Suspendu depuis vendredi le procès en appel d’Yvan Colonna pour le meurtre du préfet Erignac ne reprendra finalement que mardi 24 février. Dans une ambiance délétère.
Incidents de séance, témoins surprise, demande de révocation, doute sur l’instruction. A l’instar du procès en première instance, l’appel d’Yvan Colonna se tient dans un climat un brin mouvementé. Ce n’est pas tous les jours que se joue le sort de l’assassin présumé d’un préfet de la République.
Mais de mouvementée, l’ambiance a pris un tour délétère. « Une guerre de tranchées », tonne l’un des défenseurs de Colonna.
Logique, car dès 2003, a pesé le soupçon d’un procès joué d’avance. Alors ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait désigné Colonna comme l’assassin. Depuis, le même est devenu président de la République. Ce qui complique un peu la procédure en cours pour atteinte à la présomption d’innocence, déposée par les avocats d’Yvan Colonna.
Aujourd’hui lundi, le procès en appel de la condamnation n’a toujours pas repris. Ajourné jusqu’à mardi 13 heures, afin que les parties prennent connaissance du supplément d’information consécutif au témoignage de Didier Vinolas. Le calme ne devrait pas présider aux débats. L’instruction, déjà mis à mal en première instance, est fondée sur une enquête marquée par des guerres exacerbées entre le polices.
Durant quatre ans, la traque d’Yvan Colonna s’est poursuivie. Et d’après la défense, un témoin clé, le commissaire Vinolas, qui aurait détenu le nom de deux membres du commando laissés en liberté, n’aurait pas été entendu.
L’histoire de la lance à eau, en fin d’article, c’est une blague ou véridique ?
Merci
(rejoignez le "Mouvement pour une Union Populaire" sur Facebook pour contrer l’UMP et Tsarkozy ! Liens d’actualités et de décryptages, forums etc à viendre, venez !!!)