La rentrée scolaire et universitaire pèse lourd dans les ventes annuelles du secteur informatique, pour cause d’équipement des lycéens et étudiants.
Le saviez-vous ? La rentrée scolaire et universitaire représente près de 20% des ventes annuelles du secteur. Lycéen(ne)s ou étudiant(e)s, septembre est le mois de la course pour dégoter l’ordinateur le moins cher possible, histoire d’abaisser la douloureuse. Et là, mauvaise nouvelle, les prix des produits high-tech de la rentrée 2010 n’ont pas chuté. La faute à la hausse du prix des composants informatiques.
Pour refourguer leurs PC, marques et magasins se démènent. Quitte à survendre d’insignifiantes innovations technologiques. Cette année, la nouveauté, c’est le système d’exploitation. « C’est le moment de changer pour Windows 7 », claironnent les prospectus des grandes surfaces. Las, l’immense majorité du grand public ne verra aucune différence entre cette version et l’ancienne. D’autres s’échinent à attirer le chaland avec des prix « renversants ». Le site internet Pixmania, par exemple, a fait de très légères ristournes. Il a créé une opération « vente flash » pour la rentrée, s’inspirant au passage du modèle de Vente-privee.com. Les tarifs étaient rabotés pour l’occasion de 5 ou 6 % (un Packard Bell vendu 640 euros au lieu de 679).
Demeure la solution de repli. À mini-budget, mini-PC. Trouvaille de marketeux dénichée voilà deux ans, l’EEE PC d’Asus est la version low-cost de l’informatique. Petit écran, processeur faiblard, mémoire quasi inexistante, fonctionnalités réduites mais prix riquiqui : 300 euros en moyenne, contre 600 à 700 pour les grands PC portables. Le succès est tel que ces ordinateurs de poche représentent désormais une machine vendue sur cinq. La seule réelle nouveauté high-tech demeure la tablette graphique d’Apple, l’iPad. Mais à 500 euros le joujou, le PC peut encore résister.
PixMania n’est pas le site le plus attractif. En cherchant sur Grobill ou Cdiscount, l’auteur de l’article aurait trouvé des ordinateurs portables à partir de 400 euros (double cœur, 4GO de RAM, HDD 500MO CG dédié et ecran 13p). Voir également le 1er prix de la série Satellite chez Toshiba ou les Samsung C2D comme beaucoup d’autres marques…. Autant dire que l’EEEPC et la tablette, surtout achetés chez PixMania ou Leclerc, frôlent l’arnaque, surtout à 300 euros !!
Quant au clairon des grandes surfaces, il ne faut pas être un spécialiste du secteur pour savoir qu’il s’agit du dernier endroit où acheter du matos informatique.
Un étudiant disposant d’un budget de 300 euros n’aura certes pas un core I5 et un 17p avec CG dédié. Mais Bachich, à défaut de maitriser le sujet, pourrait lui conseiller l’achat de l’Epc Acer à 220 euros. Ou les Athlon x2 en fin de vie qui équipe de VRAI PC portable (RAM, CG, etc) pour 350 euros ! Ok ils sont faiblards mais comparés aux Epc à base d’Atom….y’a pas photos !
Quant à l’absence d’évolution technologique..hmm. Il suffit de jeter un œil aux pages test des mags spécialisés. Il n’y a pas que le système d’exploitation dans un PC.
Bref……l’intérêt de l’article me laisse dubitatif. L’auteur a-t-il seulement monté son PC de bureau lui-même ? Ou l’a-t-il acheté chez Leclerc ou Cora avant de se pencher sur le cas des portables pour traiter de façon "originale" la hausse des prix des composants informatiques ?
Et il y a aussi les arnaques de vrais PC soi-disant plus robustes. Citons notamment l’affaire des puces graphiques Nvidia Geforce 8400 et 8600 Mobile qui crament littéralement après 6 mois, 1 voire 2 ans après votre achat, suivant votre utilisation du pc. En cause, une mauvaise conception et de mauvais matériaux qui font que l’enveloppe thermique ne joue plus son rôle. Symptômes : la puce chauffe jusqu’à plus de 105°c et les ventilateurs tournent à fond, le tout dans un bruit important, essayant de refroidir…en vain. Évidemment même après l’aveu du constructeur Nvidia en juillet 2008, les magasins ont continué à écouler les stocks et à faire de belles promos à la rentrée et à Noël 2008 et 2009. Dans le plus grand mépris de leurs clients (étudiants, retraités…) et de la loi.
En plus de l’omerta des fabricants ayant intégré ces puces, (de Apple à Dell en passant par Asus ou Packard Bell), il y a eu également l’omerta des médias spécialisés dans l’informatique. Normal ils vivent de la publicité de Nvidia et des fabricants de PC.
Simplement abject.
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