Un mois, dix ans, vingt ans. La prison reste une expérience à part. Et c’est encore ceux qui l’ont vécu qui en parlent le mieux. Témoignages. Part II.
Surpopulation carcérale, violences, solitudes, les prisons françaises ne sont pas tout à fait dignes du pays des droits de l’homme. Thomas Hammarberg, commissaire du Conseil de l’Europe avait dénoncé en novembre 2008 « les conditions de vie inacceptables de nombreux détenus, qui doivent faire face à une surpopulation, une absence de vie privée, des locaux vétustes, et une hygiène pauvre. » Un traitement qui doit être mérité à en croire une bonne partie des commentaires des internautes de Bakchich sur le sujet…
La parole à la défense :
L’Association pour le Respect des Proches des Personnes Incarcérées (ARPPI) a recueilli des témoignages de familles ou d’anciens détenus. Des images tournées par deux jeunes réalisateurs, Guillaume Estivie et Mohammed Amrane, que Bakchich se fait un plaisir de relayer.
Rendez-vous demain pour la dernière partie des témoignages sur le monde carcéral avec un zoom sur la réinsertion.
Lire ou relire dans Bakchich :
Il faut arrêter d’opposer le sort des victimes à celui des coupables et de justifier ainsi les conditions misérables de vie dans les prisons. C’est de la rhétorique sarkosienne ça, et ça n’élève pas le débat…
La privation de liberté et l’enfermement (autant psychique que physique) des prisonniers suffisent bien en terme de sanction. Le code pénal n’a jamais stipulé que les détenus devaient vivre dans l’insalubrité et la promiscuité auxquelles ils sont livrés de facto. Ces conditions de vie dégradantes font honte au pays des Droits de l’Homme.
Merci pour ce message reactionnaire… Une idee pour aller dans votre sens, on devrait tuer les tueurs et violer les violeurs (et voler les voleurs, etc…). Soyons serieux, les criminels coupables des actes les plus graves s’en sorte souvent le mieux en prison (sauf les pedophiles qui ont mauvaises reputations mais on ne va pas pleurer pour eux). La grande majorite des detenus, condamnes (parfois a tort) pour des delits mineurs (vols, deal, accidents de parcours), subissent la double peine de la violence morale et physique (de la part des gardiens et des detenus les plus forts).
En tout cas, je vous souhaite de ne jamais etre victime d’erreur judiciaire ou meme en detention provisoire en attente d’un jugement (plusieurs mois parfois)…