La nomination, par Nicolas Sarkozy, de François Pérol à la tête d’un groupe bancaire apparaît comme un fait du prince. Pourtant, d’autres présidents ont eu recours à cette pratique…
À Lire ou relire sur Bakchich.info :
il n’est pas très convaincant cette semaine.
c’est dans le même genre que "dans les faits le CSA n’avait pas vraiment le pouvoir de choisir les Présidents de radio-france-télévision(s) alors il faut lui enlever franchement", au lieu de faire en sorte que le CSA est vraiment ce pouvoir.
vivement la semaine prochaine.
nicogé
M. Probst parle d’hypocrisie… Tout en obliant, de son côté et sans doute volontairement, de rappeler que la quasi-totalité des cas cités concerne des entreprises qui étaient nationalisées au moment où leurs dirigeants ont été nommés (l’exemple le plus récent, celui de Villepin concerne la RATP, qui sauf erreur est toujours publique…). Il compare donc ce qui ne l’est pas, car dans un cas, il revenait à l’Etat,actionnaire majoritaire, de nommer les PDG des groupes publics, dans l’autre, un agent public est nommé par un conseil d’admiistration, dans une entreprise privée (il peut au passage en tirer des avantages non négligeables). On notera aussi que l’un des avantages présentés lors des privatisations était de dire qu’on mettrait ainsi fin à des nominations douteuses et/ou malheureuse, quelle ironie….
Ajoutons qu’à l’époque, aucun texte n’imposait ce type de déontologie, et que maintenant nous avons une loi pour le faire ! Ce n’est pas rien non plus.
Après on peut être d’accord avec l’une ou l’autre des options, personnellement je suis contre les deux, mais bien plus opposé à la seconde qu’à la première. En tous cas, je m’interdirais bien de les comparer ainsi que le fait M. Probst, sauf à vouloir faire dans la manoeuvre dilatoire.
Bien que je sois plus radical que JFB sur ces pratiques de nomination douteuses (le fait qu’elles existent depuis longtemps ne les exonèrent pas de leur caractère pour le moins déplaisant !), je suis ravi de retrouver un Probst, précis et acéré.
Adieu, j’espère, à l’antisarkozysme primaire indigne de votre stature.