En pleine campagne pour les Régionales, le PS marseillais s’est permis une petite entorse aux statuts du parti. Elire un président ! Enfin une idée que le voisin Georges Frêche, star du scrutin à venir, n’a pas eue.
Les Marseillais n’ont pas fini de révolutionner le socialisme. Pressé de remettre de l’ordre dans « sa » fédération, et de réaffirmer son pouvoir, le patron du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini s’est auto-proclamé président de la fédération. Au grand dam d’éventuels rivaux, à l’instar de Patrick Mennucci.
Une désignation qui n’existe dans aucun statut du parti. Le conseil fédéral du 5 février dernier a élu « Nono » à l’unanimité… « En fait, il n’y a pas eu de vote, nuance l’un des témoins de la séance, il a pris tout le monde de court. Y compris le PS national, déjà bien assez emmerdé avec l’affaire Frêche ». La rose du sud est pleine d’épines… Autre surprise pour les connaisseurs des arcanes de la politique marseillaise. la présence en dix-huitième position sur la liste socialiste, de Marianne Moukabel… pourtant recalée par la commission des investitures. petite explication, cette ex-Verte est une fidèle du tout frais « président Guérini » qui a blanchi sa candidature. et l’a imposée comme représentante de la société civile. Histoire de réaffirmer, une fois de plus, qui est le patron. Ca tourne à l’obsession le pouvoir, chez Nono.
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Les années "fric" sont arrivées en France dès 1983 avec le PS au pouvoir. A Marseille, comme dans d’autres régions, les dirigeants socialistes ne sont que des notables imbus de leurs présidences et tout ce qui en découle… !
A droite, ce n’est pas mieux aussi le grand gagnant des Régionales pourrait être l’abstention… !