Radié à vie de la Formule 1 par le Conseil mondial du sport automobile après une tricherie avérée à Singapour, Flavio a vu cette sanction annulée par la justice française.
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a annulé la radiation à vie de Flavio Briatore, ancien directeur de l’écurie de Formule-1 de Renault pour son implication dans l’affaire du "Crashgate".
Que Flavio Briatore puisse rester installer dans l’univers de la Formule 1 pendant vingt ans est un bon indicateur de l’importance que ce monde attache à la morale. C’est en vendant des tuyaux à la Bourse de Milan que Briatore, après avoir été moniteur de ski, a connu ses premiers succès.
Depuis, Flavio fait peur et sait négocier. Avoir pu naguère acheter l’écurie Ligier, si chère (c’est le cas de le dire) à François Mitterrand, sans se faire pincer par le fisc, est assez fort.
Dans la vie en or de Flavio tous les indicateurs sont en hausse jusqu’en septembre 2009. Le pilote Renault, Nelsinho Piquet, fils de son père champion, avoue : « Lors du Grand Prix de Singapour en 2008, c’est volontairement que je suis rentré dans un mur, à la demande de mon patron, Briatore ». C’est le "Crashgate".
Flavio est mis à la porte du circus par le si honnête milieu de la F1. Par Max Mosley, facétieux président de la Fédération Internationale d’Automobile, personnage qui aime, en compagnie de putes, à se déguiser en prisonnier des camps de la mort.
Maintenant que l’exemplaire Jean Todt a succédé à Mosley, il est à prévoir que Briatore, ce trésor plein de secrets, sera bientôt pardonné d’être allé dans le mur. Le TGI de Paris a donc ouvert la voie en jugeant "irrégulière" la décision prise le 21 septembre par la Fédération internationale de l’automobile à l’encontre de Briatore. Lui qui réclamait un million d’euros à la FIA, s’est vu en outre allouer 15.000 euros de dommages et intérêts.
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Rien d’étonnant à cela, le conseil mondial du sport automobile savait sûrement que ce qu’il faisait n’était pas légal, mais il fallait un coupable. Et oui, L’affaire étant sortie au grand jour, il fallait bien faire quelque chose. Renault ne pouvant être exclu de la F1, crise oblige, il fallait un coupable "provisoire". Briatore a servi à ça. Quelques mois plus tard, on invalide la décision du conseil et… Renault est toujours en F1 et Briatore y revient.
Conclusion, rien ne change, à part pour Picquet junior, qui lui a maintenant beaucoup de mal à y revenir. Vous imaginez, quelqu’un qui pourrait empêcher ou révéler une tricherie n’a plus rien à y faire.
C’est comme en politique, tous les moyens sont bons pour y arriver et nous faire croire qu’il y a une justice. Oui, il y a une justice, mais pour les pauvres.
Sarko aurait appris que Silvio Briatore possédait un yacht, ses démêlés judiciaires ont pu être plus facilement réglés.
Sarko, Briatore même combat : le premier envoie le pays dans le mur et le second fait pareil avec ses formules 1…. !