Les troupes ruskoffes traînent longuement leurs bottes avant de quitter la Géorgie. Et s’il ne veut pas manger son chapeau Nicolas Sarkozy n’a plus le choix : pour sauver l’honneur il doit donner l’ordre d’envahir la Russie. Un atout : depuis Napoléon, nous connaissons le chemin. Alors que personne ne lui demandait l’heure donnée par sa Patek Philip, voilà que le président français, et celui de l’Europe à titre provisoire, décide de quitter le Cap Nègre et la maison de Clara pour aller stopper les chars ex-soviétiques. Il y a un Jan Palash qui sommeille dans notre Sarko.
Sa décision de jouer l’arbitre en cette période olympique a épaté plus d’une capitale européenne. A Londres, à Berlin, à Madrid ou Rome, personne n’a été consulté. Flanqué de son Kouchner Pansa, le président a pris le destin du monde en main. Même Javier Solana, l’inénarrable, inusable et autoproclamé « ministre des Affaires étrangères de l’Europe » a été oublié sur sa plage de sable fin. Peut être inspiré par des images de lutte gréco-romaine, Sarko et Nanard y sont allés à mains nues contre la rechute bolchevique. Comme on l’écrit dans Le Monde, le volontarisme de Nicolas Sarkozy a « surpris les chancelleries occidentales »…Tellement surprises aussi par un détail : dans son élan premier, le président de l’Europe a oublié de faire signer par Moscou et Tbilissi l’accord qu’il avait négocié avec les deux parties. Comme si se taper dans la main ne suffisait pas. Kouchner parle même d’éventuelles sanctions contre Moscou. Ah ! Lesquelles ? Ne plus acheter de gaz. Interdire la vente de belles villas de la Côte d’Azur à des « oligarques » popovs ?
Ce qui est rigolo – sauf pour ceux qui reçoivent les bombes- c’est d’entendre le bon président Saakachvili, un sous produit de Bush, hurler à « l’occupation étrangère ». Question ? Mais que faisaient donc les 2 000 soldats géorgiens expédiés en Irak ? Ils péchaient le masgouf ? Le second boomerang, qui revient dans la belle gueule de Saakachvili, c’est le Kosovo. Comment « la communauté internationale » peut-elle, d’un coté, applaudir à l’auto proclamation de l’indépendance d’une province Serbe et, de l’autre, nous jurer qu’Abkhazie et Ossétie sont le Brie et la Beauce de la Géorgie ? Imaginez le rire sous chapka du camarade Poutine. Vivement conseillé et encouragé par ses sponsors américains, l’élève Saakachvili a fait envoyer de gros obus sur l’Osétie. Sans imaginer que les russes qui se tiennent là allaient s’en trouver bien fâchés. C’est un peu comme si j’allais faire un bras d’honneur à l’un de c’est deux frères si admirables qui ont gagnés des médailles de lutte à Pékin : je me retrouve en chaussettes. Ce qui me rendra non mobilisable pour la campagne de Russie. En revanche, en dehors d’Alexandre Adler qui doit faire encore un peu de footing, je vois un BHL et un Bruckner en bonne forme et un Finkielkraut apte à jouer du clairon. Dieu que la guerre sera jolie.
Vieux con moi aussi, je me rappelle le joli temps de la Guerre Froide, il y a cinquante ans. Qu’avait-on alors ? Partout où bougeait l’URSS, directement ou en sous-main, il s’agissait de "lutte de libération". Partout où bougeaient les U.S.A., il s’agissait d’infâme "agression impérialiste". Aujourd’hui, la dialectique s’est inversée : Partout où les U.S.A. agissent ou manipulent, il s’agit de "démocratisation" ; lorsque les Russes réagissent, il s’agit d’ignoble "agression impérialiste". Le "Grand Jeu" est relancé et nous, comme par le passé, on a le droit de compter les points, bien incapables de faire autre chose.
Détail piquant : le cher Misha Saakachvili chanté par l’ineffable publi-reporter BHL est fils d’un ex-général du KGB devenu, selon l’expression consacrée, "richissime homme d’affaires" vivant aux Etats-Unis. Ex-kagébiste et mafieux ? Que trafique-t-il donc de si intéressant pour les étatsuniens ?
Aux internautes qui blâment la rudesse de Vladimir Vladimirovich : depuis le temps qu’il voyait la Sainte Russie se faire encercler de bases US et ses anciennes provinces historiques cannibalisées par les spin-doctors de la "démocratisation otanienne", il s’est montré fichtrement patient. Là, il y a un pipe-line en jeu. De quoi s’énerver un peu, mais avec mesure - selon les critères russes, l’intervention en Ossétie est "mesurée". Quand ils tapent vraiment, c’est plus rugueux.
Enfin, aux sarkosystes fanatiques : la faute à qui si votre héros fait penser à un haricot sauteur mexicain sous amphètes, disant et faisant perpétuellement tout et son contraire jusqu’à se mettre (et nous par la même occasion) dans des situations indémerdables ?
Vieux con moi aussi, je me rappelle le joli temps de la Guerre Froide, il y a cinquante ans. Qu’avait-on alors ? Partout où bougeait l’URSS, directement ou en sous-main, il s’agissait de "lutte de libération". Partout où bougeaient les U.S.A., il s’agissait d’infâme "agression impérialiste". Aujourd’hui, la dialectique s’est inversée : Partout où les U.S.A. agissent ou manipulent, il s’agit de "démocratisation" ; lorsque les Russes réagissent, il s’agit d’ignoble "agression impérialiste". Le "Grand Jeu" est relancé et nous, comme par le passé, on a le droit de compter les points, bien incapables de faire autre chose.
Détail piquant : le cher Misha Saakachvili chanté par l’ineffable publi-reporter BHL est fils d’un ex-général du KGB devenu, selon l’expression consacrée, "richissime homme d’affaires" vivant aux Etats-Unis. Ex-kagébiste et mafieux ? Que trafique-t-il donc de si intéressant pour les étatsuniens ?
Aux internautes qui blâment la rudesse de Vladimir Vladimirovich : depuis le temps qu’il voyait la Sainte Russie se faire encercler de bases US et ses anciennes provinces historiques cannibalisées par les spin-doctors de la "démocratisation otanienne", il s’est montré fichtrement patient. Là, il y a un pipe-line en jeu. De quoi s’énerver un peu, mais avec mesure - selon les critères russes, l’intervention en Ossétie est "mesurée". Quand ils tapent vraiment, c’est plus rugueux.
Enfin, aux sarkosystes fanatiques : la faute à qui si votre héros fait penser à un haricot sauteur mexicain sous amphètes, disant et faisant perpétuellement tout et son contraire jusqu’à se mettre (et nous par la même occasion) dans des situations indémerdables ?
C’est plein de clichés (toujours les mêmes ) , article simpliste comme le font en général les bobardiers atteints de logorrhée aigüe aimant se relire après avoir écrit leur sempiternelle tirade… Pas la peine de s’épuiser les rétines sur un article qui ne nous apprend rien . juste le fait de railler des personnes sur un sujet qui vous dépasse complètement . Article qui ne devrait prendre place que comme un : " Je donne mon indispensable avis sur…."
Décidément habitué aux coups de gueules vous êtes bien le prototype du franchouillard tant décrié par nos voisins et amis… Grande gueule et petits bras ! Que du bonheur… !
Le coup de gueule doit être exempte de faits concrets d’éléments bien établis surtout quand il est écrit par un journaliste ?
On est en droit d’attendre autre chose qu’un article qui tombe dans la "distraction "si consensuelle quand l’auteur nous parle d’un évènement tragique . Le Caucase dans cet article n’est plus qu’une vague toile de fond relayée au second plan . C’est pour mieux s’abattre de façon systématique sur ce que fait ou non le président de la RPF . Qu’il agisse et …PAN , un nervis à l’humeur bien aiguisée lui tombe dessus et s’il ne bougeait , il serait également fumé !! On est dans la réaction primaire qui est de tirer à boulets rouges contre ce gouvernement quoi qu’il fasse et naturellement sans donner d’explication(s)… La chose est nettement plus simple comme celà et largement suffisante pour régaler les Sarkophobes du moment !
Si le coup de gueule écrit dans un média "indépendant" doit être conformiste ,sage , dénudé de toute information pour ne devenir qu’une bafouille rageuse , alors en effet , ce coup de gueule n’a pas d’intérêt pour moi . Ce n’est qu’un billet d’humeur qu’aurait pu écrire n’importe quel quidam .
un bon article quel que soit son entête , doit nous réveiller , nous empêcher de dormir , nous faire lire des histoires que l’on a pas envie d’entendre . Dans un temps pas si éloigné que cela , certains journalistes n’hésitaient pas à taper fort et dur en nous donnant de l’information . maintenant le "coup de gueule " n’est plus qu’une gentille chanson aux paroles milles fois entendues , déclinée à volonté par des auteurs tous atteints d ’une forme de laryngite intellectuelle .
Cette bonne "élite" pas contente !…Tente de divertir par des procédés pré mâchés le plouc inculte que je suis en lui faisant lire des niaiseries faciles à digérées .
C’est facile de dire : "scrogneugneu …Je ne suis pas content ! " . là , ou la chose se complique c’est de nous dire pourquoi en menant une enquête , en interrogeant les protagonistes , en nous montrant la réalité du moment . Sinon comme le disait Orwell , on sombre dans l’esprit de gramophone qui est d’entendre cette gentille petite musique que l’on aime ecouter en toile de fond , cette petite musique rassurante… Qui est actuellement de taper sur Sarko !!