Tandis que nos voisins voient dans l’impôt une façon de combler les déficits… Nicolas Sarkozy continue de son côté de tenir haut la main son bouclier fiscal tant contesté.
C’est la dernière folie à la mode : dans le monde entier, on ne parle plus que d’augmenter les impôts !! Il faut dire qu’au nom de la relance, les États du monde entier vont connaître en 2009 un déficit budgétaire cumulé de 5 000 milliards de dollars, soit plus de 8% du PIB mondial. De mémoire d’agent du FMI, on n’avait encore jamais vu cela.
Conséquence, comme l’après-crise s’annonce poussif, il faudra pour rétablir la situation soit réduire les dépenses, soit revenir sur ce qui fut l’alpha et l’oméga de toutes les déclarations politiques depuis trente ans, à savoir la baisse des impôts.
Tout avait commencé en Californie. En 1978, clamant « trop d’impôt tue l’impôt », de jeunes professeurs d’économie rescapés de la déroute nixonienne avaient lancé les premiers mouvements anti-impôts et obtenu une baisse significative des taxes foncières. Puis, ce fut une véritable déchaînement anti-fiscal. L’impôt décourage les talents, punit les entreprenants, fait fuir les dynamiques. En se réduisant, il se régénère grâce à la croissance. Reagan fut élu sur ce genre de discours : il allait augmenter les dépenses, réduire les recettes et obtenir en fin de compte l’équilibre budgétaire. Magie de la croissance suscitée par la combinaison de demande publique et d’enthousiasme entrepreneurial libéré par les baisses d’impôts. Catastrophe du bon sens, en réduisant les recettes et en augmentant les dépenses, il a fait exploser le déficit et rendu son successeur, obligé de redresser la barre, quasi-inéligible.
Tout finit en Californie : face à un déficit de 42 milliards de dollars, le gouverneur, le célèbre Terminator républicain, a fait voter une baisse des dépenses de 16 milliards ainsi qu’une hausse des impôts de 14 milliards. Et d’expliquer qu’il n’est pas indigne que la population paie pour les services publics. En particulier, face à des propriétaires fonciers dont les terres ont été ravagées deux étés de suite par des incendies, il a expliqué que s’ils avaient payé précédemment plus d’impôts, les pompiers auraient eu plus de moyens…
Le pas est franchi et l’onde de choc se répand : à Washington, Obama a annoncé qu’on allait augmenter l’impôt sur le revenu des personnes qui gagnent plus de 250 000 dollars. A Londres, Gordon Brown fait de même, affichant des intentions assassines sur les revenus supérieurs à 200 000 livres sterling. Et Anthony Giddens, l’inspirateur du nouveau travaillisme, ose affirmer qu’il n’est pas absurde dans une société moderne que les riches manifestent une certaine solidarité envers les pauvres en payant des impôts…
Tous ces gens ont des travers de gauche. Heureusement à Paris, on n’en est pas là. Sarkozy va baisser la TVA des restaurateurs - et vlan 3,5 milliards d’euros de déficits supplémentaires - et supprimer la taxe professionnelle - et de nouveau vlan, je t’en remets pour 18 milliards d’euros, même si dans ses déclarations du 5 février, ayant mal lu ses fiches, il a annoncé, péremptoire, que cela coûtera 8 milliards. Et quand le député UMP Pierre Méhaignerie affirme sans rire « qu’il n’a pas été élu pour augmenter les impôts ».
À Bercy où on garde un souvenir ému de la taxe « couche culotte » ou des envolées pro-monuments historiques de Mme Albanel réclamant un impôt sur les chambres d’hôtel, on fait le dos rond en partant d’un constat qui semble clair : la politique fiscale va évoluer selon deux principes forts : un principe californien, qui va conduire à augmenter les impôts et un principe sarkozien qui est de refuser l’augmentation des impôts des riches !!
Heureux lecteurs, à vos poches !!
À lire ou à relire dans Bakchich :
HA les impôts ! MORT DE RIRE !!!!
"Impôts, épouvantail à GOGOS".
Le VRAI scandale des prélèvements obligatoires français, ce qui détruit l’économie, ce sont les charges sociales et leur gaspillage au travers de caisses qui sont autant de MAFIAS : URSSAF, CRAM, ARCO, ASSEDIC, RSI, SRTYUHZRT, ZERTYH, SEQRY, et j’en passe c’est à pleurer.
Des impôts on en paye quand on réalise des bénéfices, qu’on a un revenu, alors que les vautours des caisses précitées vous vampirisent quand bien même vous n’en réalisez pas.
Vous avez dix employés et votre société est tout juste à l’équilibre ? Les charges sociales risquent de vous faire couler et de laisser dix salariés sur le carreau ? Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à se planquer à la CAF.
Mais cchhuutt…là on touche trop de cercles d’intérêts irréformables.
« Pouvoir d’achat » CONFISQUÉ par les FONCTIONNAIRES et les ÉLUS…
Le C-A-P recommande au Président comme « PATRON DES FONCTIONNAIRES & ÉLUS » de… BAISSER TOUT DE SUITE… de 20% leur traitement ou pension sur la tranche de 1000€ à 3000€ mensuels…
… et BAISSER de 50% la tranche au-delà de 3000€…
En contrepartie ça lui permet de BAISSER la T-V-A, les autres Taxes, Impôts, Contributions, Contraventions de 15% !.. ce qui RESTITUE ce vrai ‘pouvoir d’achat’ aux travailleurs.
C’EST URGENT… c’est vertueux car ça lutte contre l’inflation !
OBAMA l’a fait !.. L’Irlande, la Hongrie, la Lettonie l’ont fait !.. Pourquoi pas ici, chez nous ?
Sarkozy n’augmente pas les impôts… sûr ?
Ah ouais, c’est vrai, il a juste créé une vingtaine de nouvelles taxes depuis son arrivée :
Lire : "Sarkozy "pas élu pour augmenter les impôts"… mais pour en créer !"