L’Eglise de scientologie ne pourra pas être dissoute à cause d’un amendement sur la loi de "simplification du droit". L’amendement est-il passé en douce ou s’agit-il d’une erreur ? Enquête.
Nouveau rebondissement dans le procès de l’Eglise de scientologie. Le 14 septembre dernier, à la surprise générale, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, la Miviludes, a annoncé que l’Eglise de scientologie ne pourra pas être dissoute. Argument invoqué : la dissolution requise par le parquet pour escroquerie en bande organisée n’est tout bonnement plus légale. Une loi dite de « simplification du droit », votée dix jours avant le début du procès, contient un article qui supprime cette possibilité. Etonnante modification in extremis.
A cette annonce, Me Olivier Morice, avocat des plaignants, deux syndicats de magistrats et certains députés, ont crié au scandale. Pour eux, c’est un coup de la « main invisible » de la puissance scientologue. De son côté, le président de la commission des lois, Jean-Luc Warsmann a réagi un peu différemment : « Il s’agit d’une erreur technique », assure-t-il. Et de poursuivre : « Cette modification du droit pénal est sans conséquences sur le procès de la scientologie ».
Le Syndicat de la magistrature fait valoir une autre hypothèse. Pour Matthieu Bonduelle, son porte-parole, « cette mesure est surtout une aubaine pour le milieu des affaires ». Et d’ajouter : « Dans la loi de simplification du droit, un grand nombre d’articles tendent à dépénaliser les infractions des personnes morales (les sectes, les associations, les entreprises, etc.) ». Après tout, poursuit Bonduelle, « c’est bien ce que souhaitait Nicolas Sarkozy ! » Au congrès du Medef en 2008, le chef de l’Etat avait annoncé vouloir dépénaliser le droit des affaires.
La scientologie a-t-elle dicté cette modification législative dans son intérêt ou est-on face à une dépénalisation inavouée du droit des affaires ? Bakchich garde ce dossier ouvert.
Lire ou relire sur Bakchich.info sur la Scientologie :
Ah Marie ! La gentille adepte qui ne sait trop pourquoi on s’attaque à sa secte.
En 1960, ton gourou décréta que les humains étaient en réalité constitués de "conglomérats d’esprits" (qu’il appelle des thétans) qui auraient été exilés sur terre par un empereur cruel de la galaxie nommé Xenu.
Faut pas être bien dans sa tête pour croire à ces foutaises !
Une cours fédérale américaine a pourtant décrété en 1971 que les prétentions médicales d’ Hubbard n’étaient que fichaises et que l’audition avec l’électromètre ne pouvait mériter l’appellation de traitement scientifique.
Hubbard a réagi en fabriquant du tout-religieux, tentant d’obtenir la protection du Premier Amendement pour les rites étranges de la scientologie. Ses "conseillers" ont commencé à porter des habits cléricaux ; on a construit des "chapelles", les Franchises [accordées par la secte contre espèces et pourcentages] sont devenues des "Missions", les honoraires des "Donations fixées", et la comique cosmologie hubbardienne écrite fut rebaptisée "écrits sacrés".
En fait ton "église" petite Marie, n’est qu’une gigantesque entreprise de racket qui survit en intimidant ses adeptes et ceux qui la critiquent d’après un modèle plus que maffieux. Comment oublier dans les année 80 les poursuites engagées aux USA contre la scientologie. Ainsi, onze scientologues du haut l’organigramme, dont la femme de Hubbard, furent expédiés en prison pour cambriolages, infiltrations et écoutes téléphoniques de plus de cent agences privées ou gouvernementales, afin de faire interrompre les enquêtes sur leur business.
Depuis ses origines, la secte, représentée par une armada d’avocats fiscalistes et criminalistes grassement payés, se fait un rempart avec le 1er amendement américain et quand elle sévit dans notre pays, n’hésite pas faire introduire son amendement dans nos lois.
John Travolta, Tom Cruise, les actrices Kristie Alley, Mimi Rogers et Anne Archer, le Maire de Palm Springs et l’acteur Sonny Bono, le jazzman Chick Corea et même Nancy Cartwright ou la célèbre voix de dessins animés Bart Simpson ne sont que la vitrine où viennent se coller les yeux écarquillés des gogos comme notre Président ou certains de nos députés.
Mais justement sont ils tous vraiment gogos ?
"Escroquerie en bande organisée", voilà une accusation plutôt déshonorante… qui sent le roussi…
qui n’a jamais été proférée à l’encontre de… voyons un peu, à l’encontre du fisc par exemple. Bien entendu, une telle organisation officielle et séculaire est au-dessus de tout soupçon. Bon, il est sûr que beaucoup de citoyens ont vécu l’expérience assez traumatisante de trouver un jour leur compte bancaire bloqué par un ATD (avis à tiers détenteur), parce que le fisc leur réclamait soudain des arriérés d’il y a 5 ans, que parfois ils ne devaient nullement ces sommes, mais qu’ils étaient trop heureux de s’en sortir après quelques mois de tergiversation pour faire encore des histoires et exiger excuses ou réparations du fisc pour ses erreurs.
Non, on n’a pas idée de traîner en justice le fisc pour avoir arbitrairement plongé les mains dans vos poches, c’est son plein droit en France, n’est-ce pas ? D’ailleurs, tout le monde est heureux de payer des impôts, certain qu’ils sont employés au mieux pour garantir son bien-être et celui de sa descendance. Et puis aussi reconnaissons-le, il n’y a pas pléthore d’associations de défense des familles contre le fisc (ADFF) financées par les pouvoirs publics.
Mais qu’il se trouve un jour une personne pour acheter (de son propre chef) des services à une organisation de Scientologie, puis décider 5 ans plus tard qu’elle n’en avait pas retiré tous les bienfaits attendus, attribuer tous ses malheurs à cette déception, immédiatement accourent à son secours avocats et associations subventionnées pour l’encourager à demander justice ! C’est le branle-bas de combat ! Nonobstant les milliers de fidèles satisfaits et paisibles, sur lesquels rejailliront les accusations infamantes de la "victime", celle-ci mobilise toute l’opinion publique !
Comme c’est curieux comme c’est bizarre et quelle coïncidence.