Les promesses de dépenses se multiplient alors que les recettes de l’Etat ne couvrent plus que la moitié des dépenses publiques. Les spécialistes clament que l’on n’a jamais vu cela en temps de paix…
La présentation du budget a relancé la rumeur de la démission programmée de François Fillon. N’ayant guère été associé à sa préparation, il a découvert l’ampleur des dégâts début septembre. Obligé d’annoncer à la presse qu’il s’agit d’un budget de reprise, à la fois axé sur les entreprises et les préoccupations écologiques, il a dû entériner une situation qui le heurte de plus en plus. Non seulement il ne compte pas pour grand chose mais en plus, le résultat lui paraît calamiteux. Ne pas réduire davantage le déficit est une sorte de provocation vis-à-vis de nos partenaires européens. En outre, personne ne sait quel sort sera réservé au grand emprunt.
Le plan de relance devait coûter 26 milliards d’euros en 2009. Comme en 2010, 4 milliards seulement seront consacrés à la relance en question, on devait pouvoir espérer, mécaniquement, une économie de 22 milliards. Celle-ci a bien été enregistrée mais en pratique, rien de plus. Aucun effort, donc : les promesses de dépenses se multiplient alors que les recettes de l’Etat ne couvrent plus que la moitié des dépenses publiques. Les spécialistes clament que l’on n’a jamais vu cela en temps de paix…Mais à l’Elysée, on ne s’inquiète pas. D’autant moins qu’on peut se flatter de ce que les économistes qui se veulent en cour, dans leur souci inextinguible de flagornerie, en rajoutent en proclamant que nous sommes en guerre … contre la crise !!
Demain, nous serons en guerre contre la pollution, après demain contre le manque d’imagination et ainsi de suite. En revanche, il est clair que nous ne serons jamais en guerre contre la gabegie.
Fillon a eu un mot définitif pour montrer son exaspération. Il a déclaré que Sarkozy, sous l’influence des ministres d’ouverture et de Carla et aveuglé par l’insouciance de son entourage sur la dette publique, était devenu socialiste…
Seul domaine où Bercy et Matignon ont obtenu gain de cause : la réduction des effectifs. Après avoir concerné surtout l’armée, cette réduction porte maintenant sur tous les ministères, y compris l’éducation ou l’intérieur. Bercy s’est montré d’autant plus insistant que les départs à la retraite sont nombreux : ils correspondent aux embauches du début des années 70, quand Pompidou espérait contenir le chômage naissant par l’inflation et l’emploi public. Après, il y eut les années creuses de la période Barre avant que l’on ne retrouve en poire pour la soif budgétaire les glorieuses années de la relance Mitterrand.
Sur le plan fiscal, Bercy et Matignon ont rusé. Ainsi, l’Elysée était disposé à abandonner les privilèges fiscaux de l’assurance-vie. Le rentier qui en bénéficie est une espèce à mettre en voie de disparition pour les keynésiens que sont Henri Guaino, le conseiller spécial, ou Jean-Paul Fitoussi, visiteur du soir et président de l’OFCE.
Mais l’assurance-vie étant replacée principalement en dette publique, en supprimer les avantages fiscaux risquerait de tarir une des sources de financement de l’Etat. Résultat, après des aller et retours confus entre Bercy, Matignon et l’Elysée, ne sera taxée que la part de l’assurance-vie souscrite en actions. La décision finale est venue du constat que même si le Trésor n’a aucun mal à placer sa dette, il doit la rémunérer à un taux de 3,6%, contre 3,3% pour les Allemands. Et surtout, 3,45% pour les Anglais, dont les bien pensants nous disent qu’ils sont en banqueroute.
En fait, les « marchés » sont comme Fillon, ils commencent à douter. Or, si Sarkozy peut se défaire de Fillon, pour ce qui est des sacro-saints marchés, c’est une autre affaire….
SOyons,réaliste,la politique économique menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy à permis à la France de ne pas souffrir de la crise financière du libéralisme économique en faillite
Nous voyons dans les chiffres la reprise mondiale
http://www.hsbc.fr/1/2/hsbc-france/a-propos-d-hsbc/informations-presse/liste-cp ?i=D65
La reprise à commencé en France et il suffit de se lever tôt le matin pour constater que l’activité n’est plus celle de la crise de 2008 mais qu’elle est à la reprise d’activité (n’oublions pas les années 96-97)
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20091023trib000436460/dominique-strauss-kahn-fmi-envisage-une-reprise-des-fin-2009.html
http://www.tvargentine.com