Avec la crise sociale qui secoue les Dom, le Kaïser SarcocO n’est pas au plus haut de sa forme : chute dans les sondages et mauvaises prestations télévisées.
Eh bien mes amis, on dirait malheureusement que ça ne va pas trop bien dans le village gaulois. Nous, en Afrique, nous ne nous en réjouissons point. Pour autant, il nous arrive d’être effarés par la dégringolade, et pas seulement dans les sondages, de l’image que donne la France et votre Kaiser SarkocO. Mal-en-point. Et le gouvernement de son collaborateur François Fillon n’est pas au mieux non plus, face au tsunami de mauvaises nouvelles qui submerge notre chère et ancienne métropole. Vos départements français d’Outre-Mer, et particulièrement, tout ce mois février la Guadeloupe et la Martinique, sont en grève, en blocage et dans une situation d’émeutes qui appellent à une réflexion profonde, une rupture et des réformes structurelles. Vos compatriotes Domiens demandent à tue-tête du pouvoir d’achat, réclament du respect, espèrent des emplois et revendiquent l’abandon urgent d’une économie de comptoir de type coloniale.
De notre point de vue, puisque votre président souhaite réunir les Etats Généraux des Dom Tom, c’est à un changement de cap fondamental de style gaullien qu’il faudra vous résoudre. Si vos patrons, votre MEDEF et son intransigeante Madame Parisot, si les patrons des Antilles ne comprennent pas rapidement que le chaudron peut exploser de façon dramatique, alors vous en viendrez peut-être, chers Gaulois, à un référendum d’autodétermination de ceux que vous appelez aujourd’hui les Outre-Mer. Il s’agit moins, évidemment, du destin précaire des Ollier-Marie, Desforges, Darcos, Pécresse ou Jégo que du destin de la France.
Préoccupé, à juste titre par ses mauvaises prestations télévisées récentes, votre Kaïser SarkocO, fatigué à très mauvaise mine. On le dirait KO. Au salon de l’agriculture, ceux qui n’ont pu l’approcher, encerclé et protégé qu’il était des Goujon et des Charon et des gros bras innombrables d’un service d’ordre peu convivial, ont pu constater son désarroi face à une France profonde morose et angoissée. Tous ces petits épargnants des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires seront-ils rassurés par la nomination acrobatique de l’inspecteur des finances Pérol ?
Les jours prochains nous le diront, avant la grande manifestation du 19 mars, en attendant le retour de B and B, Besancenot et Bové et le come-back d’Andalousie de Ségolène Royal qui, elle, file le grand amour, loin de Dominique Besnehard.
Pendant ces temps difficiles pour vous, pauvres Gaulois, Martine Aubry et Benoît Hamon cherchent quelques idées pour ressusciter le moribond Parti Socialiste de feu Tonton Mitterrand.
P.S. : Grand JacquO, lui, sirote tranquillement sa pinte de bière et son ti-punch chez les agriculteurs de la Porte de Versailles.
P.P.S. : Ne manquaient plus que les Edouard Balladur et Pierre Mauroy , derniers et Premiers ministres de Mitterrand pour mettre le feu au moral des élus locaux français !
P.P.P.S. : Le Kaïser SarkocO n’est manifestement pas le président de la communication !
« Vous en viendrez peut-être, chers Gaulois, à un référendum d’autodétermination de ceux que vous appelez aujourd’hui les Outre-Mer ».
Ben non. Les habitants de l’Outre-Mer, pas plus que les Corses, ne souhaitent l’indépendance, pas même l’autonomie. Car cela reviendrait à se priver des abondantes subventions envoyées par la Métropole.
Pas fous !