Dans la presse cette semaine. Le JDD soutient le pape, « Le Monde » soutient le salaire des patrons, et LSA nous parle de la charcuterie Hallal.
Prise de position du Journal du dimanche du 15 mars, dans sa chronique « Rencontre », le journal de Lagardère ose le titre suivant : « Missionnaire contre le Sida ». Respectueux de la santé de ses lecteurs, Bakchich leur recommande le préservatif.
Le JDD, encore, annonce à ses lecteurs le nouveau livre d’Alain Juppé : « Je ne mangerai plus de cerises en hiver… ». Notre ancien premier ministre devrait se dépêcher, le printemps commence le 29 mars.
Dans sa première mare du 11 mars, le Canard Enchaîné cite Marc Touati. L’expert gourou annonce que le chômage « ne devrait pas dépasser 9,5 % de la population active ». Comment notre excellent confrère peut-il faire confiance à cet homme ? Il y a quelques mois, il anticipait « une reprise rapide de l’activité aux Etats-Unis dès le printemps ». On attend toujours.
Evariste Lefeuvre, le directeur adjoint des études économiques de la banque Natixis l’affirme : « la montée du protectionnisme risque de retarder la reprise ». Le bel homme est un expert, mais qui peut encore le croire ? Sa banque a perdu 79 % de sa valeur en un an et ce n’est pas la faute de la montée du protectionnisme, mais plutôt celle des économistes qui ne font que répéter en coeur la même doxa.
Que trouve-t-on dans Le Monde tout en bas de la page à gauche ? Un article qui raconte que pour le patron de Japan Airlines, ce sera « bus et cantine ». Le Monde ne voudrait surtout pas souligner l’égoïsme aristocratique des patrons français, qui continuent à se distribuer des stocks-options.
C’est Philippe Askenazy qui s’y colle cette fois-ci. Il paraît que deux économistes français basés aux États-Unis (sûrement une preuve de sérieux pour notre expert), ont montré que les salaires des patrons étaient justifiés par les « 0,1 % de plus de performance » qu’ils apporteraient à leur entreprise. Ensuite, il nous explique que les conditions pour que les salaires des patrons diminuent sont très difficiles à réunir. L’affaire est pliée. Peut-être est-ce après avoir lu cette chronique, que Daniel Bouton, le Président de la Société Générale, s’est octroyé 70 000 stocks options et que Frédéric Oudéa le directeur général, en a reçus 150 000.
Dans un dossier sur la charcuterie, intitulé « les alternatives au jambon cuit ». Le chapeau de LSA (le magazine de la grande consommation) nous annonce que les charcuteries industrielles « sont à la recherche de nouveaux leviers de croissance : bien être, bio et halal sont des axes privilégiés ». Du jambon hallal, on rêve ? Non, c’est du poulet.
Bakchich a ouvert le feu avec Kouchner, Stratégie suit. Il énumère les « gourous blancs », et nous parle « des riches heures de ces conseillers en communication » de la Francafrique. L’hebdo de la com conclut : ces pratiques « semblent faire partie du passé ». Il suffit d’y croire.
Capital flatte notre Président. Le mensuel présente les montres des hommes publics. Qui a la plus belle ? Sarko. 45 680 euros, offerte d’occasion par sa nouvelle épouse. Seul Jean Todt ? L’ancien patron de Ferrari peut rivaliser. 311 000 euros ! Pas mal, mais l’épouse de notre ex-champion n’est pas aussi belle que notre présidente. Obama se contente, lui, d’une montre à 150 euros.
"Pas mal, mais l’épouse de notre ex-champion n’est pas aussi belle que notre présidente".
Elle n est pas présidente elle est épouse du président. Sans publication des bans, ce qui est imposé par la loi. Epouse pour qui, selon le Daily Mail, les français sont "minables", "négatifs" et "toujours de mauvaise humeur". Quant à sa beauté -très subjectif- il faut y ajouter pour ce qu’elle avait comme interet pour le président en question, sa richesse, ses réseaux, sa représentativité du monde des nantis et du bing-bling, sa longue pratique des medias et son appartenance au monde des "people".
y a pas à dire, c’est beau l’amour.
http://www.lesmotsontunsens.com/sarkozy-bruni-mariage-hors-norme
niveau "expert", je constate que Bakchich ne publie plus des escrocs comme guillaume dasquié - Bonne chose -depuis qu’il s’est fait rendre crédible aux yeux des pigeons lors de cette opération organisé par la dcri il y a un an afin de le mettre en avant devant les "cerveaux disponibles". Le voir réaliser des émissions avec un zemmour et le journaliste aux questions faussement naïves est un signe…
Je me souviens aussi des "experts" collègues de touati qui parlait de ’simple purge" lors de la première lourdes chutes de la bourse en 2007. Le ridicule ne tue pas…