Un document interne à la présidence française de l’Union européenne dresse un bilan financier et logistique de ces six mois. Bonne nouvelle : l’hyper-présidence française a coûté moins cher que prévu mais elle a bien pollué l’atmosphère…
Devinette : qui a parcouru 1,4 million de kilomètres en six mois ? Cette performance cumulée est à mettre au palmarès des chauffeurs de la présidence française de l’Union européenne qui s’est déroulée du 1er juillet au 31 décembre 2008. Détachés du ministère de la Défense durant 9 000 heures, ils ont tenu le volant des 140 voitures officielles chargées de trimballer chefs d’Etat, ministres et délégations venus de l’Europe entière lors des plus importantes réunions organisées en France.
Au total, ils ont été mobilisés une quarantaine de fois. A Paris bien sûr mais aussi à Nice, Bordeaux, Annecy, La Rochelle, Marseille, Deauville etc. Fait cocasse, la majorité de ces kilomètres ont été parcourus… à vide ! Car, en général, ministres et délégations arrivaient sur place en avion depuis leur pays. Parfois en train pour se faire mousser devant les médias. Mais il fallait bien une noria de voitures pour les cueillir sur place.
Toute cette agitation rime bien évidemment avec forte consommation d’essence. D’ailleurs le bilan carbone de la frénétique présidence sarkozienne n’est pas bon : 60 000 tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère en six mois. La faute aux transports et à 90 % aux trajets en avion. Tels sont les résultats des calculs effectués par le Secrétariat général de la présidence française qui a estimé la consommation induite par les 275 raoûts les plus importants qui se sont tenus en France. Entre juillet et décembre 2008, elle a organisé 461 événements sur le territoire. Et si on ajoute, les réunions de dernière catégorie, on atteint le score extraordinaire de 550 !
S’il a pollué l’air, ce semestre d’agapes a coûté 14 % moins cher que prévu. Un vrai exploit ! Selon la calculette des gentils organisateurs, on va économiser environ 25 millions d’euros sur le devis initial. A l’origine, le Parlement avait voté 190 millions d’euros d’autorisation d’engagement pour « le programme 306 », nom de code de la présidence française de l’UE. Ensuite, après le passage de Bercy, la somme disponible a été ramenée très exactement à 178,598 millions. Mais même avec ce devis raboté, on a vu trop grand ! A cause de l’Allemagne suggèrent perfidement les hauts fonctionnaires qui ont rédigé le document. Ils avaient basé leurs estimations sur le coût de la récente présidence germanique (180 millions pour l’Etat fédéral et 10 pour les länders).
En parcourant le document interne à la présidence française qui dresse le premier bilan logistique et financier de l’événement, on apprend aussi que 87 645 personnes ont participé aux différentes sauteries organisées, dont 6 724 journalistes. Que cette présidence a fait le bonheur des interprètes. Un vrai pic a même été atteint le 13 juillet avec le sommet de l’Union pour la Méditerranée : pas moins de 88 traducteurs réquisitionnés et 29 langues actives traduites !
Autre motif pour les organisateurs de se jeter des fleurs : avoir estimé au plus juste le nombre des gadgets promotionnels conçus par le designer Philippe Starck et fabriqués par d’heureux fournisseurs. Des 150 000 portes-documents, 50 000 blocs note, 150 000 carnets, 200 000 stylos et 29 000 cravattes, il reste… zéro stock. Précision, ils étaient distribués gratuitement aux participants et à la presse.
Au final, compte tenu des derniers paiements en cours, l’addition de la présidence hexagonale ne s’élèverait qu’à 153,3 millions d’euros. « Et peut-être seulement 151 millions » triomphe un connaisseur. Certes, c’est tout de même deux fois plus élevé que la somme que les Tchèques ont prévu de dépenser (71 millions d’euros) pour leur présidence, mais la taille du pays n’est pas la même. Et certains esprits chagrins estiment qu’il ne vaudrait mieux pas que la Cour des comptes se penche sur certains marchés de prestation attribués un peu à la va-vite par certains ministères. Pas de quoi entacher pour l’instant cette belle performance de gestionnaire des deniers publics que le gouvernement et l’Elysée n’ont curieusement pas encore claironné sur les toits.
Pour être complet, il faut signaler que le contribuable local a tout de même été mis à contribution. A l’instar de certaines villes, la plupart des régions ont par exemple été priées de passer à la caisse pour quelques millions d’euros en payant certaines réceptions.
De grandes sociétés comme la SNCF, la RATP ou encore Aéroport de Paris ont aussi apporté leur écot au travers de leur sponsoring. Ainsi les 140 Safrane, Vel Satis, 607 et autres modèles haut de gamme ont été gracieusement mises à disposition par PSA et Renault, comme à l’Université d’été du Medef. « Une contribution volontaire obligatoire » décrypte un fonctionnaire.
Sollicités par le gouvernement, ces champions hexagonaux du pot d’échappement ont dans un premier temps refusé de prêter leurs voitures. « On s’est alors tourné vers Mercedes ou BMW. Le bruit a fait le tour de Paris et en cinq secondes, les constructeurs français sont revenus vers nous en courant », rigole-t-on en coulisse.
Une sage décision surtout quand, crise oblige, les deux groupes sont aujourd’hui obligés d’aller faire l’aumône à l’Elysée pour obtenir des prêts à taux préférentiels histoire de sauver la boutique. Autre exemple : si la Tour Eiffel ornée des étoiles de l’Europe a brillé pendant six mois d’un bleu atomique, c’est grâce à Areva. Un sponsor qui ne peut que se féliciter de l’accord sur le Climat arraché par Jean-Louis Borloo en décembre 2008 : les pays européens sont priés de réduire de 25 % leurs émissions de gaz à effet de serre à moyen terme, ce qui ne manquera pas d’inciter l’Europe de l’Est à fermer ses vieilles centrales au fuel et au charbon. Une présence discrète mais ô combien irradiante…
A lire et relire sur Bakchich.info :
En 2007, lors d’un déplacement à Dijon consacré au problème de l’insertion, l’Elysée a déployé pas moins de 4 avions : 2 Falcons présidentiels ont été nécessaires pour transporter le staff et la délégation qui suivaient sa majesté dans ce déplacement. 1 Transall, appartenant à l’armée, a également été mobilisé pour pouvoir transporter la voiture blindée du chef de l’Etat (3,5 tonnes). Un second avion suivait le Transall de l’armée pour transporter… le 2ème véhicule de remplacement au cas où le 1er tomberait en panne ! (informations en page 38, du magazine Le Point n°1838 du 6 décembre 2007). Au final, il a donc fallu 4 avions pour que sa majesté se rende à Dijon, à 300 km de Paris.
Pour la majorité des ses déplacements (que ça soit loin ou proche de Paris) sa majesté se déplace en Falcon (coût : 4.500 euros de l’heure pour le modèle utilisé par l’Elysée)
déja quand il etait ministre-postulant au titre de majesté, il utilisait les avions de l Etat pour ses vacances privées :
"Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin utilisaient les avions de la sécurité civile pour faire du tourisme
Dans son rapport annuel présenté par Philippe Séguin le 4 février 2009, la cour des comptes dénonce une utilisation abusive des avions de la République par Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Dans un style feutré, la haute juridiction s’étonne de la gestion des avions de la sécurité civile. Sans nommer l’ancien Premier ministre et l’actuel président de la République, les magistrats dénoncent une dérive dans l’utilisation de la flotte censée être mobilisée en cas de feux de forêt et d’inondations. Certains ministres n’auraient pas hésité à utiliser ces avions et ces hélicoptères pour se rendre sur leurs lieux de vacances. C’est ce que révèle le Canard Enchaîné dans son édition du 11 février 2009 en publiant le nom des deux responsables politiques visés : Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin.
Revue de presse
Didier Hassoux, "Quand Sarko et Villepin s’envoyaient en l’air", "le Canard Enchaîné n°4607", 11 février 2009"
….. http://www.politique.net/2009021201-sarkozy-villepin-avion-securite-civile-tourisme.htm
Les « grands européens », dont les me’rdias "politiquement corrects" nous bassinent, se sont uniquement illustrés à créer après la seconde guerre mondialisée cet embryon d’« Europe unie » : la « Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier » (la C.E.C.A.) ? Faute d’avortement de confort (quel dommage pour une fois !), cette C.E.C.A. a prospéré… un temps… et s’est muée, adulte, en « Communauté Européenne ».
Mais que reste-t-il de cette C.E.C.A. ? Tout simplement RIEN !
La ruine intégrale du charbon européen… et la ruine intégrale de l’acier européen !
Le charbon nous vient désormais, très cher, de Chine et l’acier, encore plus coûteux, d’Inde…
• La C.E.C.A. : un champ de ruines, une faillite totale !
• Pas pour tout le monde, non !.. pour les peuples européens, qui l’ont financée à grands et lourds impôts mais pas pour certaines « familles », qui en ont tiré de très gros sous…
Un vrai « succès » cette C.E.C.A. ! Merci à ces « grands européens » : de fieffés « déconstructeurs » quoi qu’en disent les me’rdias socialogaullistes.
La mue de cette C.E.C.A. maléfique en « Communauté Européenne » s’est faite sur un slogan mercatique : « la préférence communautaire ». Il s’agissait de créer un « marché commun », élargi à tous les produits et services, « réservé aux européens » ! Même processus, même résultat et la transformation diabolique de cette « Communauté Européenne » en… « Union Européenne » ! Comment ? Par l’abandon de l’essentiel de la promesse : l’abandon pur et simple de « la préférence communautaire ». Résultat : la ruine de ladite Communauté et de ses six pays fondateurs !
Que reste-t-il de la Communauté Européenne ? RIEN.
• Finie la préférence communautaire, vive « la mondialisation » ! • Finie l’autosuffisance française et européenne en agriculture et en industrie… Le lait manque. La viande manque. Le blé manque. Le prix de la baguette de pain ou des pâtes s’envole… Nous devons importer pour manger ! Les prix des produits manufacturés explosent… Ils nous viennent à grands frais des pays émergents où sont « délocalisées » nos usines. Que de casse agricole ! Que de casse industrielle ! et au total, que de casse sociale !
Tout ça voulu et conçu par les eurocrates apatrides, leurs mondiocrates complices et leurs valets français socialo-gaullistes.
• Aux frais de qui ?.. aux frais des peuples fondateurs de cette désastreuse C.E.C.A. et de cette funeste Communauté, aux frais des Françaises et Français.
• Au bénéfice desquels ?.. Des mêmes : de cette bourgeoisie européiste… transnationale et mondialiste… apatride… qui tient les manettes à Bruxelles et à Paris notamment, enrichie abusivement, scandaleusement aux frais des contribuables communautaires dont les contribuables français.
« Communauté Européenne » dont il ne reste RIEN… sinon des pays en ruine, des peuples dans la misère.
Si ! « demeure » l’Union Européenne, ce machin tout à la fois virtuel et totalitaire, littéralement infernal, qui sert à conditionner et manipuler les peuples de « la vieille Europe », les anesthésier, les émasculer… pour qu’ils somnolent dans leur misère… en admirant cette bourgeoisie mondialisée, friquée à leurs frais et sans scrupule ni vergogne : « décomplexée » !
Quelle décrépitude pour ces peuples européens, dont le peuple français, qui ont apporté la santé à toutes les autres peuplades de la planète ! Quel revers ! Quelle punition pour avoir adulé ces « grands européens », élu ces « grands gouvernants » socialogaullistes, soutenu ces destructeurs !
Lueur d’espoir ?…
L’irrépressible fracas de cette apocalypse… qui ne fait que débuter… emportera cette "union européenne", la ruinera assurément, elle aussi… n’est-ce pas ?
UN SIMPLE CONSTAT… gênant… n’est-ce pas ?
Les totalitaires d’ailleurs voulaient enfermer leurs opposants… en les faisant passer pour ’fous’… non ?
Ici chez nous… ils, les socialogaullistes, ont "simplement" fait de notre pays… un ASILE… à ciel ouvert, n’est-ce pas ?
Celui qui prétend qu’il ne reste rien de l’U.E. ne doit pas être grand chose, et peut être moins que rien.
En janvier 1943, il faisait très froid, nous dormions depuis 5 jours en forêt vosgienne sous une bache. A 500m, le village avec une trentaine d’allemands.. Seul rescapé.. un pied gelé ! Depuis 50 ans nous avons la paix, deja ça et seulement ça ce n’est pas rien. Aucune génération avant vous n’a connu de période sans guèrre.Vous ignorez votre chance. Moi je sais et peut crier Merci l’Europe même si tu n’est pas parfaite.
Ceux qui crachent dans la soupe, pleureront peut être un jour de leur actuelle inconscience qui peut tout rmettre en cause dans un monde hyper dangereux. Moi, bof, je ne serai surement plus là.. Alors si les faschos reviennent, si vous avez de C.. , vous ferez comme nous, résister dans la terreur, en suppliant pour le retour de la paie et de bipedes moins cons ..