Selon le magazine « Que Choisir », les produits des hard-discounters, Lidl, Aldi, Ed et Leader Price rivaliseraient avec les marques de distributeurs, voire les marques nationales.
Le nombre de chômeurs explose. 76 000 de plus le mois dernier. Ces chiffres qui s’additionnent, ça commence à faire un marché. Les magazines de consommation essaient donc de conseiller ces nouveaux nécessiteux.
Ainsi Que Choisir de mai 2009 consacre sa une à « des petits prix de qualité ». Dix marchés sont étudiés : des bâtonnets panés, les biscuits au chocolat pour les enfants et autres quiches lorraines et yaourts aux fruits pour adultes. Surprise dans deux d’entre eux, les offres de Lidl, Aldi et consorts doublent les marques nationales.
Prenons d’abord les boissons aromatisées aux fruits. Oasis, la marque nationale, est classée en troisième position derrière deux produits du hard-discount. Lidl et Leader Price s’en réjouissent, les pauvres aussi. Pour le lait, GrandLait de Candia est classé deuxième derrière la marque Dia de Ed. La marque nationale est 30 % plus chère que celle de Ed. Il faudrait être bête pour dépenser plus… d’autant que l’on ne gagne pas vraiment plus ces derniers temps. Reste qu’il est ardu de se nourrir seulement de jus de fruits et de verres de lait.
Deuxième information clé, totalement nouvelle cette fois-ci, les produits des hard-discounters s’avèrent aussi bons sinon meilleurs que les premiers prix affichés à Carrefour, Leclerc et Intermarché.
Sur ces dix marchés, les GMS (grandes et moyennes surfaces) se défendent bien dans le cochon. Le jambon cuit supérieur de Leclerc se voit attribuer une note de 15,6/20 par le magazine de conso. Mieux noté que Fleury Michon ! Et au rayon lardon le Top Budget d’Intermarché réalise un petit exploit en occupant la deuxième place du classement. Pour les végétariens et les pratiquants musulmans et juifs, « 1 » de Carrefour arrive deuxième sur les haricots verts. Mais pour le reste, sur les sept autres marchés, optez pour le hard-discount.
Conclusion, si vous êtes fauché allez chez les discounters plutôt que chez les grandes enseignes, vous trouverez de la qualité et vous ne serez pas tentés par des offres au-dessus de vos moyens, placés en tête de gondole. Six mois d’enquêtes de notre excellent confrère confirment cette analyse. Les hard-discounts tiennent la corde sur l’alimentaire, mais aussi sur le bazar.
Sur les six derniers mois, chacun des tests de produits de consommation (alimentaire et autres) élaboré par le magazine Que Choisir a intégré l’offre des hard-discounters. Les résultats sont à leur avantage. Moins chers, leurs produits sont aussi bons, voire meilleurs que les marques nationales.
Les frites, tout le monde aime ça. Mais c’est gras. Reste les frites au four. Sur ce marché, ce qui veulent le top devraient courir chez Leader Price. Sa marque supplante les références du marché, McCain et Findus. Mais prenons garde, à 1,29 euros le kilo, c’est un coup à prendre rapidement du poids.
Mais que valent des frites sans une bonne bière ? Sur ce terrain, c’est Lidl qui se fait mousser avec un beau 12,9 sur 20. Bien mieux noté que la 1664 ! À consommer avec modération, malgré son prix.
Même dans les produits exceptionnels, les hard-discounters peuvent faire un tabac. Le bocal de Foies gras entiers semi-conserve de Lidl, est classé quatrième, alors qu’il est quasiment deux fois moins cher que tous les autres (au 12/2008). Pour les coquilles Saint-Jacques surgelés c’est Leader Price qui tire ses marrons du feu en décrochant la huitième place avec 13,7/20. À ce prix là pourquoi s’en priver ?
Quittons les rayons alimentaires pour les lessives. Dans les poudres, il est normal que les hard-discounters se défendent très convenablement. C’est un vieux produit pas très innovant. Lidl arrive quatrième avec une lessive mieux notée que certaines références du marché. La palme de la surprise revient néanmoins à Aldi. Sa lessive liquide est la meilleure du marché. Génial, car le produit est a priori plus technique. Deux fois moins chère, elle surpasse toutes les marques de Procter et Gamble sur ce segment. Pour ceux qui ne le savaient pas, les hard-discounters lavent plus blanc.
Avec de tels résultats on peut se demander si notre confrère ne favoriserait pas les discounters. Sauf que sur certains marchés ces enseignes ont encore bien du retard. Leurs poivres moulus « manquent de piquant ». La sanction est sans appel : moins de 10 sur 20. Et quand les discounters dérapent Que Choisir n’y va pas avec le dos de la cuillère. En février, portés par la crise, ces magasins en « profitent pour gonfler leurs prix ». Le titre est lapidaire : « le hard-discount s’envole ».
Les hard-discounters souhaiteraient être payés de leurs efforts. Leurs produits sont encore trop souvent perçus comme des ersatz, des sous-produits pour les pauvres. En manque de reconnaissance, ils se verraient bien comparés aux marques de distributeurs plutôt qu’aux premiers prix.
Bonne chance les amis.
A lire ou à relire sur Bakchich :
Connaissez-vous les freegans ?
Non ? Et bien vous devriez. Le concept est simple et on va vous en rabattre les oreiles : se nourrir dans les poubelles. Et plus si affinités. Ces gens ne sont pas des clochards mais des militants. Le terme freegans vient de free (gratuit) et vegans (végétaliens). L’idée, c’est de combattre le gaspillage. Cela vient de New-York et cela pourrait devenir très tendance en France.
Cela fait bien longtemps que les Hypermarchés ont perdu la bataille des 1er.prix/qualité. En effet malgré le discours récurent de Mr Leclerc et du groupe Carrefour qui disent que leurs produits 1er prix sont de qualité au moins égale à ceux des discounter, c’est de la poudre aux yeux…et n’engage que leur auteurs… La politique des hypers/supers, n’est pas la même que Aldi/Lidl… C’est la même chose dans le textile…Les hypers sont en train de perdre par rapport aux spécialistes… Toujours pareil, vous acheter une chemise taille 42/44 en hyper, après 2 lavages, c’est du 38… Le client à été berné depuis bien trop longtemps par le dicours des DRH et de Mr Leclerc…
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