L’ancien conseiller de Chirac revient sur les Mémoires du « formidable animal politique ». Anecdotes croustillantes, analyses décapantes, JFP se régale et ne cache pas une certaine nostalgie.
Verbatim : « J’essaye de me souvenir de l’homme Jacques Chirac tel que je l’ai connu à Matignon et en Corrèze et toute cette montée en puissance de l’animal politique, de l’enfant, de l’adolescent qui veut être hindouiste à 17 ans, qui distribue l’Huma avec Rocard à 18 ans, qui se fait dépuceler dans un bordel d’Alger… Alors ça plait pas à tout le monde, peut-être pas à M. Aphatie, encore que M. Aphatie nous dira peut-être un jour à quel endroit, lui, s’est fait dépucelé… Peut-être (dit-il avec l’accent basque) par une « basquaise bondissante »…
« Quand Chirac raconte que Mitterrand lui dit « ça va être votre tour, c’est vous qui serez élu » en 94-95, c’est qu’il y a de la part de Mitterrand un certain dédain à l’égard de Balladur qui ressemble un peu à Giscard »
« Chirac aime les gens. Il avait de la considération pour tout le monde… les balayeurs, les éboueurs, les agents de bureaux »
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Pour une fois ces derniers temps, c’est une très belle chronique qui ne verse pas dans la complaisance vis à vis de l’Etat-RPR et du système Chirac. Allez Probst, balance un peu sur l’oncle Charlie, ça me plairait Pokou !
J’adore aussi l’imitation vengeresse du Tartuffe de la carte de presse, le soi-disant "meilleur intervieweur de France" JM Apathie ! A refaire !!!
Émouvant "la larme à l’oeil" !
Regretttez vous d’avoir commis "Chirac mon ami de trente ans" ?
Bachelot a dit ne pas avoir de pitié pour lui. Il se serait "bien gavé" ! Le Japon pour un oui, pour un non. Ces comptes japonais des contes ?
Ces coffres dans tous les coins de son appart de la Mairie ne font rire qu’en France. Ils ont ravi vos lecteurs. J’en fus.
Patrick Maugein sur lequel vous étiez énigmatique, Corrézien, parti de rien, mort jeune, avait construit un empire de plusieurs milliards d’euros. Socco Energy. Grâce au "Grand" qui lui intègre et démuni fut obligé d’avoir recours à une générosité étrangère pour s’abriter à Paris Quai Voltaire. Un moment, il failli demander à Sassou, un présumé dictateur, mais finalement renonça.
Votre Ami de trente ans vous a-t-il absous du livre commis ?
J’espère sincèrement que les bonnes ventes de son livre lui permettront enfin de se payer un appartement. A moins qu’il ne craigne que, condamné, il ait à rembourser la Mairie de Paris. Auquel cas, le pactole se retrouvera dans les coffres qu’il affectionne tant !
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