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Corsica Nostra

Brocciu / mardi 12 mai 2009 par Xavier Monnier
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Un journaliste de Bakchich agressé à Bastia. Un mensuel de l’île s’empare de l’affaire pour dire que tout cela n’est pas si grave…

Corsica, le mensuel d’informations de la Corse, progresse à grand pas. Pas de quoi drainer toute une île dans ce vaste élan mais quand même. L’éminent journal a enfin accepté de rompre l’omertà qui le tenaillait et qui, paraît-il, demeure un mal de la belle île.

Enfin, Joseph Guy Poletti a osé coucher dans ses feuilles un nom qui lui a démangé la plume et brûlé la langue trop longtemps, depuis septembre 2008 en fait : Enrico Porsia.

À l’époque, le journaliste avait osé blasphémer contre les saints patrons politiques de l’île, le président de l’exécutif Ange Santini et le président de l’Assemblée Camille de Rocca Serra. Le malotru a tout bonnement expliqué, documents à l’appui, que les principaux porteurs du PADDUC n’avaient pas négligé de s’intéresser au destin de leurs propres terrains personnels. C’est ainsi que Santini Ange, Rocca Serra Camille voyaient certaines de leurs propriétés inconstructibles, « migrer » dans des espaces qui ne seront plus protégés dans la version du plan d’aménagement arrêté en août 2008. Et l’impudent de tenir tête.

Tout furieux mais malicieux, Poletti s’emporte avec tenue un 15 septembre sur Radio Frequenza Mora, la France Bleue de Beauté. «  J’ai quand même été choqué par ce que j’ai lu sur l’Internet et ces délations…  » – Phrase en suspend – «  Balancer des noms comme ça à la vindicte publique… »

Pas de nom mais une cible claire, Amnistia.net, dont Enrico Porsia est le fondateur-animateur, qui fut le seul site à publier une telle enquête. Et provoquer des remous jusqu’à l’Assemblée de Corse.

Haro sur le Enrico

Des temps anciens. Blanchis dans les draps blancs de l’aveugle justice de la plainte en diffamation alors déposée par Enrico Porsia (il a interjeté appel), Corsica brise l’omertà. D’autant plus facilement que pointe une période un peu plus faste pour le journal. Rocca Serra et Santini attaquent en justice Amnistia et le vilain scribouillard (non sur le fond mais sur la forme), emmenant dans son sillon le mensuel lui-même. Haro sur le Enrico ! Qui a droit à une pleine page dans Corsica de mai.

Du PADDUC, des plaintes en diffamation point question. Le mélange des genres n’est pas dans les habitudes d’une entreprise de presse… contrôlée a 96 % par la principale boîte de communication de l’île, qui se vante d’avoir la Collectivité territoriale parmi ses clients.

En jeu, l’agression dont Enrico a été victime « en marge de la manifestation du 4 avril » est objet d’une « contre-enquête ». Charmant sujet, évidemment mâtiné d’ironie de bon aloi et de solidarité entre confrères.

Un exercice de style sur lequel Poletti a dépêché Antoine Albertini. Un ex de la maison, honorable correspondant du Monde sur l’île de Beauté et fraîchement embauché à France 3 Corse. Pour ne rien vous cacher, Antoine Albertini, n’est pas un inconnu à Bakchich. En 2007 ce journaliste, à l’activité débordante, avait en effet proposé ses services à notre modeste publication.

La plume d’Antoine Albertini se permet des écarts bien déroutants. Dans sa dernière commande, publiée par Corsica, notre Antoine local, qui adore se présenter comme « journaliste Corse en Corse » (sic !), en donne une démonstration éloquente . Ce journaliste « identitaire » livre ainsi, une « contre enquête »… sans avoir cependant cru opportun ni de rencontrer Enrico Porsia, qui le lui avait pourtant proposé, ni même de prendre contact avec Bakchich, qui lui avait également offert sa disponibilité. La « contre enquête » de Corsica n’apparaît donc pas comme un exemple d’objectivité manifeste.

Corsica préfère l’anonymat pour sortir de l’omertà

En ressort une introduction qui fouille le passé de « brigade rouge » d’Enrico, raille son travail, « dénoncer complots et malversations imaginaires », minore sa pertinence « collaborateur occasionnel de plusieurs publications »… Canal +, Libération, la Ligne Jaune (nouvelle émission de Guy Birenbaum sur Arrêt sur Images) et, bien sûr, Bakchich.info [1].

Un récit des faits qui ne nie pas l’agression. Mais l’explique et l’excuse le plus simplement du monde. Tout en omettant le bris de l’appareil photo de notre reporter . Quant à l’homme « grand et gras » qui a frappé Enrico, il était venu, en fait… le secourir ! Si, si !i. Le mensuel l’a retrouvé… Mais ne le nomme pas, tout comme un 3e larron, témoin de la scène, un témoin clandestin ! Les anonymes ont perdu leurs identités mais pas leur acuité. Et à en croire Corsica, ce n’était pas trente mais une dizaine de personnes qui entouraient l’impertinent. Le détail change tout. A trente contre un le scandale est manifeste, à 10 contre un, l’affrontement équilibré.

D’ailleurs, l’anonyme « grand et gras » qui a assené un coup à Enrico, l’a fait pour l’aider, et non pas pour déclencher le lynchage comme a pu l’imaginer, naïvement, notre journaliste.

Frapper un homme entouré par une foule chauffée à blanc, une méthode sûre pour éviter les débordements… C’est pourtant évident !

Et quand, fier à bras, Corsica met sa version à l’épreuve de notre reporter, ce dernier ose encore leur tenir tête ! « Interrogé le 17 avril au téléphone, Enrico Porsia n’en a pas moins maintenu sa version (…) J’ai rencontré des membres de la direction de Corsica Libera qui confirment mon récit », rétorque même Enrico qui connaît parfaitement l’identité du responsable de Corsica Libera qui est intervenu, seul, pour éviter qu’il soit lynché.

Des gens identifiés, organisateurs de la manifestation du 4 avril, contre des témoins anonymes. Corsica a fait son choix…

Le mensuel n’a pas même su titrer l’article. Enrico Porsia n’est pas « si seul, devant un danger si grand ». Bakchich est là !

A lire ou relire sur Bakchich.info

La manifestation des indépendantistes corses le 4 avril à Bastia a dégénéré. Entre cagoules, chemises noires, cocktail molotov… Enrico Porsia, qui couvrait l’événement pour Bakchich a été agressé.
L’homme-édito, Christophe Barbier, anime les débats de l’Assemblée de Corse. Dur port que celui de l’écharpe rouge.
Le prochain ministre d’ouverture de Sarkozy pourrait être corse et prendre les traits de Paul Giacobbi, le patron du conseil général de Haute-Corse.
Ancien photographe de presse, informateur, lobbyiste, homme de réseaux et nouveau conseiller de la direction de "Choc", Marc Francelet a été écroué le 29 mars. L’occasion pour « Bakchich » de revenir sur les mille vies d’un homme pressé plein de (…)

Chut... des journalistes osent enquêter en Corse

Jeudi 18 décembre au soir, l’assemblée de Corse a passé sa dernière session de l’année à parler… presse. Constructif…

[1] et non .com diantre !


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11 MESSAGES
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Forum

  • Corsica Nostra
    le vendredi 15 mai 2009 à 12:51, storia a dit :

    vous dites que la corse n’a pas ete achetee.alors comment se fait il qu’elle soit devenue francaise ?

    les corses ne le voulaient pas .etrange !!!

    peut etre a t elle ete vaincue par les armes a ponte novu ?

    cela doit etre ça

    ce n’est pas tres democratique, dirait on aujourd’hui

    peut etre faudrait il reparer et faire acte de repentance comme en algerie ?

    on attendra la cinglinglin surement !!!!

  • Corsica Nostra
    le jeudi 14 mai 2009 à 15:04, storia a dit :

    on n’achete pas un pays ;je faisais allusion a l’achat par le roi louis 15 de la corse a genes.c’est un veritable achat qui n’a pas suffit puisque les corses n’etaient pas d’accord.alors le roi a envoyé ses troupes en corse et a tue autour de 15000 corses ce qui pour l’epoque est enorme ;

    arretez de faire referen ce ce que coute la corse qui paie des impots ,est un porte avion en mediterranee et augmente la façade maritime de la france comme pour les dom et tom.les corses ont servi de chair a canon pendant la grande guerre 15 000 morts

    d’ailleurs si on vous coute si cher revendez nous !!

    il y aura certainement des acheteurs chiche !!

    sa terre est une mine d’or pour les continentaux qui sous louent leur baraque pardon leur palazzo cf kouchner,ockrent, bongo (tarallo dit que sa maison de cala longa appartient a bongo !!

    • Corsica Nostra
      le vendredi 15 mai 2009 à 09:48
      Bonjour, Pour répondre à ce commentaire, et en plus ça tombe bien puisque ça fait aujourd’hui même 241 ans que la Corse est française, je rappellerai que la France n’a jamais acheté la Corse le 15 mai 1768. Le paiement prévu au traité n’était autre que l’engagement pris par la France de payer enfin les sommes qu’elle avait promis à la République de Gênes dans des traités passés antérieurement, et n’avait donc aucun rapport réel avec une quelconque cession puisque c’était une reconnaissance de dette (de la France) accompagnée d’un échéancier (10 paiements annuels pour être précis).
  • Corsica Nostra
    le mardi 12 mai 2009 à 16:40, storia a dit :
    vous citez radio frequenza mora .vous faites allusion a R C FM ? radio CORSE frequenza mora .omission du mot corse ? ce mot vous gene ? jean marie tjibaou disait aux francais :"ce n’est tout de meme pas nous qui vous ont demande de venir en nouvelle caledonie ,en kanaky" ? nous pourrions vous dire la meme chose .ce ne sont pas les corses qui vous demande de venir dans cette ile que vous n’aimez manifestement pas. voila la racine du mal ;on ne se comprend pas ;vous qui detestez certainement les mariages forcés , il serait temps d’annuler ce mariage contre nature qui produit tant de haine.on achete pas un pays et on ne le conquiert pas par les armes.bien a vous caru amicu
    • Corsica Nostra
      le mercredi 13 mai 2009 à 18:43, ange a dit :

      "on achete pas un pays"

      C’est vrai et c’est là que c’est pas très juste car la France paie beaucoup pour la Corse …

    • Corsica Nostra
      le vendredi 15 mai 2009 à 09:44
      C’est vrai qu’il est important de rappeler la présence du mot Corsa dans le nom de cette station de radio qui quand bien même elle soit fréquemment taxée de soutenir les positions nationalistes et une preuve de l’ouverture de la Corse sur la diversité culturelle et particulièrement s’agissant du Magrheb. Car il faut rappeler que nos amis corses qui sont supposés être unanimement racistes disposent ainsi d’une radio locale qui se nomme ni plus ni moins que : Radio Corse Beur FM. Et cette ouverture d’esprit je pense que peu de régions continentales peuvent s’en prévaloir. Na !
      • Corsica Nostra
        le vendredi 15 mai 2009 à 17:27
        Juste une précision, france bleu fréquenza mora, ou radio corse fréquenza mora est une station de radio France. Au même titre que France bleu Provence ou France bleu azur. Les journalistes qui travaillent à fréquenza mora peuvent demain travailler à france info ou à france inter radios nationales du groupe radio france. Ils sont soumis comme leurs confrères des radios nationales à la même déontologie, au même soucis d’objectivité vis à vis du traitement de l’information. Vous savez comment je le sais ? Tout simplement parce que je suis moi même journaliste à Rcfm.
    • Corsica Nostra
      le lundi 25 mai 2009 à 22:10, Thierry a dit :
      Ava a storia ! Arrête de jouer la victime ! Dans cette histoire (le sujet de l’article, pas l’histoire de la corse…)la victime est un journaliste, un vrai qui sait défendre la corse quand il le faut. Pour te paraphraser : Qui produit tant de haine ? Sinon toi.
  • Corsica Nostra
    le mardi 12 mai 2009 à 14:40, poil a dit :
    QUAND LA PRESSE FAIT SON TRAVAIL, CELA ÉNERVE CERTAINS… JOURNAUX La liberté d’expression c’est, d’abord, dire la vérité AVEC DES ARGUMENTS CIRCONSTANCIÉES. Il me semble que les article d’Enrico PORSIA sont assortis d’arguments et d’éléments circonstanciés. Il exerce donc, pleinement la liberté d’expression prévue par les lois de notre pays. Ceux qui critiquent ses articles ne le font pas en apportant des éléments -concrets- de contradiction, mais en l’injuriant ou le moquant gratuitement. Gratuitement étant une formule imprécise. Car on peut poser la question : à qui profite le crime ? Si ses articles étaient aussi "creux" que certains le disent ou l’écrivent cela aurait fini devant les tribunaux, bien plus violemment qu’aujourd’hui. Relisez le site AMNISTIA, vous y trouverez une mine d’or sur la Corse : Attitude des nationalistes dit "modérés", contradictions des positions politiques, eaux troubles de la compagnie Corsica Ferries, silences de la presse locale, les liens entre tout cela(tous ceux-là) … Une partie ce cette même presse locale qui "allume" un journaliste qui écrit ce qu’elle cache. Tout est là, sous nos yeux, limpide.
  • Corsica Nostra
    le mardi 12 mai 2009 à 14:09, philippe a dit :
    bakchich info…. rien que le nom me fait rire ! quand à la polémique entre Joseph Guy et Enrico… franchement, vous n’avez rien d’autre à faire ?
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