Le gouvernement fait sa rentrée. Les anges déchus du sarkozysme aussi. Ex-conseillers de l’Elysée, pipoles, amis, ils sont tous au Conseil économique, social et environnemental.
C’était leur rentrée des classes, mardi dernier. Sous la magnifique verrière art-déco, les 233 nouveaux membres du Conseil économique, social et environnemental se sont réunis. Les stars de la troisième assemblée comme la navigatrice Maud Fontenoy – en talons vertigineux –, Pierre Charon, Raymond Soubie, l’ancien conseiller économique et social de l’Elysée se sont assis sagement. L’escrimeuse Laura Flessel et Hervé Marseille, le maire de Meudon, recasé là pour avoir cédé sa place à la direction de l’Epad, ont en revanche brillé par leur absence.
Comme prévu, l’ancien médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a été élu à une très forte majorité. Normal, c’était le candidat soutenu par l’Elysée. Dépité, l’autre candidat, Jean-Pierre Davant, avait jeté l’éponge dès le matin, en arguant dans un communiqué que « ce président et ce gouvernement dépassent les bornes. Ils politisent à l’extrême une assemblée dont la fonction est de représenter la société civile. » Le CGTiste Thierry Lepaon en a rajouté une couche, durant la séance plénière : « Les parcours de ces personnes nous laissent à penser que les choix opérés par le Président de la République visent à renforcer ses orientations et choix politiques. A moins que cela ne s’apparente à une inscription au tableau d’honneur et à des petits arrangements entre amis. »
Bakchich a posé la question à quelques membres de cette noble assemblée.
Une très bonne idée du député UMP H.Mariton : http://www.lefigaro.fr/politique/2010/11/02/01002-20101102ARTFIG00680-mariton-il-faut-supprimer-le-conseil-economique-et-social.php.
Le CESE, comme beaucoup d’organismes/commissions/instituts… est une planque : bien payée + improductive et pas fatiguante, pour caser/recaser les amis de droite ou de gauche.
En période d’économie budgétaire, TOUTES ces planques devraient disparaitre ; les finances et les contribuables y gagneraient, eux !