Dans un entretien accordé hier au site internet « le monde reel », l’ex-patron des RG esquisse ce que pourrait être sa stratégie judiciaire face aux nombreuses plaintes déposées contre lui.
Sujet de cet entretien accordé dimanche au journaliste Jean-Paul Cruse dont il est proche pour le site « Le monde réel », encore et toujours les fameux carnets saisis à son domicile dans le cadre de l’affaire Clearstream et qui recensent une foule d’informations ou de ragots, recueillis au gré des contacts entretenus par le patron des RG avec ses informateurs. « De simple brouillons » expliquait- il y a encore quelques jours. D’où son agacement avec cette réflexion sur « ces journalistes qui venaient tous les soirs, à la queue-leu-leu, se prosterner sur mon tapis, et boire mon whisky, mendiant des bribes d’informations auxquelles ils ne comprenaient goutte, et qui maintenant prêchent la déontologie et la morale, et me vouent aux gémonies ».
Bertrand expose ensuite à Cruse « l’idée qui lui est venue ce matin » Soit : « Puisqu’on m’accuse d’avoir enregistré, sur des carnets que je n’ai confiés, moi, à personne, et surtout pas aux journalistes, "rumeurs et ragots" dérangeants sur les uns et les autres, que le parquet prenne l’initiative d’ouvrir des poursuites sur les turpitudes mentionnées, vraies ou fausses… Et qu’on m’accuse alors, si les notes des carnets correspondent à des faits réels et vérifiés, d’avoir violé l’article 40 du code pénal, qui exige de tout fonctionnaire qu’il signale au parquet les délits ou les crimes dont il a connaissance. Ou si, enquête faite, c’est faux, alors qu’on le dise. Et on verra… »
Autrement dit Yves Bertrand laisse entendre que ses sulfureux carnets ne sont peut –être pas de « simples brouillons » mais qu’ils recèlent, non pas de vulgaires ragots, mais des informations qui justifieraient l’ouverture d’une information judiciaire. Ce qui d’ailleurs expliquerait parfaitement pourquoi la police les a découverts à son domicile, lors d’une perquisition qui ne pouvait pas constituer une franche surprise pour cet homme de l’art. Le match Yves Bertrand contre Sarkozy, Jospin, Pasqua ,Montebourg et les autres, est loin d’être terminé.
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LA CAMORRA DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE
Beaucoup de lecteurs s’étonnent lorsqu’ils ont appris qu’un ancien Directeur des RG est payé par les contribuables pour des missions de basse politique et de corruption. Ce système qui rassemble à celui qui a été décrit par un journaliste italien au sujet de la CAMORRA. Les témoignages de 5 ministres de l’Intérieur dans le journal le Monde du 21 octobre 2008 concernant les carnets noirs de la République et la fonction de passe police, de corruption, du racket … sont révoltants. Ce super flic viole la loi et se permet de tout car cette fonction de passe police est l’oeuvre de la chiraquie, du RPR, du SAC…et c’est debut remonte aprés le Gl de Gaulle et la lutte à sa succession. Comme dans la CAMORRA italienne, on trouve les barbouzes dont certains appartiennent notament au CID UNATI. Qui paye ce beau monde, ce n’est pas comme la mafia mais les pauvres français d’une façon générale et certains citoyens qui se voient mis à bas que la la terre lorsqu’ils veulent se défendre légalement contre ces agents de basse police et leurs barbouzes. Qui est derrière les crimes de l’Etat comme l’affaire MAKOVIC. Il est temps que M .Yves Bertrand qui défie le Parquet de cracher le morceau.