Dernier président du club à avoir été viré, Christophe Bouchet, ex-Boss de l’OM est dans le viseur de la justice. Comme ses prédécesseurs.
Une bien étrange malédiction frappe le plus grand club du monde, l’Olympique de Marseille, depuis le départ de son président emblématique Bernard Tapie. Non pas l’absence de trophée présentable depuis bientôt seize ans. Pire. Un mauvais sort judiciaire qui frappe tous ses présidents successifs. Tous virés, et tous condamnés !
De Jean-Michel Roussier à Yves Marchand en passant pas Robert Louis-Dreyfus quand l’actionnaire majoritaire du club dirigeait effectivement l’équipe de la plus belle ville du monde, les boss du club ont tous eu droit à un détour par la case tribunal et n’en sont pas ressortis blanchis. Des condamnations pour abus de biens sociaux assortis d’amendes et de peines de prison avec sursis pour les trois loustics lors des procès pour les comptes de l’OM période 1997-2002.
Pour l’instant épargné, l’ancien journaliste Christophe Bouchet, titulaire du poste (2002-2004) avant de prendre la tête de Sportfive (filiale de Lagardère) voit de petits nuages s’accumuler à l’horizon.
Rocambolesque, comme l’avait raconté Bakchich, le feuilleton de la vente de Didier Drogba n’est pas en cause, quand bien même ce départ fait encore saigner le cœur des supporters.
Bouchet pourrait se voir rattraper par la patrouille quant aux conditions d’arrivée et de rémunération de… Philippe Christanval. Erratique défenseur central, international à quelques reprises et sélectionné pour la catastrophique coupe du monde 2002, l’ami Philou, en provenance du FC Barcelone n’a pas laissé d’impérissables souvenirs aux fans de l’OM. Plutôt à ranger dans la catégorie « chèvres surpayées » selon les doux vocables des amoureux du stade…
Et c’est d’ailleurs à la forme de rémunération dont a bénéficié Christanval de la part de l’OM que s’intéressent les juges marseillais et plus particulièrement Charles Duchaîne.
Dans le cadre d’une vaste enquête pour exercice illégal d’agent de joueurs, abus de bien social au préjudice de nombreux clubs, blanchiment et plus si affinités, les flics marseillais ont croisé du beau monde. Enfin au moins du monde connu dans le monde du foot puisque selon le PV de synthèse du 14 février 2008, les mis en cause sont légions. L’ancien international français et ex-entraineur Jean Tigana, Richard Bettoni et Ranko Stojic, les Pipo et Mollo des agents de joueurs, Daniel Vacelet, l’ancien président de Troyes, Abou Cissé (frère de Djibril) l’ex-directeur administratif de l’OM ou encore Philippe Piola reconverti dans le conseil et donc Christophe Bouchet.
À l’origine de l’enquête, une lettre anonyme adressée au président de la fédération française de football de l’époque Claude Simonet, qu’il transmet au parquet de Grasse. La douce missive dénonçait notamment les activités de Richard Bettoni, qui exerçait comme agent sans en avoir l’agrément. Or Bettoni a longtemps travaillé en tandem avec Jean Tigana, et surtout Ranko Stojic, agent dûment agréé malgré de menues condamnations et spécialisés dans l’import-export de joueur surcotés… Dont un certain Philippe Christanval.
Piola et Bouchet, lors de leurs interrogatoires respectifs, ne font guère mystère d’avoir eu à discuter, pour l’arrivée à l’OM du défenseur en 2003, avec Bettoni. Même si Bouchet balbutie un peu, dans sa déposition du 9 octobre 2007. « Je savais qu’il était celui qui représentait le club dans les négociations (…) mais j’ignorais que Richard Bettoni avait joué un rôle éminent dans le cadre de ce transfert ». Gênant.
Ni d’avoir rémunéré Stojic, quand celui-ci était officiellement l’agent du joueur. Une pratique également interdite. « Il s’agit d’un usage (…) tout le monde fait comme ça et aucune autorité ne cherche à endiguer le problème », se défend Bouchet. Fâcheux.
Mais, notent les poulets, « dans la mesure où Ranko Stojic a effectivement participé aux négociations, il paraît difficile de lui reprocher quoi que ce soit ». « sur ce sujet », précisent-ils.
En revanche la rémunération tant de Stojic que de Christanval s’avère franchement encombrante pour le sieur Christophe. En général, 10% du montant d’une transaction est empoché par l’agent du joueur… En l’espèce ce furent 15 %. Soit 550.000 euros, une somme reconnue tant par Bouchet que par son ex-affidé Philippe Piola qui concède, dans sa déposition du 17 octobre 2007 « une erreur des dirigeants de l’époque, à savoir Christophe Bouchet et moi-même ». Faute avouée à moitié pardonné ? Pas vraiment.
La petite bévue, méchamment qualifiée « d’abus de biens social » potentiel par la flicaille, se double d’une autre entourloupe. « Un salaire déguisé », aux charges sociales fort amoindries, dont aurait bénéficié le joueur de la part de l’OM sous forme de contrat de droit d’image d’un million d’euros. Violemment réfutée par Christophe Bouchet lors de son audition, la thèse est malheureusement confirmée tant par Piola – « à l’époque, ce mode de rémunération nous paraissait légal »- que par le joueur lui-même, lors de son audition le 14 septembre 2007.
Des éléments qui conduisent les mesquins policiers à écrire qu’il peut être « reproché à Christophe Bouchet un abus de biens social au préjudice de la SASP OM exploitation », dans leur synthèse du 14 février 2008.
Pour l’heure, seul Richard Bettoni connaît les joies de la mise en examen dans ce dossier. Mais le juge Duchaîne a demandé- et obtenu- un supplétif qui vise particulièrement le transfert de Philippe Christanval, en novembre dernier. La rumeur marseillaise a même voulu que Bouchet soit déjà mis en examen. « À ce jour, ce n’est pas le cas, le dossier avance lentement » concède bien aimablement à Bakchich une source judiciaire.
Comme un signe annonciateur d’une nouvelle victime de la malédiction des présidents de l’OM.
A lire ou relire sur Bakchich.info
Ah c’est tellement plus facile de cracher votre venin et votre haine de Marseille ou/et de l’OM que de chercher à savoir qui aujourd’hui a recours a des pratiques aussi douteuses…c’est tellement bon de remuer la merde quand on a rien d’autre à faire…il y aurait tellement à dire sur votre arcticle (qui ne sert à rien) sinon bien sûr à vous attirer plus de commentaires qu’à l’accoutumée, bien sûr quand on parle de l’OM au moins on est sûr de faire de l’audience… j’ai vécu à Lyon et à Paris et croyez moi que pour RIEN au monde je ne retournerai vivre dans une de ces villes.
Alors même si pour vous à Marseille il n’y a que des racailles, des kékés,des bandits, des présidents véreux et maires douteux, que tout est pourri, que les gens sont incivilisés (parce que c’est bien là le ton de votre "article") et bien je préfère de loin vous laisser croire tout ça ainsi qu’à ceux qui le pensent…
Pour finir, essayez pour une fois de faire votre boulot de "journaleux" je dirais plus pigiste, et pondez un article sur quelque chose d’autre que n’importe qui aurait pu écrire en ouvrant Wikipédia…c’est dingue ça maintenant à chaque veille de match de l’OM un pseudo écrivain ex-footballeur ou un pseudo journaliste sort son scoop à 2 balles… sans compter qu’un journaliste doit rester impartial ce qu’est tout sauf votre article…
Bon les enfants, faut apprendre à lire à un moment…
Des article sur Paris, il y en a sur le site
au hasard
sur Lyon
Même si on ne s’intéresse pas au foot, nous devons suivre les drôles d’affaires qui se passent dans ce milieu. Déjà le film "Coup de tête", avec Patrick Dewaere, nous montrait les manips douteuses que pouvait avoir le président du club de foot de la ville pour pouvoir continuer à cotoyer les notables de celle-ci.
A Marseille, 3ème ville de France, les abus financiers sont démultipliés. En cette période de crise, il serait utile de dénoncer les énormes salaires que touchent les joueurs, leurs agents, alors que d’ici la fin d’année des milliers de Français vont se retrouver au chômage et rejoindre les 7 millions qui, déjà, tirent la langue…
Certes, les présidents de l’OM sont condamnés d’abus sociaux mais le vers continue à investir le fruit dans une ville où l’expression "peuchère" est vite dénaturée dans ce milieu… En disant cela, je ne veux pas froisser les Marseillais car dans d’autres villes, des présidents de club savent fermer les yeux pour pouvoir naviguer dans le marigot bourgeois…