Suite et fin des témoignages sur l’univers carcéral. Zoom sur la réinsertion à laquelle la loi pénitentiaire adoptée au Sénat entend donner une nouvelle dynamique.
En 2007, seuls 3% des condamnés libérés sont sortis avec une promesse d’embauche par le biais de l’ANPE, 1,3% avec une inscription en formation professionnelle. Ce qui en dit long sur les efforts à fournir en matière de réinsertion.
L’Association pour le Respect des Proches des Personnes Incarcérées (ARPPI) a recueilli des témoignages de familles ou d’anciens détenus. Des images tournées par deux jeunes réalisateurs, Guillaume Estivie et Mohammed Amrane, que Bakchich se fait un plaisir de relayer.
Lire ou relire dans Bakchich :
Vous n’y arriverez pas, les braves gens n’associent pas les prisonniers ou ex, à des citoyens, dans leur têtes il faut payer à vie, et même après sa mort…
Un voyou se fait tuer c’est un règlement de compte, un citoyen sans casier se fait tuer c’est un assassinat
Le traitement de l’assassinat d’un voyou et d’un citoyen est "psychologiquement" différent, même au pays des droits de l’homme…
Les journalistes de gauche comme de droite, sont les premiers à traiter les voyous comme des sous-citoyens, voire comme des merdes, et façonner l’opinion public, à les dérespecter, de sorte qu’ils ne soient jamais considérés comme des êtres humains…
holà !
je trouve ce reportage bien ficelé. les témoignages de Seven et Antonio m’ont particulièrement touchée. je trouve leurs paroles justes et honnêtes. Cela fait un peu froid dans le dos : la solitude, le manque de relations extérieures, la privation de parloir, le vide en sortant de prison…. La France se fait tirer l’oreille depuis une paille pour ses conditions d’incarcération..bordel ! "privé de liberté mais pas de dignité" me semble la bonne approche pour appréhender "La" question de la prison entre autres biensûr.
Et les prisons pour Femmes ?? il s’en passe des choses là aussi…bien glauques pourtant..
Bravo pour ce reportage en tout cas. Connaissant la travail social, je suis la première à déplorer le manque de moyens pour accompagner le soutien à la sortie de prison-et pendant la prison aussi d’ailleurs !-, qu’il soit matériel, financier, professionnel, psychologique et tout simplement "aidant".
Courage aux incarcéré-e-s et continuez "Bakchich" !!