaire n’as aucun rapport avec le sujet abordé (si vous voulez poser la question au Monsieur interviewé, il est chercheur dans le publique donc son adresse email et ses coordonnées professionnelles sont publique, il vous suffit de chercher)
2/ Faut descendre du nuage et quitter le monde des bizounours, vous voulez pas allez à Metz c’est VOTRE probleme PERSONNEL, des délocalisation de centre public il y en a eu et il y en aura, ce que je trouve tout a fait normal, moral, et bénéfique pour la France, car il n’y aucune raison valable aujourd’hui avec les moyens modernes de communications numérique(Fibre Optique) et physique (TGV-est) de TOUT concentrer sur Paris.
3/En ses temps de crise le fait d’habiter a Metz coutera moins cher a l’État et au au personnel en terme de loyer et de fonctionnements. Après c’est sur Metz ce n’est ni tres ensoleillé, ni le meilleur endroit pour les activités culturelles mais bon, dans sa vie professionnelle on a toujours le choix de faire autre chose si cela nous convient plus, mais c’est sur c’est plus risqué….
Un citoyen de gauche exaspéré par le nombrilisme grandissant…