Sous forme chronologique, Didier Porte, l’ancien humoriste de France Inter revient sur son éviction de la station. Avec le recul, il a compris le message de ses anciens patrons et il l’admet : il est un salaud.
2000 auditeurs de France Inter le 1er juillet devant la Maison de la Radio. Une manif de soutien contre les licenciements de Stéphane Guillon et Didier Porte. Cet événement justifie l’initiative de ce dernier pour expliquer en détail son départ de France Inter.
Dans ce livre ,"Insupportable", beaucoup de chroniques dont celle, « fameuse », où Dominique de Villepin, atteint du syndrome de la Tourette, est incité à enculer (vu que Didier Porte est vulgaire, nous le serons aussi) le Président de la République. C’est à partir de ce moment-là que les ennuis commencent. Mais évidemment ce serait trop simple et ça ne tient pas.
Pour Didier Porte, ce licenciement est « une affaire politique, pour satisfaire le pouvoir. »
En signant son « repenti » il fait preuve de beaucoup d’autodérision : « Sacrebleu, mais comment pouvais-je me montrer aussi teigneux ! Je n’étais qu’une boule de vice ! ». On ressent néanmoins une certaine amertume envers ses anciens collègues de la Matinale, qui l’ont « proprement poignardé professionnellement », depuis le plateau du Grand Journal. Mais comme il n’est pas si méchant qu’il veut bien le laisser croire, il n’oublie pas de parler de ceux qui l’ont soutenu : sa compagne Élodie et au sein de France-Inter, Stéphane Bern. Sans oublier Bakchich…
Aujourd’hui, Porte rédige un nouveau spectacle. Et vu qu’il est grillé dans les grands médias, c’est sur Internet qu’il va sévir. Dès la rentrée, il se retrouve sur Arrêt sur images et Médiapart dont il vient de faire le pilote d’une nouvelle chronique. Quant à ses successeurs, Raphaël Mezrahi et Gérald Dahan, ils sont tombés dans un traquenard et ne seront déjà plus là lundi prochain…
Pour en savoir plus sur ce licenciement bien mérité et retrouver les chroniques très très méchantes, vulgaires et souvent dégueulasses de cet humoriste : Insupportable ! Chronique d’un licenciement bien mérité, édition First, 14,90€.
Val, le bouffon qui ne rit plus, un dossier spécial à lire dans Bakchich Hebdo n°36 daté du 4 septembre 2010.
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Vous n’écoutez sans doute pas France Inter pour écrire que Gérald Dahan est un "successeur" de Porte. En fait, Mezrahi a fait trois chroniques, du lundi au mercredi, et c’est Daniel Morin qui a fait celle du jeudi. Dahan n’est apparu à aucun moment.
Encore une preuve que Val est un directeur épatant et qu’il n’a aucune difficulté à remplir sa grille de programmes !
Présent à la manif du 1er juillet où beaucoup ont "vu" deux mille manifestants, je démens cette évalution. Il n’y avait certainement pas autant de monde.
Lire ici le calcul que j’ai fait (et que d’autres n’ont pas fait, surtout) :
http://y-a-s.over-blog.fr/article-n-exagerons-pas-nous-non-plus-53410768.html
NB : je ne suis pas du côté de Hees et Val, bien au contraire, car je suis un ami de Porte et le webmaster de son site Internet. Mais exagérer tout ce qui va dans le sens de nos désirs, c’est stupide ou malhonnête, au choix.