Rechercher dans Bakchich :
Bakchich.info
UNE BRÈVE HISTOIRE DE BAKCHICH

Tags

Dans la même rubrique
Avec les mêmes mots-clés
RÉCLAME
Du(des) même(s) auteur(s)
SARKO & Cie / SARKOLAND

Monday night fever avec Jean-François Copé

Jasons / mercredi 28 avril 2010 par François Maliface, Guillaume Veillet
Twitter Twitter
Facebook Facebook
Marquer et partager
Version imprimable de cet article Imprimer
Commenter cet article Commenter
recommander Recommander à un ennemi

Une soirée parisienne réunissait la fine fleur de l’intelligentsia UMP et de prestigieux people à l’occasion d’un concert de jazz donné par Jean-François Copé himself.

Un élégant parterre de messieurs d’âge mûr et de femmes un peu plus jeunes, blondes pour la plupart, dont certaines court vêtues, se presse devant les portes du Petit journal Montparnasse, prestigieuse salle de concert parisienne. Pas une burqa à l’horizon. Normal : ce lundi 26 avril, Jean-François Copé donne un concert de jazz au profit d’une association caritative, NRB-Vaincre le cancer.

Modeste, le président du groupe UMP de l’Assemblée nationale n’a pas « communiqué  » sur le sujet. Les journalistes sont donc restés sagement à la maison, hormis une équipe du « Petit journal » de Canal+. Et deux éminents représentants de l’extraordinaire Bakchich Team, pas à proprement parler les bienvenus, hélas. Costume sombre, visage fermé, un homme posté à l’entrée nous dévisage d’un air soupçonneux. « Vous êtes journalistes ? ». Ce grand gars d’allure sportive assure la protection de Jean-François Copé depuis le mois de janvier.

« Jean-François Copé a reçu des menaces de mort en raison notamment de ses prises de position sur la burqa », rappelle Jérôme Lavrilleux, le dircab de Copé, appelé en renfort par l’officier de sécurité. Cravate ajustée, coiffure impeccable, le technocrate décrypte la pudeur insolite du futur candidat à la présidentielle de 2017, habituellement peu avare de confidences sur son auguste destin. « Pas de commentaire sur la burqa, Jean-François Copé est ici ce soir pour défendre une cause », ajoute-t-il, l’air pincé. Rien à voir avec une opération de relations publiques, juré. « Je suis là uniquement pour la lutte contre le cancer  », confirme en souriant le maire de Meaux (Seine-et-Marne), qui joue du piano « depuis l’âge de 12 ans  ».

Votre visage ne m’est pas inconnu

Présente au rendez-vous du cœur, la fine fleur de l’intelligentsia UMP se bouscule pour acclamer l’ancien ministre de Jacques Chirac. L’éternel vieux beau Massimo Gargia, l’humoriste fatigué Raphaël Mezrahi, le chansonnier poujadiste Jacques Mailhot, le comique troupier Philippe Chevallier (de Chevallier et Laspalès), l’actrice Cyrielle Claire, le forain Marcel Campion, propriétaire de la foire du Trône, ou encore Danièle Gilbert… La crème de la crème.

« Je plaide votre indulgence », implore Copé devant une foule conquise par tant d’humilité. Installé devant un piano électrique Yamaha, le jazzman amateur forme un trio rafraîchissant avec deux potes du « 77 », le guitariste Marc Rousseau, ancien directeur du journal La Marne, et le batteur mélangeur Pascal Buffe, gérant de la guinguette du cercle nautique de Meaux. Le « Melding potes  » (clin d’œil bon enfant au nom des habitants de Meaux) est accompagné ce soir du clarinettiste professionnel Ioan Streba.

Il se peut que nous jasassions

Le premier morceau manque d’harmonie, la suite est un peu moins laborieuse. Appliqué et studieux, l’énarque Copé tourne les pages de sa partition à mesure que défilent les standards de jazz international mâtinés de bossa nova. "That’s all", "I can’t give you anything but love", "The foolish things" et même le canonique "Je n’ai pas changé" de Jules des églises, alias Julio Iglesias. Le nez dans son assiette, le public reprend mollement ce tube que les moins de 50 ans peuvent ne pas connaître. Raphaël Mezrahi a l’air de s’ennuyer ferme, Chevallier semble plus détendu, à défaut d’être intéressé par ce qui se passe sur scène.

Déjà l’entracte, on n’a pas vu le temps passer. « C’est gentil d’être restés », lance tout sourire le guitariste, chanteur et ancien confrère Marc Rousseau. Pas de quoi. Le batteur Pascal Buffe n’est pas en reste. Très en verve, il nous annonce un scoop. « Raphaël Mezrahi nous a proposé de faire première partie de son spectacle à la Cigale, le 11 mai, même s’il n’aime pas trop Copé », glisse-t-il l’air amusé.

"Je me voyais déjà" et "Nous nous reverrons un jour" d’Aznavour… Encore quelques jolis airs que personne ne reprend en chœur, et c’est déjà l’heure de se quitter, après plus de deux heures de spectacle. « Massimo Gargia est parti sans payer, notez-le », éructe un serveur, furibard. Vos impressions monsieur Mezrahi ? « Très bien, Jean-François Copé est un ami  ».

---------

A lire sur Bakchich.info

Député et avocat d’affaires dans un cabinet qui traite avec l’Etat, un mélange douteux ? Pas pour l’ami Jean-François Copé ?



Ce mardi, comme toutes les semaines, Jean-François Copé rencontre les journalistes à l’Assemblée. Même génération, même ambition. Copé marche dans les pas de Nicolas Sarkozy.

AFFICHER LES
1 MESSAGES

Forum

  • Monday night fever avec Jean-François Copé
    le mardi 27 avril 2010 à 13:22, Bébert a dit :
    Paris Match je te vois !
BAKCHICH PRATIQUE
LE CLUB DES AMIS
BEST OF
CARRÉ VIP
SUIVEZ BAKCHICH !
SITES CHOUCHOUS
Rezo.net
Le Ravi
CQFD
Rue89
Le Tigre
Amnistia
Le blog de Guy Birenbaum
Les cahiers du football
Acrimed
Kaboul.fr
Le Mégalodon
Globalix, le site de William Emmanuel
Street Reporters
Bakchich sur Netvibes
Toutes les archives de « Là-bas si j’y suis »
Le locuteur
Ma commune
Journal d’un avocat
Gestion Suisse
IRIS
Internetalis Universalus
ventscontraires.net
Causette
Le Sans-Culotte