Fin de crise au PS, plan anti-crise pour le pays. Allez hop, Martine Aubry passe à l’attaque ! En avant goût, Benoît Hamon, porte-parole du PS, présente les grandes lignes.
Un mois après le lancement par Nicolas Sarkozy d’un plan de 26 milliards sur deux ans pour faire face à la crise, le parti socialiste a décidé de répliquer. Et présente ce mercredi son plan anti-crise : « un plan massif qui marche sur ses deux pieds : consommation et investissement », confiait Martine Aubry en marge de ses vœux à la presse. Les socialistes dénoncent en effet un plan « unijambiste » conçu par l’Élysée, qui mise tout sur l’investissement et la trésorerie des entreprises en oubliant le pouvoir d’achat.
Pas de surprise, le plan anti-crise est conforme à la tradition socialiste. Schizophrénie bien connue des politiques économiques, la droite mise sur l’offre, la gauche sur la demande. Des mesures dont l’influence est aussi à chercher du côté du plan allemand élaboré par le SPD, confie un proche de Martine Aubry. Économie doit rimer avec progrès social. Il faut donc investir massivement dans l’immobilier pour apporter emplois et logements, soutenir le service public car il est le garant de la cohésion sociale, augmenter les salaires en exerçant une pression réelle sur les entrepreneurs.
Une des mesures proposées, précise Benoît Hamon, serait de « conditionner toute forme d’exonération de cotisations sociales dont bénéficient aujourd’hui les entreprises, 27milliards d’euros par an, à la conclusion d’accords salariaux et non plus à l’ouverture d’accords salariaux ». Objectif : contraindre les entreprises à faire remonter les salaires. Puis gare au capital ! Hamon fustige l’évolution de la répartition des richesses produites depuis 1970. En 30 ans, 11% des richesses produites se sont déportées des salaires vers le capital. Le PS promet de changer la donne avec ce plan anti-crise qui, s’il était appliqué, engagerait 2 % du PIB. « Une ambition bien modeste et grotesque », tâcle le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, « quand on sait que Barack Obama a l’intention de consacrer 5 à 6% du PIB ».
L’UMP, elle, par la voix de son porte-parole Frédéric Lefèbvre, a ironisé sur l’annonce du « contre-plan » anti-crise du PS avec un « retard à l’allumage de près de quatre mois ». Une attaque qui fait pschitt, aux yeux de la Première secrétaire. Lundi 19 janvier, face à la presse, elle a répliqué : « Face aux perspectives économiques et sociales dramatiques qui sont devant nous, je reste convaincue que le Président de la République sera dans l’obligation de changer de politique et nous annoncer enfin un plan de relance digne de ce nom ». Petit bémol quand même : le PS demeure dans l’opposition. Pas facile, donc, pour se faire entendre et promouvoir ses propositions !
Et pour donner une portée plus large aux propositions de la rue de Solferino, la Première secrétaire a annoncé que les parlementaires de l’opposition déposeraient une motion de censure contre la politique économique et sociale du gouvernement, en principe en fin de semaine dès que les mesures du plan de relance passeront devant le Parlement.
A lire ou relire sur Bakchich.info
J’ai noté deux, trois titres d’articles de Bakchich(seulement !). Maintenant dites-moi si j’ai la berlue ou si vous admettez que ce monticule grotesque de "bon-mots", que vos collègues et vous mêmes vous employez à grossir d’articles sans vous fatiguer l’esprit plus d’un nano-seconde, est bien LA MARQUE comme vous dites non pas d’un journal satirique mais bien d’un journal écrit par des branleurs.
Crise économique : Hamon humble avis… Un peu de Birenbaum au coeur AFP, ne Mélenchon pas tout Entre l’UE et la Russie, ça gaz pas si mal La plainte d’un détenu remisée au placard En 2009, la RATP en voeux toujours plus Une presse porno en manque de jus Madame de Fontenay va-t-elle avaler son chapeau ? Les matchs truqués collent aux Basques espagnols Barack, on en a déjà Obamarre Gaza sous les bombes
Je n’ai visité que les premières pages de chaque rubrique. Amicalement.
J’ai noté deux, trois titres d’articles de Bakchich(seulement !). Maintenant dites-moi si j’ai la berlue ou si vous admettez que ce monticule grotesque de "bon-mots", que vos collègues et vous mêmes vous employez à grossir d’articles sans vous fatiguer l’esprit plus d’un nano-seconde, est bien LA MARQUE comme vous dites non pas d’un journal satirique mais bien d’un journal écrit par des branleurs. Amicalement.
Crise économique : Hamon humble avis… Barack, on en a déjà Obamarre La plainte d’un détenu remisée au placard AFP, ne Mélenchon pas tout Un peu de Birenbaum au coeur Etc, …
Comment va faire super nanar sarko alors qu’il creuse le déficit pour rien, et que grâce à lui et ses amis, la balance commerciale est maintenant déficitaire !
Y sait pas faire Sarko, il est juste bon devant les caméras. Et encore, son sketch ne fait plus tellement recette.
…en généralisant la semaine de 4 jours à la carte pronée par Pierre Larrouturou (co-signataire de la motion Hamon d’ailleurs), et expérimentée depuis 14 ans dans 400 PME/TPE. Sa généralisation créerait au minimum 1.6 million d’emplois en CDI, sans 1 ct d’augmentation des impôts des contribuables ni des charges des entreprises (étude Ministère du Travail/Caisse des Dépôts/Patrick Artus).
"Stupide !" répondez-vous ? je vous concède que cette mesure est difficile à "caser dans la conversation" tant elle paraît utopique dans le contexte de matraquage idéologique actuel. Alors juste quelques exemples : Mamie Nova, Télérama, Fleury Michon et 400 PME/TPE (labos - informatique - petits commerces - auto-écoles) sont à 4j depuis + de 10 ans et cartonnent - gains de motivation des équipes, moins de fatigue/stress, meilleur équilibre vie pro/vie perso => compétitivité de l’entreprise augmentée !
Aux USA et en GB, malgré une croissance de + de 4%/an jusqu’au début 2008, le temps de travail moyen constaté hors chômeurs est tombé respectivement à 33,7h/semaine et 32.1 (36,2 en France) ! Dans l’industrie et les services à haute valeur ajoutée, il est de + de 40h/s, mais ne concerne plus qu’à peine les 2/3 des emplois, le reste de la population active n’a droit qu’à des petits boulots de quelques heures/s. Et cette précarité est elle-même due à l’explosion de la productivité réalisée en 45 ans : multipliée par 5 (informatique, robotique, formation), alors que durant les 150 années pécédentes elle n’a été multipliée que par 2 ! Dans le même temps (45 ans donc) la durée légale de travail hebdomadaire est restée en gros partout à 40h/s. Le temps de travail a donc été réparti de manière anarchique par le marché, entre d’une part ceux qui font jusqu’à 70h/s (et qui aimeraient faire moins pour la plupart), ceux qui ne récupèrent que les "miettes" de quelques h/s et enfin les chômeurs qui font 0h/s. En France, les centaines de milliers d’emplois créés récemment sont pour la plupart des emplois aidés à temps partiel, alimentant par wagons entiers l’armée de précaires que notre société produit à la chaîne depuis des décennies… Dans de telles conditions, par peur de basculer du "mauvais côté", la négociation salariale ne se résume souvent qu’à un : "Si t’es pas content tu peux aller voir ailleurs" !
La semaine de 4j n’a rien à voir dans son mode de fonctionnement et financement avec les 35h (dont Larrouturou prédisait l’échec dans : "35h, le double piège" paru en 1998 !), elle ne coûte rien à l’état (financement UNEDIC), rien à l’entreprise et lui permet d’embaucher au moins 10% de personnel sans un centime d’augmentation de la masse salariale, et rien aux salariés dont le salaire est sous les 1500 euros net/mois (certaines entreprises n’ont baissé aucun salaire).
Le cercle vertueux attendu est : 1,6 millions d’emplois stables créés => 1.6 millions de familles retrouvant un réel pouvoir d’achat => + de consommation et de cotisations sociales=> + de croissance et - de déficits => encore moins de chômage et de précarité => réquilibrage du rapport de force salariés/employeurs => augmentation globale des salaires et donc du pouvoir d’achat pour tous.
http://www.nouvellegauche.fr
La République est en danger !
Réforme du Parlement : le débat explosif tourne à la crise politique
La gauche vient de comprendre ses erreurs du passé.
Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Je suppose que les Français vont, pour la majorité, apprécier ce mouvement démocratique de la gauche …. mais les crises de colère qui viennent trop tard, après avoir tout accepté …… la gauche ne s’en sortira pas grandie, sauf si tous les députés démissionnent obligeant le gouvernement à une dissolution de l’Assemblée et de nouvelles élections … là, le raz de marée du ras le bol s’exprimera avec force dans les urnes …..