C’est dur le business ces temps-ci, surtout pour les marques. Le pouvoir d’achat des Français se réduit. L’INSEE le confirme et annonce même que ça risque de durer.
Ce sont les marques de distributeur qui profitent de la crise (les MDD comme disent les professionnels). D’après notre confrère LSA, depuis janvier, elles ont augmenté de 3,1 % leur part de marché, alors que les grandes marques (les marques nationales pour les initiés) ont enregistré une baisse de 3,5 % des leurs.
Carrefour annonce que « les produits à sa marque sont 20 à 30 % moins chers que les marques nationales ». Pendant cette période de vache maigre, difficile de résister. Surtout que certains de ces produits sont fabriqués sur les mêmes chaînes de production que les marques nationales.
Depuis le lancement des 20 « produits libres » de Carrefour en 1976, les commerçants ont appris. Cela s’est fait progressivement, il y a eu quelques incidents, dont certains importants, entre autres dans la viande. Mais tous les distributeurs s’y sont mis et ont appris. Carrefour et Monoprix ont pris de l’avance, ils ont su proposer de vraies innovations à leurs clients. Chez « Carouf », comme disent les jeunes de banlieue, « 9 clients sur 10 » achètent des produits de la marque. Ces 20 000 références sont omniprésentes, et l’enseigne a décidé d’en lancer 1 500 nouvelles cette année.
Avec des moyens plus réduits, Monoprix se focalise sur certains marchés. L’enseigne des centres villes développe sa gamme BIO avec succès. Depuis le début de l’année, le distributeur a lancé 50 nouveautés sur ce segment. Les bobos lui en sont reconnaissants. L’enseigne développe son business, même si ces prix sont sensiblement plus élevés que ses concurrents.
Les distributeurs sont devenus très réactifs. Par exemple les MDD surfent sur la campagne publicitaire en faveur de la consommation de légumes et de fruits. C’est même sur le marché des légumes surgelés que leurs parts de marché sont les plus fortes (81,7 %). Avec de tels taux il ne reste plus beaucoup de place pour la concurrence.
Heureusement, des produits très particuliers résistent. Essayez de faire manger un ersatz de Nutella à un chiard, ou de lui faire boire un succédané de Coca Cola. Si vous avez du temps à perdre, armez-vous de patience.
Pour le reste, rien n’est trop beau pour les nourrissons. Face à la fébrilité des nouveaux parents, Les marques sont sur ce marché une caution. Blédina et Nestlé se partagent cet onéreux oligopole. Les laits infantiles des distributeurs ne représentent que 0,42 % du marché. Mais les commerçants n’ont évidemment pas dit leur dernier mot. Des marques comme Bout’chou de Monoprix, et Carrefour Baby grignotent progressivement le porte monnaie des jeunes parents.
Le rayon beauté est aussi assez difficile. Les femmes font confiance à l’Oréal et à Nivéa pour hydrater la peau ou pour allonger les cils, elles sont plus circonspectes devant une crème de nuit de chez Monoprix ou de Carrefour, même BIO. L’intimité féminine se mérite. Avec des parts de marché inférieure à 1 %, les MDD font des efforts, mais la route sera longue.
Mais c’est sur le marché de la confiserie pour enfants que les enseignes sont le moins présentes, avec 0,13 % du marché. C’est sûrement intentionnel. Quelle marque souhaite être associée aux caries des enfants ?
Tout le monde le sait bien, les Carrefour, Auchan, Casino etc se partage le marché entre eux…
Et dans certaines ville vous avez le choix entre :
1 hyper Carrefour 1 super champion 1 hard discount ED 1 supérette Shopi et un huit à huit
Le tout appartient au même groupe et dîtes moi pour quelles raisons, tout ces points de ventes vendent aux même prix ?…Donc pourquoi vendre pas cher ?
Et cela fait des années que ça dure…
On serait aux States jamais ils pourraient se permettre se genre d’arrangements entre eux ils auraient déja des procès avec des condamations……et après ils parlent de pouvoir d’achat, de remboursement de TVA (0.80cts en moyenne/tiket) etc
Une HONTE !
En tant que père de famille, je suis plutôt choqué de l’usage du mot "chiard" pour dire un enfant. Je crois que les enfants ont droit au respect, comme tout un chacun.
Autrement, article intéressant qui montre qu’au delà des marques, c’est à la qualité des produits que l’on déroge et que l’on dérogera de plus en plus au nom du pouvoir d’achat.
A quand une vraie remise en cause des marges des différents intermédiaires - surtout en ce qui concerne les fruits et légumes ?
Mohamed
Une solution nous permettrait peut etre de relancer l’economie… Afin de palier à la crise economique mondiale, Riyad devrait officialiser dans les jours à venir l’augmentation unilatérale de sa production pétrolière de 200 000 barils par jour (b/j) venant s’ajouter aux 300 000 b/J annoncés le mois dernier. L’Arabie Saoudite est préoccupée par l’impact négatif sur la croissance économique et surtout sur la demande de pétrole. Ses responsables s’inquiètent de la destruction de celle ci à court et long terme, car le niveau des prix actuels est suffisamment élevé pour encourager les économies d’énergie, l’efficience énergétique et la substitution d’énergies alternatives et renouvelables
http://www.impots-utiles.com/l-arabie-saoudite-souhaite-augmenter-sa-production-petroliere.php
"Chez « Carouf », comme disent les jeunes de banlieue,"
Bonjour J’habite a la campagne, je n’ai jamais habité en banlieue et pourtant je dis "carouf" !
Vous auriez pu dire simplement "comme disent les jeunes", mais non il faut toujours parler de jeunes de banlieues, comme si ces jeunes parlaient une autre langue que le reste de la population. Il serait temps de cesser de cautionner les stéréotypes et clivages ridicules.
Monsieur, jeune homme, je ne sais pas à qui j’ai affaire.
J’aurais du écrire, comme disent mes jeunes de banlieue. J’étais sûr de l’information, je suis prof en banlieue. Mais l’adjectif possessif n’était pas très élégant, et je ne voulais pas raconter ma vie. Pour le reste je n’étais pas sûr que toutes les d’jeunes utilisaient ce terme.
Alors je rectifie, "comme disent les jeunes".
Cdt
Bertrand Rothé
J’avais déjà copier la partie et m’apprétais à la citer.
Je suis jeune et j’habite en banlieue…ça nous empêche pas de dire Carrefour.
Je trouve cette phrase très déplacée et cela malgré le correctif apporté…dans les commentaires…
A savoir si les jeunes de banlieues lisent les commentaires maintenant…