Vous ecrivez "Bien sûr, on ne s’ennuie pas avec les affaires corse. Mais au bout d’un moment, ça use !"
Je ne sais pas ce qu’a fait Yvan Colonna, mais je pense que perpet’ avec 22 ans de sureté ca va surement plus l’user que vous a gratter des papiers derriere votre mac pendant ce temps la.
Pour ceux qui parlent de MAFIA en faisant allusions aux independentistes corses, qu’ils l’appliquent également à une majorité de metropolitain qui sont censés faire regner l’ordre et la LOI…Sur ce point, le procés COLONNA est edifiant. Pour ceux qui parlent d’honneur, les bergers Corses n’ont pas a rougir de COLONNA, qui dans un magnifique geste devant cette cours d’EXCEPTION ( à prendre dans tous les sens du terme) a refusé de jouer le role de pantin, devant des juges qui avaient dejà leur verdict en poche, COLONNA a refusé d’aller plus avant dans cette comedie, en annoncant qu’il ne participerait plus a ce simulacre, et a recusé toute defense….Laissant ainsi le champs libre aux satrapes. Merci MONSIEUR BADINTER. Mais même s’il y allait de sa tête, COLONNA aurait eu la même attitude..L’honneur fait faire bien souvent des betises, mais elle vous donne une grandeur d’ame et suscite l’admiration…
Aujourd’hui j’ai mal à ma REPUBLIQUE
Rappelons aussi qu’ outre :
les multiplissimes bévues ( euphémisme !) de l’ accusation ( Vinolas, les écoutes téléphoniques "perdues", la "légèreté" -autre euphémisme - du traitement des témoins, ..liste non-exhaustive )
le refus , PAR L’ACCUSATION, d’une reconstitution sous prétexte qu’ elle avait déjà eu lieu ……alors que Colonna ETAIT EN CAVALE !!!!!
Rappelons donc :
Qu ’Alessandri a REVENDIQUE, avec force détails être , l’auteur de l’assassinat ( déposition du 9 Mars 2009) :
"Nous nous sommes disposés dans la rue Colonna d’Ornano en face du théâtre Kalysté. J’étais avec Alain Ferrandi, nous étions postés au carrefour de la rue Colonna d’Ornano et de la rue Campiglia. Quand nous avons vu le préfet déposer son épouse devant le théâtre, nous avons pensé qu’il n’assisterait pas au concert. Nous avons donc quitté les lieux, nous descendions la rue Colonna d’Ornano quand nous avons croisé le préfet. Je me suis retourné, j’ai tiré dans sa nuque. Difficile d’expliquer l’état psychologique dans de telles circonstances."
C’était hier, lundi 9 mars, au procès d’Yvan Colonna, devant la cour d’assises de Paris.
A petits mots précis, d’une voix nette à peine teintée d’accent, Pierre Alessandri raconte comment il a lui-même tué le préfet Erignac. Endossant donc toute la responsabilité.
Pour faire bonne mesure il ajoute qu’il a éjecté du pistolet Beretta les dernières cartouches non percutées, pour qu’on ne puisse pas se servir de l’arme qu’il a posée sur le sol.
De l’ un brin stupéfait ( dernier euphémisme ) de la Justice-de-son-pays,
Âne de Démocrite