Celui qui, en Afrique a eu l’idée de regarder le reportage de France3 sur les coulisses du voyage du Président gaulois, le Kaïser SarkocO, en Inde n’a pu que pouffer de rire. Autrefois, nos colonisateurs français et nous-mêmes, pauvres Africains, quand on voulait déconner on parlait de l’armée mexicaine ou de l’armée hawaïenne pour matérialiser le désordre burlesque.
Aujourd’hui, France Télévision de Carolis étale devant les yeux du monde entier, les couillonnades de l’Élysée et la franchouillardise du château. À la fin de cette émission, n’importe quelle femme et n’importe quel homme doué de bon sens concluent que ce n’est pas tellement le SarkocO qui ne parvient pas à faire président, mais plutôt son entourage débile, au sens latin du terme qui ne parviendra jamais à faire du bon boulot.
Hormis l’antique Evelyne Richard qui oeuvre gentiment pour les journalistes depuis quarante ans, depuis Pompidou, en passant par Giscard et Mitterrand, tout en radotant et faisant son ménage, turbin de romain dans la ménagerie médiatique, tous les autres domestiques du château ont tout simplement l’air égaré.
Certes, l’Inde est un très grand pays sûrement bien compliqué mais l’armada élyséenne, la conseillère politique (Pégard), le nègre-scribe (Guaino), le chef du protocole, les poulets hexagonaux et le service de presse apparaissent dans ce film pour ce qu’ils sont : d’horribles péquenots à peine endimanchés et surtout tout à fait incompétents. Mis à part Dimitri et la Pégard qui réjouissent les guignols et autres chansonniers, la palme de la mauvaise tenue revient au carré d’as de la gauloiserie, genre congés payés Front-Popu. Balkany, Lellouche, Rachida Dati et last but not least, l’époustouflant invité d’honneur du Kaiser SarkocO, non traité dans le cadre du cirque Evelyne Richard : Jean-Pierre Elkabbach.
En l’absence, en Inde, du bouffon Charon – qui a peur de l’avion et qui cire maintenant les escarpins vernis de la deuxième femme de France, l’impératrice guitariste Carla – la palme académique de la déconnante revient (néanmoins et bangala en plus), à l’ahurissante Ramatoulaye Yade, récemment battue à Colombes par les amis socialistes de son mari Zimet, pour le rôle essentiellement inutile qu’elle a joué durant ce voyage présidentiel-prénuptial. Bien qu’elle soit presque aussi grande que le très vulgaire Balkany, la symbolique puissante du Taj Mahal lui est sérieusement passé au-dessus de ses somptueuses tresses.
Pour l’exceptionnelle écrivain odieusement maltraitée Taslima Nasreen, délicieuse Rama tu repasseras et tu la rencontreras peut-être un jour au Café de Flore entre Miroslav, le Serbe et Kouchner le tiers-mondain, dans l’alcôve historique de Simone de Beauvoir…y S.A.R le Prince Pokou
P.S. : Bockel aux Anciens Combattants ! Joyeuses Pâques Renaissance de l’admirable France-Afrique de Bongo, Sékou Touré, Sassou et Biya.