Dans la plus belle ville du monde, un vieux pacte unit le pouvoir à Force ouvrière, qui confère une immense autorité au syndicat. A lire dans Bakchich Hebdo cette semaine.
C’est un secret jalousement gardé. Un secret marseillais, c’est-à-dire que tout le monde connaît, sans qu’aucun songe à trop l’épancher. Surtout dans les journaux.
Vieille de cinquante ans, la grande entente entre Force ouvrière et la mairie a été révélée dans un livre, Gouverner Marseille (éd. La Découverte). Les deux malfaiteurs de plume, Michel Samson et Michel Peraldi, consacrent quatorze pages de leur ouvrage aux « liaisons dangereuses » entre le syndicat et le bastion qu’est l’hôtel de ville.
Dans la plus belle ville du monde, ce vieux pacte qui unit le pouvoir à FO confère une immense autorité au syndicat. Et gauche et droite sont à la botte du patron local de FO, Éli-Claude Argy. Argy tient le Dôme, le Palais des sports, les buvettes du Vélodrome… Et lorsqu’il peine à vendre sa villa, le département sait lui proposer des solutions, au comptant.
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