Pendant que certains triment dur pour résister aux effets de la crise, une tripotée de drôles de drilles manifeste pour remplacer l’euro par le bon vieux Franc.
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Ils ont raison. Malgré le côté "folklorique", "décalé", force est de constater que depuis la disparition du Franc, les promesses de l’Euro ne sont pas tenues. On a changé la monnaie pour nous faire changer de politique, pour nous contraindre à des changements qu’on n’aurait pas eus sans cette disparition. C’est déjà fort de café que de mettre la France sous contrainte pour lui faire changer de politique, mais quand en plus, les promesses se réalisent à l’envers !!! Souvenez-vous !!! L’Euro, c’était la fin du chômage, la croissance, l’augmentation du pouvoir d’achat ! Et nous avons quoi ???? Cela me rappelle d’autres promesses d’un autre âge qui ont vu leurs rêves finir dans le sang et la misère. Ce monsieur qui parle d’"avant et d’arrière", d’"hier et de demain", de "lampe à huile et électrique" ne dit pas autre chose : il pense que la technique décide pour le politique. Et non que le politique choisit sa technique. Or, comme il est assez clair que dans le cas de l’Euro, le politique a choisi son moyen : disparition des entités nationales, cela fait appel à une autre analyse : celle de la supériorité de l’argent, du monopole des valeurs boursières, de la circulation des richesses pour elles mêmes, de la création d’une oligarchie mondiale à qui on donne un instrument de puissance, du "grand capital" apatride sur les réalités sociales nationales.
Arlette et jean-Marie se donnent la main dans ce combat pour le retour au Franc, l’un pour la cause du prolétariat devant les capitalistes, l’autre pour la cause nationale devant l’internationale.
Cette union de combat étant pourtant tellement impossible, vu la supériorité idéologique sur le pragmatique en France, on arrive à effectivement une centaine de manifestants, alors qu’un référendum national (en 2007) sur la constitution européenne a désavoué totalement cette construction européenne qui s’éloigne des peuples et des nations. Il s’agit pourtant de la même problématique : la construction européenne au profit des nations.