Le cœur à Marseille, Zidane a cependant choisi de conforter son porte-monnaie du côté d’Aix-en-Provence ou il a choisi d’y installer son complexe sportif.
Enfin il refout un coup de boule. Voire même plusieurs et à en plus à sa ville natale, Marseille. Zizou revient enfin parmi les siens. Enfin pas tout à fait. La polémique n’enflamme que la Provence depuis début septembre mais c’est déjà beaucoup.
L’enfant du pays a décidé d’installer son premier complexe de futsal (le football en salle)avec Adidas, chez l’ennemi, entendez Aix-en-Provence, la voisine bourgeoise détestée, plutôt qu’à la Castellane, sa cité d’enfance. Agaçant. D’autant qu’en janvier 2008, le footeux avait promis la création d’un tel complexe dans les quartiers Nord.
"Il y a Zidane le footballeur, et Zidane le business man", a tout juste pesté l’adjoint aux sports de Marseille, Richard Miron. Avant de se faire reprendre de volée par la com’ de Zidane, très soucieuse d’épargner l’icône. "Ayez un peu de bon sens, Monsieur l’adjoint aux Sports, Richard Miron ! Vous qui êtes la seule personne à n’avoir jamais répondu à nos demandes afin que l’on vous présente le projet". Et deux coups de boule… Qui continuent d’alimenter les conversations marseillaises. Et de raviver les vieux souvenirs, y compris sur les forums du journal La Provence.. Toutes ses déclarations d’amour à la ville ou à l’OM sans que jamais il revêtisse le maillot du club. Ou ne s’investisse dans la ville. A Marseille on appelle ça du cocufiage.
C’est d’avantage cette ville qui s’est approprié Zidane que l’inverse. Et il fait ce qu’il veut après tout. Ce n’est pas son premier coup de fric, si c’en est un.
De toute façon à Marseille on diabolise tout sauf Marseille. Détendez un peu le string !