Jeudi 18 décembre au soir, l’assemblée de Corse a passé sa dernière session de l’année à parler… presse. Constructif…
Jeudi 18 décembre au soir, l’assemblée de Corse a passé sa dernière session de l’année à parler… presse. Enfin, chiffons et torchons, si l’on se tient à la version de Jean-Martin Mondoloni, président du groupe UMP. Sitôt la séance ouverte, ce dernier s’est fendu d’une longue tirade contre « les affirmations calomnieuses d’un obscur organe de presse au contenu sulfureux et racoleur (…) n’hésitant pas à fouler aux pieds l’honneur d’hommes publics dont la probité est exemplaire ».
En cause, les révélations de notre confrère et néanmoins ami Enrico Porsia d’amnistia.net sur le tout nouveau Plan d’aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc), dont l’adoption tarde. Accusé de désanctuariser l’île et de préparer le terrain à une bétonnisation du littoral, le Padduc] présente la particularité de rendre constructible certains terrains d’élus corses, auparavant inconstructibles. Notamment, Camille de Rocca Serra (Président de l’Assemblée), Ange Santini (Président de l’Exécutif de l’île) et Jérôme Polvérini (Président de l’office de l’environnement). Ô hasard, tous trois élus UMP, à l’instar de Mondoloni. Autant d’informations reprises dans Bakchich, et évoquées dans Libération et sur France 2. Mais seul amnistia se trouve en cause, à l’Assemblée de Corse…
Point de malice dans cette communication, suivi d’un débat qui s’est achevé fort tard dans la nuit. « Cela a permis de crever l’abcès de la campagne de calomnie qui entoure le Padduc. On a pu voir dans l’assemblée qui était à l’aise et qui ne l’était pas par rapport à ces calomnies », décrit aimablement Mondoloni. Quant à la presse régionale du matin, elle s’est aimablement gargarisée des suites judiciaires de l’affaire. Et a relayé l’information selon laquelle Rocca Serra a porté plainte, il y a plus d’un mois, contre amnistia. Las, la seule plainte liée à l’affaire du Padduc a été déposée le 12 décembre… par Enrico Porsia. Pour diffamation et à l’encontre de Radio Corse Frequenza Maura et Joseph Guy Poletti, directeur du mensuel Corsica, qui l’avait accusé à l’antenne, entre autres joyeusetés, de délation…
À lire ou relire sur Bakchich
Moi, j’aimerais bien savoir ce que produit la Corse ? Ce qu’elle amène à la France continentale ? Et comment vivraient les corses sans les subventions française et européenne ?
J’attends impatiemment des réponses claires car personnellement, je ne vois pas l’intérêt de ne pas rendre la Corse aux italiens ! Je ne parle que pour moi mais ce que je vois de la Corse, c’est : 1- une île hors de prix, 2- des habitants odieux si l’on n’est pas corses soi-même 3- un racisme anti tout (arabes, noirs, continentaux etc….) 4- une mafia organisée, partiellement soutenue par les habitants (pas tous mais une bonne partie quand même) 5- des politiciens tous plus ou moins corrompus et pas des moindres (Pasqua, Marchiani, Tiberi etc…) 6- un risque de se prendre une bombe sur la tronche tous les trois jours
et j’en passe…
Alors, je ne vois vraiment pas l’intérêt de garder la Corse française…. Je propose donc que soit organisé un referendum pour savoir ce que les français en général en pense et si tout le monde est d’accord puisqu’ils le réclament à corps et à cris, rendons leur leur autonomie !!!! Et comme on dit là bas et en Italie, BASTA !
Bonjour,
La Corse, c’est aussi :
La région initiatrice de l’arrêt des sacs plastiques dans les supermarchés
La région de meilleur note au baccalauréat cette année (ils passent les mêmes examens que sur le continent si si ….)
L’une des plus grosses ligue de joueurs d’échecs
La réussite de la restauration du balbuzard pécheur
La région dans laquelle il n’y a eu aucun décès lors de l’été de la canicule
Une région dans laquelle aucune déportation n’a pu être possible lors de la deuxième guerre mondiale
Pour le reste, vous en parlez mieux que moi ………… évidemment.
Surtout que pour lire ce merveilleux article sur amnistia , vous devez débourser 9,83 FF oups 1,5€ . Pour certaines personnes et notamment en Corse où le salaire moyen est le SMIC, c’est déjà trop.
Dommage, surtout, si cette lecture est d’utilité publique.
Je me permet une précision relative à cette affirmation :
"Une région dans laquelle aucune déportation n’a pu être possible lors de la deuxième guerre mondiale"
Ce fait est exact, mais si ce n’a pas été "possible" c’est pour la raison suivante :
ce sont les italiens et non les allemands qui ont occupé la Corse de novembre 1942 à octobre 1943. Or les italiens, qui n’étaient pas spécialement anti sémites, n’ont déporté des juifs d’Italie que sous la pression des nazis et vers la fin de la guerre, alors même que la Corse était déjà libérée.
A bonne entendeur, salut.
Certains voyous en cols blancs UMP corses se sentent à l’aise pour renverser des situations, depuis l’election de Sarkozy l’habitué du village investi par les voyous de la brise de mer.
Le Padduc a été desssiné dans de sombres dessins financiers, un très proche de Bolloré a même investit dans des affaires immobilières avec Lantieri famille fichée pour ses accointances avec la mafia italienne.
Alors que Boorlo fait son cinoche environnemental, des élus corses s’affairent à détruire le littoral pour en faire des guettos de luxe.
La parole est aux corses, aux associations, et pour une fois les nationalistes devraient s’affairer utile et ne pas faire de concessions moyennant "impôt révolutionnaire"…