Le Prince Pokou revient sur les diatribes de nos dirigeants contre le continent africain.
Sur notre vieux continent africain où, n’en déplaise à Monsieur Guainozy, nous ne marchons plus à quatre pattes depuis quelques temps, et cela d’ailleurs bien avant que la Royal ne s’excusât des injures de votre mini Kaïser à Dakar, nous pouffons de rire à chaque voyage en Afrique de l’une de vos plus haute autorité.
Récemment, à Ouagadougou, le people show simili Diana de la guitariste italienne, Première Dame de France, s’apparentait gentiment à une pitrerie saugrenue, bien que photo hygiénique, de la Comedia del Arte. Passons et ondulons. Le récent voyage du Président Sarkozy au Congo et au Niger, je dis bien au Niger pour le transcripteur, fit gondoler toutes les sœurs et tous les frères d’Afrique lorsqu’ils apprirent que icelui à constaté tel Mac Mahon face à l’eau, qu’il « fait chaud » à Niamey, son Excellence Monsieur le Président Mamadou Tandja (pour l’information de Madame Pégard, présente à Dakar), qui ne marche pas non plus à quatre pattes depuis longtemps se roule encore par terre de rire à l’évocation des atomiques Lauvergeon et Sarkozy, accablés par la chaleur. Les guerriers Bororos, éternellement dignes, s’en gondolent encore.
Mais, vous les blancs là, pourquoi dès que vous voyagez chez nous, vous avez besoin de répéter comme une perpétuelle litanie : « la Françafrique c’est fini » ? Ou bien comme la colombienne Rama Yade, le mulhousien Bockel ou le vezoulien Joyandet : « l’Afrique à papa c’est révolu » ? Bien sûr, chacun le sait la Françafrique n’existe plus depuis que Guy Penne et papa-m’a-dit-Mitterrand ont disparu de la scène internationale, le célèbre collaborateur de votre Kaïser SarcokO, l’encore Premier Ministre de la France François Fillon s’en est de nouveau donné à cœur joie et à gorge déployée à Yaoundé et à Abuja pour psalmodier sa si fameuse et prochaine disparition de la Françafrique , collaborateur jeunot, il y a trente ans du ministre de la Défense gaulois, Joël Le Theule, Fillon doit avoir, comme Ségolène Royal, à se repentir de bien des péchés… La totale, en tout cas il nous l’a administré en se travestissant en collaborateur de la compagnie pétrolière sous l’œil ébahit de Lord Marjorie et de sa curieuse moustache, à ce prix le pétrole vaut la peine d’être pompé, ce n’est plus totalement la Françafrique.
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PPS : Barnier peut il penser que nos enfants ont besoin de lait !