L’évadé Khider n’en a pas fini avec les surprises. Sitôt arrêté, le bonhomme a connu d’autres aventures. Et passe lundi 2 mars en commission de discipline pour avoir voulu se faire la belle.
Douze jours après son évasion spectaculaire de la prison de Moulin-Yzeure, et neuf jours après son interpellation durant laquelle il s’était pris une balle dans le poumon, Christophe Khider vient d’être transféré ce jeudi 26 février à la prison de la Santé où il est détenu à l’isolement. Alors même qu’un chef de détention avait confié à son avocate, Me Delphine Boesel, qu’il resterait à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes un bon moment afin d’éviter la multiplication des transferts sanitaires par la suite.
Pour une question de sécurité ? Toujours est-il que celui-ci est resté menotté pendant son hospitalisation. Des pratiques dénoncées par la sénatrice des Verts, Alima Boumédienne qui a saisi la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Christophe Khider devrait passer lundi 2 mars, en commission de discipline pour répondre de son évasion et pourrait, à l’issue de celle-ci, aller faire un p’tit tour au mitard. Probablement pour une durée de 45 jours.
Son compère de cavale, Omar Top El Hadj, a lui atterri dans l’un des quartiers d’isolement réputés les plus durs, à savoir le « D5 » à Fleury-Mérogis, où se trouve actuellement Antonio Ferrara. Quant aux femmes, complices présumées de l’évasion, elles ont été incarcérées, l’une à la Talaudière, l’autre à Bonneville. La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon a ouvert une enquête et devra déterminer le rôle de chacun.
De son côté, l’avocate de Christophe Khider doit saisir le parquet de Paris pour demander une expertise médicale afin de déterminer si l’état de santé de son client est compatible avec l’isolement. Il a au moins pour se consoler, droit, chaque matin en guise de petit-déjeuner, à un sachet de lait en poudre lyophilisé et de l’eau chaude. « Mais les surveillants sont corrects », assure Khider à son avocate.
Toujours aussi active, sa mère, Catherine Charles, qui n’a pu encore rendre visite à son fils, devrait tenir une conférence de presse le 4 mars [1] pour dénoncer les conditions de détention des longues peines à la lumière du geste de son fils qu’elle décrit comme « une cavale du désespoir ».
A lire ou relire sur Bakchich.info
[1] Le débat organisé par l’Association pour le Respect des Proches des Personnes Incarcérées (ARPPI) se tiendra le 4 mars au CICP, 21 Ter rue de Voltaire, 75011 Paris à 17H30
Les prisonniers francais mangent de la merde en prison. On se croirait dans un camps de refugie en ethiopie. Exigeons du bio, de bon repas pour nos prisonniers. Il n’y a qu’une situation qui puisse excuser d’enfermer une etre humain : la legitime defense face au risque de recidive meurtriere. La prison n’est pas la pour punir, cela ne sert a rien de punir, on ne fait pas revenir les victimes, et cela ne calme personne. Je n’ai toujours pas compris pourquoi l’on se permettait une telle cruaute envers les petits voleurs. Un bracelet electronique, un peu de TIG devrait suffir.
Au moins ayons la decence de nourrir correctement ceux que nous enfermons. Comment etudier et se remotiver pour chercher a se reinserer quand on a une ration de refugie de la faim pour seule nourriture ?
Voilà le 22ème qui nous sert le "ah ah z’êtes bien courageux bande d’anonymes !!"
Sauf que Luc Antoine, c’est pas mal non-plus dans le genre anonyme à moins de préciser adresse, n° tél etc …
La balle est dans votre camp
Jean Julien (pas mal non-plus comme anonyme !!)
primo : ce sont mes nom et prénom et si tu sais te servir de google, tu tapes luc antoine et le premier lien sur lequel tu tombes c’est sur moi… je peux pas te dire mieux.
secundo : tu me dis que jean julien c’est anonyme, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? c’est pas parce que le journaliste de backchich a fait un jeu de mot sur le nom de l’intéressé que j’ai décidé de jouer au jeu de l’oie, ce qui je te l’accorderais si c’était le fond de ta pensée, vaudrait mieux que de marcher au pas de l’oie, de manière anonyme…
et tertio : bon, alors, donc, tu es anonyme. Bon, et bien c’est bien, dis-moi. Mais ensuite, tu as quelque chose à dire ? je ne sais pas moi, une opinion ? quelque chose ?
elle est où la baballe ?
Je lis ci-dessus : """"Son fils est devenu un meurtrier involontaire lors de son braquage de la Banque""""
On n’est pas meurtrier involontaire quand on commet un braquage avec des armes réelles chargées de cartouches réelles.