Didier Super sévère ? Que nenni ! Si le chanteur s’est lancé dans la comédie musicale, ce n’est pas pour polluer la capitale d’une énième guimauve. Bakchich a interviewé le comique le plus dégourdi d’Internet.
Après la bande dessinée sur son œuvre (La vraie vie de Didier Super dessinée par Emmanuel Reuzé), une carte blanche de Dailymotion début novembre, c’est une comédie musicale qui a rendu hommage, le week-end dernier, au chanteur le plus taquin de l’hexagone.
Dans « Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ? », Didier -aidé de ses (a)potes- se penchent sur son passage à vide (passé plutôt inaperçu) durant lesquels le vilain a perdu la haine nécessaire pour commettre ses tordants fléaux musicaux.
À la fin de cette joyeuse pagaille, il aime qu’on se demande toujours s’il est raciste ou pas. Pourtant, ses saillies contre le politiquement correct n’épargnent aucune couleur ni confession. Tout le monde est rhabillé pour l’hiver, y compris Didier lui-même qui ne quitte pas son costume de plouc.
Après avoir admiré le spectacle du zigoto à la Bellevilloise (Paris 20e), Bakchich l’a interviewé. Il est vraiment pas mal, monsieur Super.
Pour les petits chanceux qui ne connaissent pas encore le loustic, le site officiel de Didier Super est ici.
"Et si vraiment Dieu existait ? Il faudrait s’en débarasser !" (Léo Férré, Le chien). Super est le pire de ce qui peut exister : il est ringard, il est grossier, il chante faux et il maltraîte sa guitare fausse.
Et c’est pour tout ça qu’on l’aime : bravo Didier !