Le ton commence doucement à monter entre les syndicats et la présidence, à la Communauté Urbaine de Marseille. Le patron local de Force Ouvrière est dans le collimateur.
A mesure que les cigales font taire leur chants, en cette fin d’été, le ton commence doucement à monter entre les syndicats et la présidence, à la Communauté Urbaine de Marseille (Cum). Et ce ne sont pas des heurts liés à la réforme des retraites qui agitent l’institution.
Les syndicats veulent en finir avec le népotisme qu’ils assurent subir au quotidien à la Cum. Et plus particulièrement depuis 2008, et l’accession surprise à la présidence du socialiste Eugène Caselli, homme à ne pas bouger une oreille sans un mot du président des socialistes marseillais Jean-Noël Guérini.
Selon les organisations syndicales, le nombre de fonctionnaires territoriaux a explosé en deux ans. "Les effectifs sont passés de 3300 à 4000 salariés", ont confirmé de nombreux élus à Bakchich. Une augmentation bien peu dans l’air du temps… et qui agace.
Dans le fourgon des recrutés, les syndiqués croient déceler un soupçon de clientélisme politique. Et ne se cachent guère pour le dénoncer.
D’autant qu’un syndicat est, selon eux, particulièrement privilégié. Force Ouvrière, historique maître des fonctionnaires territoriaux de la ville et dont le grand timonier, Elie-Claude Argy, se voit refuser bien peu de choses de la part des ténors politiques de la ville. Gauche et droite confondues.
Hier, comme l’a narré Bakchich, c’est l’office local des HLM, dépendant du conseil général présidé par Jean-Noël Guérini, qui a racheté à Argy sa maison de trois étages. Quand il paraissait difficile de faire de la bicoque une habitation sociale.
Aujourd’hui c’est sa douce qui est promue fonctionnaire de catégorie A dans l’administration de la CUM. Un avancement express pour Mme Argy. Trop vite, trop haut, trop fort ! tonne le Syndicat démocratique unitaire des Bouches-du-Rhône (SDU 13 FSU) qui alerte la Direction des ressources humaines, la direction générale des services, et le président. Mais le trio ne voit rien que de bel et bon dans cet avancement.
De guerre lasse, le SDU s’en est allé quémander justice auprès du tribunal administratif.
Déposée le 27 mai, la requête n’a encore reçu aucune réponse du juge. En revanche, le cabinet du président Caselli n’a pas tardé à réprimander la bien peu docile organisation. "Si vous ne retirez pas votre plainte, se sont vus préciser les impétrants, vous n’aurez plus aucun avantage".
Force Ouvrière, elle, continue à solliciter des petits passes-droits, comme le montre le document que Bakchich publie ci-dessous. En-tête du syndicat, signature de M. Argy, pour une très récente demande de piston en bonne et due forme.
Franchement chafouines des méthodes employées, les organisations de salariés ont donné rendez-vous à la direction de la Cum au 1er octobre, date du prochain conseil communautaire. Afin de s’expliquer sur l’absence de dialogue, et la communication "opaque et ciblée" de l’institution…. "Une délégation se rendra en masse devant le siège" du Palais du Pharo précise un tract de l’intersyndicale FSU-CFT-CFDT-UNSA. Ainsi va la lutte syndicale, parsemée de tapenade…
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Crée pour chasser les communistes a l après guerre, fo a bénéficie de toutes les largesses de déferre au point que dans l’administration locale les fonctionnaires n’ont pas d’ autre choix que d’adherer sous peine de ne pas progresser dans leur carrière.
Fo est une monstruosite syndicale et un frein dans tous les projets de la ville.
Gaudin avait crée la cum sans fo et les voilà Grace a la clique guerini qui y entrent en fo rce. Vite que la justice ouvre les yeux et nous debarrase de la pieuvre qui nous étouffe.