Le candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama, est passé à Paris ce vendredi où il a rencontré son « copain » le président français Nicolas Sarkozy.
Heureusement que Le Figaro est là ! Grâce au quotidien appartenant à papy Dassault et dirigé par le rebelle Etienne Mougeotte, nous apprenons vendredi 25 juillet que Super Sarko est « copain » avec Barack Obama. C’est notre omniprésident lui-même qui le dit : « Obama ? C’est mon copain », a-t-il confié au journal paroissial de l’UMP. « Contrairement à mes conseillers de la cellule diplomatique, je n’ai jamais cru dans les chances d’Hillary Clinton. J’ai toujours dit qu’Obama serait désigné. »
Rappelons qu’en 2006, s’il a effectivement serré la main d’Obama lors d’une petite virée au Congrès américain, Super Sarko, alors ministre de l’Intérieur, avait fait des pieds et des mains pour avoir une photo avec le fort sympathique George W. Bush. Rappelons qu’après son installation à l’Elysée, trouvant la France décidément bien ringarde, il avait choisi de passer ses premières vacances présidentielles aux Etats-Unis. Il avait accepté une invitation à pique-niquer chez la famille Bush. Rappelons enfin qu’il avait décidé d’aligner la politique étrangère de la France sur celle des Etats-Unis : pour résumer, réintégration du commandement intégré de l’Otan et soutien à une éventuelle attaque contre l’Iran.
Pour ne rien dire de l’Irak. Or, Obama explique depuis plusieurs mois que la politique étrangère de Bush a échoué et qu’il changera tout. Il veut retirer les troupes (une partie tout au moins) d’Irak, il est prêt à discuter avec les dirigeants iraniens, il veut s’impliquer pour rechercher un accord de paix israélo-palestinien dès le début de son mandat s’il est élu. En outre, il veut renouer les liens avec les alliés européens que Bush avait méprisé jusqu’à ce que son « copain » Super Sarko vienne lui cirer gentiment les chaussures.
Vous pensez que notre ami de l’Elysée se moque du monde. Pas du tout. C’était de la fine stratégie : Super Sarko s’est couché devant Bush parce qu’il pensait qu’Obama l’emporterait. Car une victoire d’Obama validerait sa politique de « réconciliation » avec les Etats-Unis, nous dit Le Figaro. Merci donc à ce quotidien de rétablir la vérité.
Lire ou relire dans Bakchich :
Et un autre copain !!! :) Le futur candidat républicain à la Maison-Blanche a été reçu pendant près d’une heure vendredi par Nicolas Sarkozy. L’occasion pour le sénateur de l’Arizona de saluer la coopération entre les deux pays.
Pour sa seconde rencontre en un an avec Nicolas Sarkozy, John McCain s’est érigé en figure du rapprochement franco-américain. Le sénateur de l’Arizona, en tournée en Europe et au Moyen-Orient, a été reçu pendant près d’une heure vendredi par Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Devant les nombreux journalistes français et étrangers présents à la sortie du palais présidentiel, John McCain a vanté « l’ère d’amitié et de coopération » entre Paris et Washington qui « sera non seulement bénéfique pour nos deux pays mais aussi pour la paix dans le monde ».
Ha la la.. y’a que Bush qui est plus copain . snifff…
Sarko n est pas plus Mac Cainmaniaque qu il nest Obamaniaque qu il n etait Bushomaniaque…
Les USA sont la premiere puissance economique, militaire, culturelle, mondiale et de tres loin…
Ca plait tant mieux, ca ne plait pas tant mieux, mais c est comme ca…
Nous etions les amis et les allies des USA avant meme que les USA existent…
Ca plait tant mieux, ca ne plait pas tant mieux, mais c est comme ca…
Sarko fait son travail de President comme ceux qui l ont precede et ceux qui le suivront…
Ca plait tant mieux, ca ne plait pas tant mieux, mais c est comme ca…
C est ce qu on appelle la politique tout simplement.
Le 11 Novembre 2007
Bizarre, il a pas appelé son copain :)
Ce qui n’empêche pas de ne pas hypothéquer un avenir qui s’annonce démocrate et peut-être féminin. Sarkozy a passé quinze minutes au téléphone, à sa demande, mercredi matin, avec Hillary Clinton, la sénatrice de New York, absente de Washington pour cause de campagne présidentielle dans l’Iowa et le New Hampshire. Son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, garde de son côté le contact avec un de ses vieux amis, l’ex-secrétaire d’État adjoint et représentant aux Nations unies Richard Holbrooke, principal conseiller d’Hillary pour la politique étrangère, qui se verrait bien en futur secrétaire d’État dans une administration Clinton II.